Astéroïdes, le monde de demain

Ils sont plusieurs millions à naviguer dans l’espace aux confins de notre système solaire de simples fragments de roche à peine discernable dans l’objectif des télescopes les plus puissants. Les astéroïdes suscite à la fois crainte et fascination parfois leurs trajectoires croise celle de la terre en frôlant notre planète, ils font alors redouter le pire la collision le chaos et la destruction. Mais ces objets célestes au pouvoir dévastateur renferme aussi en leur cœur de véritables trésors de l’eau du fer et même de l’or ou du platine. Alors que les ressources de notre planète s’épuise toujours plus vite, ils pourraient constituer des gisement inespéré.
Faut-il avoir peur de ces cailloux venu du ciel quel est le risque que l’un d’eux détruisent une ville un pays voire l’humanité tout entière comment transformer cette menace mortelle en nouvel eldorado. Dans les agences spatiales du monde entier astronomes ingénieurs et physiciens organise la surveillance une nouvelle ère spatiale est désormais lancé à la conquête de ces objets qui, nous entourent pour le pire et pour le meilleur. Chaque nuit des dizaines de télescopes répartis à la surface du globe pointent leurs objectifs vers le ciel leur mission traquer les astéroïdes qui naviguent dans notre système solaire. Dans le sud de la France au cœur des montagnes des Pyrénées se trouve l’un des avant postes de cette surveillance internationale.
L’observatoire astronomique du pic du midi perché à 2800 mètres d’altitude. François colas astronome au cnrs passe ses nuits entières à guetter les moindres petits mouvements dans le ciel se télescopent équipé d’un objectif de 1 mètre de diamètre permet de repérer des objets au loin jusqu’à 100 fois la distance terre-soleil dans son viseur ce soir une zone dans le voisinage de la terre où sont rassemblés la plupart des astéroïdes. Les astéroïdes dans le système solaire actuelle, ils sont tous situés entre Mars et Jupiter et puis, elle a quelques-uns qui sont un peu plus près quelques uns qui sont un peu plus loin mais le gros troupeau des astéroïdes, il est vraiment ici 1 99% qu’on le roannais sont ici donc en fait, on appelle ça la ceinture principale d’astéroïdes donc si, on pouvait les voir à l’oeil nu, on verrait plein d’objets qui se déplace dans le même endroit où se déplacent les planètes. Ainsi à seulement 100 millions de km de chez, nous des milliards de débris rocheux allant de simple grain de poussière à plusieurs centaines de km gravitent autour du soleil.
Un peu plus loin une autre région appelée la ceinture de cuyper, elle regorgerait d’environ trente mille objets de plus de cent km de diamètre, elle se trouve aux portes de neptune. Il y à 4,6 milliards d’années ces corps célestes occupait alors tout notre système solaire durant leur rotation autour du soleil naissant les collisions étaient légion au fur et à mesure certains d’entre eux se sont agglomérés donnant naissance aux planètes actuelle. Qu’une planète normalement, elle a dû nettoyer en fait toute la zone où, il ya son orbite tous les astéroïdes qui était dans cette zone ont été nettoyés temps, nous était ou arrêtés par la planète où, ils ont été éjectés ailleurs aujourd’hui les astéroïdes encore en course intéresse les chercheurs au plus haut point ce sont les corps les plus primitifs du système solaire qui renferme en eux les secrets de nos origines mais tôt ou tard, ils sont aussi, vous et a engendré d’énormes collission cette nuit françois colas surveille l’un d’entre eux repéré, il ya plusieurs années déjà mais qui pour l’instant n’a livré que de vagues d’approximations sur sa taille ou sa trajectoire. Après avoir suivi ses déplacements pendant plusieurs heures les images recueillies sont analysées en détail.
