Comment l’alimentation influence notre Cerveau

Impossible d’y échapper cette nourriture abondante trop sucrés plein de mauvais gras, nous serbe, elle est partout et depuis des décennies le corps encaisse mal ces nouvelles habitudes alimentaires. Mais qu’en est, il du cerveau notre santé mentale nos humeurs et nos capacités cérébrales sont, elles aussi à la merci d’un mauvais coup de fourche à 1 sec la malbouffe dégrossir mais la science, nous dit désormais qu’elle pourrait aussi faire rétrécir nos services attachez vos serviettes les scientifiques passent à table. Une alimentation riche en gras et en sucre conduit à des modifications des parties du cerveau utilisé pour la mémoire, c’est un domaine de recherche récents une science 9 qui met au jour une nouvelle facette de la nutrition. Une consommation importante de matières grasses et de sucres reprogramme le cerveau ce qui, vous passe par la tête dépend aussi de ce que, vous mettez dans votre assiette.
Tout commence dès les premiers repas avant même la naissance. Le cerveau se construit pendant la grossesse son fonctionnement plus tard dépend de la manière dont, il aura été nourris et de ce que la mère aura avalé pendant neuf mois. Les conséquences d’une mauvaise alimentation sur la santé de l’enfant pendant la gestation sont connus depuis longtemps. Mais en Australie ce sont les répercussions sur le fonctionnement du cerveau qui préoccupent les scientifiques aujourd’hui.
Feliz jacquat professeur à l’université de melbourne est l’une des meilleures spécialistes du lien entre nutrition et cerveau, elle a examiné le comportement de milliers d’enfants après avoir suivi les habitudes alimentaires de leur mère au cours d’une vaste étude qui incluait 23 mille femmes enceintes. Nous avons mesuré la quantité de junk food de nourritures transformées qu’elles ont mangé mais aussi leur consommation de nourriture plus saine riche en nutriments et en fibres puis, nous avons regardé le comportement émotionnel de leurs enfants sur les cinq premières années de leur vie évidemment, nous avons pris en compte les billets liés à l’éducation les revenus et la santé mentale des parents, on a constaté, il c’était flagrant que les maires dont l’alimentation pendant la grossesse se résumer à des produits transformés des boissons sucrées des snacks salés avait ensuite des enfants plus susceptible d’être agressif colérique et capricieux. Cette corrélation inquiétante suggère que l’alimentation de la mère impact la santé psychique de l’enfant cela reste à démontrer sur le plan biologique en tout cas feliz jacques à, elle en est convaincu. Cette étude norvégienne, nous a aussi permis de découvrir que l’alimentation de l’enfant compte est autant que celle de la mère haut de malbouffe et trop peu d’aliments sains génère plus de comportement colérique et agressif mais aussi plus de tristesse d’anxiété d’inquiétude et de cauchemars.


Depuis les conclusions du professeur jacques a ont été confirmés par des études menées en Espagne aux pays bas et au Canada, il existe un lien entre la qualité de l’alimentation et les problèmes d’humeur chez les enfants mais quelle en est la nature de quelle façon la nourriture vient-elle interférer avec le fonctionnement des neurones. Les excès de gras et de sucre sont désormais dans le collimateur des scientifiques qui travaillent sur le cerveau les excès mais aussi les carences la nourriture transformée la junk food souvent vides de nutriments n’apporte pas tous ceux dont le corps est surtout les neurones ont besoin. Dans ce laboratoire de l’université de bordeaux les scientifiques étudient les conséquence des carences alimentaires sur le cerveau des souris. Cette expérience sert à mesurer l’anxiété l’animal a le choix explorez la partie éclairée ou bien se terrer dans l’ombre une souris normales prend toujours le temps d’examiner la zone éclairée.
Mais celle ci a été privée de mes gars 3 pendant sa croissance les oméga 3, c’est ce bon gras surtout connu pour ses bienfaits sur le cœur et les artères au lieu d’explorer l’environnement la souris se réfugie dans un recoin sombre pour ne plus en sortir, elle est stressée angoissée. L’expérience a été reproduite de nombreuses fois sur des dizaines de souris pour les chercheurs cette étrange comportement s’explique simplement sans oméga 3 pour se construire le cerveau ne fonctionne pas normalement car notre matière grise est à 90% composé de Grèce qu’il ne sait pas fabriquer lui même. Le cerveau, c’est l’organe après le tissu adipeux le plus riche en acides gras polyinsaturés qu’on appelle aussi au moins quatre ans donc ces oméga 3, ils sont indispensables, c’est à dire que comme l’organisme ne peut pas les fabriquer, il faut qu’on les mange donc, on va les trouver dans l’alimentation les poissons gras les abat les huiles végétales les graines comme les noix ou les amendes ont longtemps été les principales sources d’oméga 3 pour l’homme des aliments qui se sont raréfiés dans la cuisine des pays industrialisés. Alors sophie l’aillet a voulu aller plus loin et comprendre ce qui cloche dans le cerveau de ces souris anxieuse qu’on a privé d’oméga 3, elle a examiné leurs neurones de très près et sous le microscope des anoMalies apparaissent clairement ici les neurones ont une arborisation, c’est à dire tous ses prolongements qui réduite en situation de carence alimentaire en oméga 3 à un niveau plus précis, on voit que la connexion entre les neurones qui représentait par ces petites protubérances ses synapses sont également diminué et ceci traduit qu’il y a un impact sur la connectivité entre les neurones dans le cerveau de ces souris carencée en oméga 3 sont oméga 3 pour se développer les neurones aurait donc du mal à communiquer entre eux car la structure même des cellules et modifier les oméga 3 que l’on conserve rentrer dans le cerveau et ses incorporés dans les membranes des neurones et lorsqu’