Donc ça, c’est l’image en fait où, il n’ya pas d’astéroïdes images trente et une années ça, c’est l’image qu’on vient de prendre, ils ont ce qu’on voit, c’est que l’objet là, il est en plus donc, on voit bien, c’est obligé avec la petite étoile le souhait legault le gros objets ici, c’est un astéroïde ces masses et les coudes donc à présent, je rentre le nom d’un série du genre entre la date de l’observation donc ce que, je vais lui demander maintenant, c’est de calculer la position de l’astéroïde à cette date là grâce à ces observations le chercheur peut estimer sa trajectoire mais pas seulement en fonction de la luminosité, on peut calculer à peu près la taille de cet objet donc, nous on avait douze ici en fait l’objet, il fait entre 7 et 24 km. Ce qu’il fait partie des cinq cent soixante mille astéroïde de plus d’un km de diamètre déjà répertoriés par les scientifiques dans le monde entier le recensement de ces colosses avance à grands pas mais le travail restant à accomplir est considérable. Alors, il ya vingt ans, il y avait un programme et l’idée, c’était de détecter tous les objets qui font plus de 1 km et là maintenant, on connaît en gros 90 95 % de ces objets est maintenant l’idée, c’est de trouver en fait tous les objets qui font plus que 150 m et ça, c’est un projet 10 20 ans. Bien connaître les objets qui gravitent dans la ceinture d’astéroïdes est un enjeu majeur pour notre propre sécurité.
Régulièrement des fragments, nous atteignent plus de 100 mille tonnes chaque année ce sont des météorites des objets pour la plupart de petite taille mais, il arrive que deux plus gros passent entre les mailles du filet. Le 15 février 2013 à 9h20 heure locale dans la petite ville de tcheliabinsk en Russie une énorme boule de feu traverse le ciel avec un bruit assourdissant. Des vidéos amateurs capture cette scène pour le moins inhabituel une météorite d’une vingtaine de mètres commence à se désintégrer au contact de l’air sous l’oeil effaré des habitants. Une explosion de 30 fois la puissance de la bombe atomique d’hiroshima l’a fait soudain volé en éclats à 5000 mètres d’altitude l’ondé de choc détruit d’innombrables bâtiments et fait plus de 1000 blessés.
L’un des plus importants débris de la météorite a pu être retrouvé quelques mois plus tard un gros caillou d’environ un mètre de diamètre et de 570 kg qui bien heureusement a fini sa course dans un lac. Mais selon les spécialistes un objet assez large pour détruire une ville entière frappe la terre en moyenne tous les cent ans. À présent près de 10000 astéroïde ont été détectés dans le voisinage proche de la terre, on les appelle les géocroiseurs, il s’approche dangereusement de notre planète et croiseront notre chemin un jour ou l’autre un millier d’entre eux ferait plus d’un km de diamètre de quoi détruire une région entière ou ravagé un pays. Partout dans le monde les spécialistes se mobilisent pour mieux anticiper la menace quelques mois après la catastrophe russe l’ agence spatiale européenne a ainsi inauguré un centre entièrement dédié à la surveillance des astéroïdes dangereux les screen depuis mai 2013, c’est ici à frascati dans la banlieue de rome que sont centralisées les observations recueillies sur toute la planète objectif mieux caractériser la menace.
Regardons un peu les autres à le voir sur la page des risques voilà ici, c’est la liste depuis huit jours et ça, c’est le plus gros 1 km et or et perotti est l’un des coordinateurs du programme avec ses collaborateurs, il effectue quotidiennement des calculs complexes pour anticiper le plus précisément possible la trajectoire des géocroiseurs une mission délicate car si les planètes de notre galaxie tourner de manière régulière autour du soleil les astéroïdes eux suivent parfois des chemins beaucoup plus irrégulier. Ces astéroïdes sont en très grand nombre, ils gravitent tous autour du soleil tout comme les planètes, c’est là peut durer des millions d’années la plupart d’entre eux ne quitteront jamais la ceinture d’astéroïdes mais, il y en a certains qui peuvent adopter un comportement chaotique, ils peuvent en quelque sorte changé subitement de dynamique ce qui va leur donner une trajectoire très excentré et plus leur trajectoire est excentré plus, il se rapproche du soleil et on se rapprochant du soleil, ils peuvent ainsi croiser leurs beats des planètes dans certaines régions de la ceinture principale lors bits des astéroïdes peut être déséquilibré par la force de gravitation des planètes les plus proches ainsi les objets les plus extérieur sont soumis à l’attraction de la géante jupiter et se déroutent doucement vers, elle pour ceux les plus à l’intérieur au contraire, c’est mars qui va jouer son rôle d’appât. De manière continue sur des centaines de millions d’années ce phénomène perturber leur trajectoire initialement circulaire autour du soleil et lorsque leurs nouvelles courses les emmène à portée de la terre le phénomène se répète ces astéroïdes deviennent des géocroiseurs. Le risque de les voir chuter est alors maximale.
À cela s’ajoutent d’autres données encore plus difficile a estimé depuis la terre. En général les modèles qui prennent compte de la gravitation marche bien sûr les gros objets mais pour les plus petits d’entre eux, il y à d’autres phénomènes qui entrent en jeu et qui sont liés aux rayonnements que reçoit un astéroïde un astéroïde est un peu comme une planète une de ses facettes exposé au soleil l’autre est à l’ombre tout dépend de sa forme bien sûr mais ça signifie qu’un côté et réchauffer et pas l’autre pendant sa rotation autour du soleil cela engendre une légère pression du côté qui est chauffée et dans sa longue course si l’objet n’est pas très gros ça peut changer sa trajectoire mais, c’est très difficile à mesurer de leurs distances au soleil et aux autres planètes en passant par leur vitesse de déplacement d’innombrables données sont entrées dans les logiciels informatiques pour tenter de mesurer le risque le plus précis possible sur les 100 ans à venir, il y a quelques années un astéroïde a fait la une des journaux du monde entier son nom apophis un blog de plus de 300 mètres de diamètre qui naviguent dans l’espace à quarante cinq mille km heure. Pour gerard drôle fragen en charge du programme de surveillance lors de sa découverte en 2004 tous les voyants étaient au rouge quand, on l’a découvert, il y avait une très importante probabilité qu’il frappe la terre un moment une chance sur 40 et le danger, c’est que si un objet de serre taille en moins 300 mètres ou plus touché la terre cela causerait une catastrophe régionales, on peut imaginer qu’un pays comme la France ou l’Allemagne soit complètement détruit et cela causerait des dommages dans toute l’Europe si cela venait à se produire alors immédiatement tous les télescopes ont été mis à contribution pour recueillir le maximum d’informations sur son orbite mais aussi pour mesurer sa taille précisément et finalement, nous avons trouvé que le risque de collision que l’on pensait pour avril 2029, on n’aurait pas lieu mais, il reviendra sept ans plus tard et là encore, il y a toujours un risque qu’ils impactent la terre. En 2036 apophis doit à nouveau frôlé la terre est ravivée ainsi la crainte car s’il vient un jour à s’écraser sur notre planète la collision dégagerait une énergie de 400 millions de tonnes de tnt.
Mais heureusement pour l’heure le risque d’impacts a été revue à la baisse, il serait désormais d’un sur un million. Comme apophis de nombreux objets évolue à proximité de la terre tapi dans l’ombre depuis le sol 20 à 30% des astéroïdes ne sont pas détectés les agences spatiales internationales tentent donc d’améliorer la surveillance de cette menace invisible et pour y parvenir, elle multiplie les dispositifs d’observation sur terre mais aussi dans l’espace. En Europe le satellite gaia et avant lui aie abusent à la sonde Japonaise. Depuis plusieurs années toutes les nouvelles missions spatiales qui voit le jour, nous en apprennent un peu plus sur les géocroiseurs qui naviguent près de la terre.
En 2009 à la nasa les scientifiques du jet propulsion laboratory lance la mission wise une sonde placé en orbite de la terre est doté d’un télescope infrarouge capable de voir dans l’obscurité. À ce jour, elle a détecté 34 mille nouveaux astéroïdes dans la ceinture principale et 135 géocroiseurs au voisinage de la terre. Dans le même temps d’autres chercheurs tentent d’anticiper les dégâts que provoquerait une colle les yeux. À san jose en californie une équipe de la nasa se prépare au pire scénario d’impact.
Ce dispositif de plus de 4 mètres de haut a été surnommée le big guns le pistolet géant. Pour tester les conséquences des chutes de météorites l’engin propulse à très haute vitesse de petits projectiles de quelques millimètres de diamètre. Depuis trente trois ans qu’il fait ses armes ici peter schultz est devenu l’expert en balistique dekra fier là, on prépare la cible qui est faite de sable ça, nous permet de reproduire ce qu’il se passe quand, on provoque un impact à très grande vitesse normalement ça pulvérise tout, on peut faire ça à petite échelle mais ça, nous aide à comprendre le phénomène à plus grande échelle pour ce premier tir dans le sable le chercheur veut mesurer la puissance de l’ondé de choc qui ravagerait la surface de la terre si un objet venait s’écraser à grande vitesse. Ok ok, on a quelque chose dans la salle de contrôle l’impact est filmé sous tous les angles par des caméras qui captent jusqu’à un millier d’ images par seconde.
Regardez ça, vous voyez toute cette matière qui s’échappe tout ça, c’est brûlant est ici la matière a été projetée comme ça vers l’avant a été tellement chauffé que des grains de sable sont entrés en fusion mais ce qu’on peut comprendre en capturant chaque étape, c’est que cette matière qui s’échappe le plus vite va pouvoir aller très loin donc même pour un impact avec un angle de 45 degrés, il faut s’attendre à beaucoup de matière qui s’échappe et qui touchera de larges territoires à la surface de la terre. Ces dégâts dans le sable ont été causés que par un projectile d’à peine 6 mm et projeté à cinq km par seconde, c’est la vitesse de croisière de certains astéroïdes qui n’offre hall. Auxquels se sont joints mais selon la nature du sol l’impact peut avoir des conséquences très différentes peter schultz multiplie donc les expériences, c’est un pot cratère. Le test va être reproduit avec un bloc de Pierre une manière de vérifier ce qu’il se passerait si le projectile percutait un territoire rochus.
Le choc est si puissant que de gros débris sont expulsés à une vitesse de 54 mille km heure et au point d’impact la température atteint plus de 300 degrés. Comme, vous pouvez voir le choc a transpercé la Pierre et fait bouger du sable aux alentours ça a créé deux sacrés remous mais le cratère n’est pas si gros et dans le sable, il était de cette taille donc sur une planète si la surface touchée et de la roche l’impact sera plus petit que si, c’était dans le sable. Les résultats de ces expériences menées à petite échelle peuvent être transposée aux conditions réelles ainsi en fonction de la taille d’une météorite mais aussi de l’endroit où, elles tomberaient des mesures préventives pourraient être prises comme évacuer les populations aux alentours du point d’impact. Si, on compare détail 200 m 1 km ou 10 km les effets seront radicalement différent un objet de 100 m va causer un cratère, il y aura énormément de débris qui vont gagner l’atmosphère les plus gros d’entre eux retomberont mais toute cette matière va créer d’énormes nuages qui occulteront le soleil temporairement dans certaines régions mais les choses s’arrangeront, il y aura de gros dégâts mais localement un impacteur de 1km un objet aussi gros là, on parle de sérieux problèmes rien qu’en entrant dans l’atmosphère, il y aura de gros effets et puis imaginez le cratère 15 à 20 km minimum des gros débris seront envoyées jusqu’à des milliers de km de l’impact et si ça tombe dans l’océan là, il faut s’attendre un tsunami de grande ampleur mais ce n’est pas pire qu’un astéroïde de 10 km un objet de 10 km là, on a affaire un vrai tueur ça sera une catastrophe globale majeur des comme ça peuvent frapper tous les 100 millions da noz.
Un peu partout à la surface du globe ces mastodontes venu du ciel ont autrefois laissé d’énormes cicatrices aux états unis au cœur du désert de l’arizona le cratère de baring heures mesure 200 mètres de profondeur pour un km et demi de diamètre, il est le stigmate d’une collision dramatiques survenus, il y à 50 mille ans. Non loin de là le cratère du yucatan est enfoui sous les sédiments et les eaux dans le golfe du Mexique, il y à 65 millions d’années une météorite de 10 km a frappé la terre de plein fouet, elle engendre à des tsunamis et des catastrophes climatiques global 60 % des espèces vivantes furent alors anéantie et le cataclysme sonna la fin de l’âge des dinosaures. De tout temps ces collisions ont aussi modifié l’ensemble de notre système solaire, il n’y a qu’à lever les yeux vers le ciel pour visualiser le résultat d’un choc monumental avec la terre qui, il y à 4,5 milliards d’années donna naissance à la lune. Ces catastrophes passées, nous rappelle à quel point, nous sommes vulnérables face à ces cailloux tombé du ciel mais comment l’humanité peut-elle se protéger que faire pour survivre à un impact annoncé depuis plusieurs années la communauté scientifique se mobilisent son objectif mettre au point des dispositifs capable de dévier la course d’un astéroïde tueur fin 2013 l’organisation des nations unies a même constitué une équipe de spécialistes chargés de réfléchir aux scénarios les plus réalistes Jean-Yves prado ingénieur au cnes est l’un d’entre eux la seule chose qu’on puisse faire pour un stéroïde pour modifier les conditions et les éviter quant à son impact, c’est soit de l’avancé soit de retarder par rapport au moment où théoriquement, il passerait près prédateurs donc pour ça les moyens qu’on peut envisager, c’est des moyens brutaux, c’est à dire qu’il délivre une impulsion forte mais très brève dont l’effet se fait sentir évidemment au bout de plusieurs années ou alors au contraire une impulsion qui est plus continue mais qui est beaucoup plus faible.
Des dispositifs digne des meilleurs rOmans de science fiction sont à l’étude certains imaginent une sonde capable de dévier un astéroïde par gravité ou encore l’utilisation d’un laser ultra puissant permettant de pulvériser un bloc rocheux en débris inoffensif. D’autres envisagent quant à eux de modifier la course d’un objet céleste grâce à de gigantesques panneaux occultant la lumière du soleil. Un astéroïde est chauffé par le soleil, il n’y a pas d’atmosphère donc les différences de température à sa surface sont très importants 400 degrés d’écart entre les points les plus chauds et les points de plus froid pour refroidir le les parties les plus chaudes, il suffit d’intercaler à quelques centaines de mètres quelques km une surface où un film quelque chose qui tamise qui réduisent la quantité d’énergie reçue par le sol de stéroïdes du soleil donc qui permet de modifier de refroidir modifier l’éclairage reçus par un astéroïde permettrait de freiner légèrement sa course ainsi, il frôlerait simplement la terre au lieu de la cognée de plein fouet mais pour être efficace toutes ces missions de déviation devrait être lancé plusieurs décennies à l’avance or dans bien des cas la menace n’est pas détecté aussi précocément en cas d’urgence une solution bien plus radicale pourrait être envisagée. La seule méthode très violente pour laquelle, on peut penser qu’elle est la solution à tous les problèmes de l’impact, c’est le faire exploser impossibilité de l’astéroïde une bombe nucléaire ou plusieurs si compte tenu de la taille de l’astéroïde évidemment ça pose des problèmes éthiques et juridiques puisque le l’envoi dans l’espace de d’éléments nucléaire est interdite par tous les traités internationaux des nations unies.
Pour leur usage d’une telle bombe atomique n’est pas l’option retenue tant les risques d’une telle mission serait important mais un autre dispositif plus prometteur est aujourd’hui sérieusement étudiée, il s’agit de ce que l’on appelle un impacteur cinétique son principe percuté à l’astéroïde à plus de trente mille km par heure. Un autre vie qu aux pays bas une équipe de l’ agence spatiale européenne est en charge de préparer les plans de ces futurs programmes de déviation ici un premier test grandeur nature pourrait voir le jour d’ici quelques années. Aujourd’hui des experts venus de toute l’Europe sont réunis pour définir tous les aspects de la future mission structure du vaisseau autonomie énergétique ou encore instruments embarqués chaque détail du projet est passé en revue. Ok faisons un point précis sur la configuration, on peut avoir ce type de proportions quelque chose comme ça une chose que, nous devons planifier, c’est d’avoir un bon angle de vue quand l’impact heures sera lancé comme ça même s’il ya une petite incertitude ou une variation de trajectoire au moment de la frappe, on sera toujours sûr de pouvoir envoyer la charge dessus peu importe ce qu’il se passe, c’est primordial d’être placés là cette sonde modéliser pourrait entrer en fabrication très prochainement, elle serait la première à partir en éclaireur à la rencontre de l’astéroïde a dévié andres galves le coordinateur du programme européen vient s’assurer que tout est en bonne marche.
La distance d’observation pour toute la mission est de combien de 35 km. Cette mission est menée en collaboration avec la nasa, elle impliquera deux vaisseaux spatiaux un impacteur de 300 kg nommer bart kir a percuté l’astéroïde et une sonde baptisé game cette dernière sera chargée de mesurer l’efficacité de la déviation qui sera alors un perceptible depuis la terre les deux vaisseaux se rencontreront, ils ont rendez, vous en octobre 2022, c’est à cette date que darche a frappé pendant que le vaisseau ayem assistera à l’événement et pourra alors mesurer les conséquences de cet impact. La cible s’appelle didym hausse, il s’agit non pas d’un mais de deux astéroïdes l’un gravitant autour de l’autre tout comme le fait la lune autour de la terre. First a le premier astéroïde le plus gros est fait environ 800 m, il sera facile à repérer pour les caméras du vaisseau spatial et puis, il ya le plus petit, il fait 150 m, il a une taille suffisante, il est assez gros pour qu’on puisse ajuster le tir et le frapper mais aussi suffisamment petit pour envisager de changer sa trajectoire de façon notable des ducs à nantes.
Le plus gros objet servira donc de point de repère pour mesurer la déviation. Si la mission est un succès de nombreux autres géocroiseurs pourrait un jour être déroutés à condition bien sûr qu’ils ne soient pas trop gros à présent envoyer décembre dans l’espace à la découverte des astéroïdes qui, nous entoure est devenu quasi routinier. Tout l’enjeu est désormais de parvenir à s’y poser afin d’y effectuer des prélèvements pour mieux comprendre ce qu’ils resserrent un projet qui pourrait paraître utopique pourtant depuis quelques années les missions d’exploration spatiale ont franchi des étapes cruciales. En ligne de mire d’autres objets célestes les comètes tout comme les astéroïdes, elles sont des reliques de la formation de notre système solaire, elles sont composées de glace et de poussière et ont déjà croisé la route de notre planète en 2006 après huit années de voyage la sonde stardust ramène sur terre des échantillons de poussières captée dans la queue d’une comète un exploit jamais réalisé auparavant en 2014 les astronomes fonde un pas de plus avec la mission rosetta pour la première fois, ils parviennent d’envoyer une sonde en orbite autour d’une comète de 4 km de diamètre et à 434 millions de km de la terre.
Grâce à l’atterrisseur fila et les scientifiques espèrent collecter des données inédites. En effet sur ces comètes comme sur les astéroïdes se trouve des éléments particulièrement recherchées dans le système solaire de l’eau et de la matière organique ainsi au cours de l’histoire ces bombardements ont aussi été providentiel apportant sur terre les ingrédients essentiels à l’apparition de la vie. Connaître la composition de ces objets pourraient permettre de comprendre l’évolution de notre planète de l’apparition des océans à celle des premières bactéries mais ces corps renfermerait aussi bien d’autres richesses. Pour les étudier les scientifiques disposent d’échantillons à portée de main des météorites ramassées aux quatre coins du monde.
À Paris dans le laboratoire d’étude de la matière extraterrestre la composition de ces objets est analysée. Cet appareil haute technologie s’appelle la nano sims, elle permet de dresser une cartographie complète des éléments chimiques qu’ils contiennent. La boucle et champion et demi à la passion françois robert le responsable de l’équipe vient faire le point sur les premiers résultats ni victime le nikkei Japonais la même concentration du nickel du platine du palladium tous ces éléments qualifiés de métaux rares sur terre sont très souvent décelée dans les météorites et les concentrations de ces éléments s’avèrent bien plus importante que dans les roches terrestres. Sept échantillons conservés au laboratoire en est la preuve donc ça, c’est une météorite de fer non la reconnais bien là des structures tout à fait particulière et on voit très bien ici les entrecroisements des minéraux métalliques ces deux formes minéralogique du nickel qui forment ces figures qui sont très caractéristiques sur la terre n’y a aucun caillou qui ressemble à ça en effet, il y à 4,6 milliards d’années lors de la formation de la terre ces métaux ont migré vers le noyau de la planète.
Aujourd’hui le métal qui est contenu dans les météorites, il est au centre de la terre, il n’y a pas beaucoup de métaux précieux sur la terre parce que tous les métaux précieux sont vont avec le métal liquide donc quand le noyau de la terre s’est différencié, il a coulé au centre et il a emmené avec lui tous les métaux précieux l’or le platine le palladium le ruthénium tout ça est au centre de la terre aujourd’hui donc, c’est pour ça qu’ils sont précieux d’ailleurs ce qu’on les trouve pas beaucoup à la surface dans les météorites y sont présents en abondance qu’on appelle l’abondance solaire, c’est à dire une abondance 100 à 1000 fois quand même l’abondance de des roches terrestres habituel. Tous ces éléments sont présents dans nos objets quotidiens les batteries les smartphones ou encore les ordinateurs. Mais à la surface de la terre les faibles ressources minières s’épuise inexorablement. Une solution serait donc de pouvoir les exploiter directement dans les astéroïdes certains d’entre eux pourraient être des blocs de métaux purs avec à leur surface des concentrations d’or et d’argent et de biens d’autres éléments rares dépassant largement les ressources terrestres.
Aux etats unis plusieurs jeunes start-up se sont lancés dans ce bon filon la société planetary les sources compte parmi ses investisseurs le cofondateur de google où le cinéaste james cameron, elle lançait en 2012 son premier clip promotionnel vantant un projet fou. Planetary ressources veut rendre accessibles ses ressources naturelles en faisant de l’extraction minière sur les astéroïdes proche de la terre installer des mines sur un astéroïde pour en exploiter le métal et le commercialiser sur terre cette entreprise n’est pas la seule à y penser, elle compte une principale concurrente deep space nine du stress. Elle a été créée début 2013 par un ancien astronomes et ses locaux côtoie le campus technologique de la nasa en californie une dizaine d’ingénieurs travaillent sur ces projets faramineux parmi eux daniel faveur responsable du développement des futures missions. Ce sera vraiment business incroyable la raison à cela, c’est que les ressources qu’on peut trouver sur ces astéroïdes représente plus de matière que tout ce qui a déjà été exploitée à présent la surface de la terre sincèrement une fois que les infrastructures pour y accéder seront construites, il y aura un énorme boum tout ce marché va faire des gens millionnaire et même les premiers trios nerfs ce qu’on va faire, c’est choisir certaine classe d’objets ceux qui possèdent des matériaux qu’on recherche mais aussi ceux qui sont le plus près de la terre et donc plus accessible et plus économique.
L’exploitation des ressources contenues dans un km cube d’astéroïdes pourraient rapporter cinq mille milliards de dollars un marché immense s’offrent à ces sociétés pionnières dans quelques années, elle prévoit d’ailleurs de lancer leurs propres missions spatiales. On doit aller plus loin que les observations que l’on a pour vérifier si la composition correspond à ce que l’on attend et on devra mettre en place de nouveaux modèles en fonction de ce qui s’y trouve et des propriétés des matériaux qui les constituent sur donc le premier objectif de deep space industry’s et de lancer la mission firefly pour aller voir et comprendre ce qu’il ya dessus. Ces petits des sceaux de 30 cm de long seront chargés de repérer les astéroïdes les plus prometteurs dans le voisinage de la terre si cette première étape fonctionne d’autres missions verront le jour. Ensuite, on lancera la mission dragon fly cette fois, il s’agira d’aller prélever des échantillons est d’être capable de ramener des morceaux entiers sur terre par la suite, on travaillera avec des morceaux de plus en plus gros au delà de ça, on pourra passer à la phase d’extraction ni en ramener des milliers de tonnes mais pour que ces astéroïdes devienne le nouvel eldorado tant attendu, il faudra parvenir à dépasser un obstacle de taille le coût exorbitant des missions, il se chiffre en milliards de dollars à l’avenir tout l’enjeu est de minimiser les dépenses liées au décollage depuis la terre.
Ces plans ne sont pas vains pour autant depuis des années les scientifiques rêvent à des maChines toujours plus futuriste qui permettrait de repousser les frontières de l’espace. Pour christophe bonnal experts au cnes s’affranchir de la gravité est un enjeu fondamental pour les futures missions spatiales pour cela l’un des projets phares serait de construire un ascenseur géant une cabine au départ de la surface du globe suspendu un câble flottant dans l’espace. Le concept sépare montrent pas une tour depuis la surface du globe jusqu’à alors mythe au contraire ce qu’on fait, c’est ont placé un gros satellites géostationnaires donc géostationnaire, c’est-à-dire qu’ils semblent fixe par rapport à la terre qui tourne en même temps que la terre donc trente six mille km d’altitude au dessus de l’équateur voilà et à partir de de ce satellite géostationnaire ont fait descendre un câble qui va descendre jusqu’à la surface du globe la surface du globe et on la croche par exemple sur une plateforme pétrolière. Ce câble qui mesurent pas moins de 36 mille km de long est extrêmement lourd à cause de la gravité terrestre qu’il attire vers la surface, ils ne pourraient pas rester tendu en altitude bien longtemps pour éviter qu’il ne tombe un objet suffisamment massif et placés hors de portée de l’attraction de la terre pourrait être utilisé pour faire le contrepoids.
Toute la question aujourd’hui, c’est qu’est ce qu’on met comme contrepoids certains ont proposé de mettre un un petit astéroïde par exemple comme contrepoids de manière à garantir que le centre de gravité de l’ascenseur social soit au vélodrome donc au fur et à mesure qu’on monte sur ce câble, on va aller de plus en plus vite et il y à une altitude ou des si, on part de cette altitude là, on est éjecté vers la lune et une autre altitude ou si, on part de là, on éjecté vers mars l’autre vers la ceinture d’astéroïdes et autres dans quelque part, c’est un rêve un petit peu utopique mais, tu es un rêve de porte ouverte vers l’espace. Dont plusieurs décennies peut-être cet ascenseur pourrait offrir une multitude de nouvelles possibilités envoyé du matériel dans l’espace et rendre viable l’exploitation des minerais sur les astéroïdes une autre étape fondamentale de la conquête spatiale serait de transporter des hommes jusqu’à ces corps lointain ce rêve est déjà à portée de main de la première puissance du monde. Au Sénégal. Aujourd’hui l’ agence spatiale américaine a mis au point un scénario bien huilé pour que des hommes puissent fouler le sol d’un de ces objets d’ici 2025 la mission comprendra plusieurs étapes.
L’idée serait de capturer un petit astéroïde dont, on parle de 7 ou 8 mètres de diamètre l’enfermer dans une espèce de filet faire toute une trajectoire est extrêmement complète pour l’emmener à proximité vers chez, nous typiquement autour de la lune là, il pourra y avoir une mission un vol habité avec des hommes qui ré explorer qui réétudier le les stéroïdes in situ un vaisseau qui prendrait dans son filet un astéroïde pour les tracter jusqu’à un point donné un tel projet semble tout à fait réalisable pour ce spécialiste la mission en, elle même est extrêmement ambitieuse parce que extrêmement complexe mais ne s’appuie que sur des technologies dont, on dispose déjà aujourd’hui un ces deux là le lanceur lourd sls est en cours de développement en ce moment comme premier vol prévu, je crois en 2019 la capture de l’astéroïde proprement dit est un peu complète mais fait appel que à des techniques qui sont déjà connus donc, il n’ya pas réellement de difficultés autres que financières et décisionnel et politique comme d’habitude. Déjà des sessions d’entraînement en apesanteur sont organisés pour préparer les futurs astronautes à des conditions qui ne ressembleront à au cumul des températures extrêmes une force de gravité proches de zéro et des dizaines de mètres cubes de roche à explorer. Si cette mission voyait le jour ce serait une toute nouvelle ère de la conquête spatiale qui s’offriraient au monde entier. En fonction de ce qu’on arrivera à trouver sur les astéroïdes au fur et à mesure qu’on balaie les explorer, on pourra imaginer des scénarios le permettant de se servir des ressources de ces astéroïdes peut-être qu’on peut récupérer de l’oxygène de l’hydrogène doit faire défaire des carburant pour fusées par exemple donc là serait, on pourrait imaginer de se servir des astéroïdes comme point intermédiaire vers des missions beaucoup plus lointaine et sur lequel, on pourrait faire le plein ni plus ni moins, c’est crédible, c’est pas demain.
Dans le futur les astéroïdes seront de véritables tremplins pour les missions spatiales, il pourrait fournir un ravitaillement au vaisseau en route vers des contrées lointaines de l’espace et combler les carences minérales de la terre grâce à leurs abondantes richesses avec tout ce qu’on peut trouver sur ces roches du carburant du métal et de l’oxygène, on pourrait changer l’économie et faire du business dans l’espace mais au delà des promesses ces objets suscite encore des sentiments contradictoires une partie de la communauté scientifique continue de les considérer comme une menace mortelle libérable ça, vous pouvez avoir des objets plutôt petit de 50 à 100 mètres tout au plus qui peuvent avoir des effets catastrophiques s’il tombe sur une ville. Environ 430 géocroiseurs sont connus et pourrait potentiellement frapper la terre dans les 100 prochaines années. Aujourd’hui malgré une surveillance accrue des astéroïdes le risque zéro n’existe pas. Mais grâce aux scénarios les plus fous mis au point dans les agences spatiales, il est désormais possible d’imaginer en réchapper sm ans et une démonstration pour prouver que, nous pouvons le faire parce que le jour où cela se présentera vraiment, il faut être sûr que toutes les technologies seront prêts les nouvelles connaissances et les progrès technologiques éloigne chaque jour un peu plus le danger mais qu’il s’agisse de dérouter des astéroïdes ou de les exploiter la finalité de toutes les futures missions soulève aussi de nombreuses questions.
Une déviation serait, elle dénuée de risques ou fixeront, nous les limites de l’exploration de ces objets. Demain les états les agences spatiales et les sociétés privées lancer dans cette nouvelle conquête pourrait se disputer ces cailloux très convoité verrons, nous un jour de nouvelles frontières entre les nations se dessiner dans l’espace. Ce sont ces enjeux éthiques économiques et technologiques qu’il faudra dépasser à l’avenir pour faire de ces astres terrifiant le nouveau graal. D oui.
Et où.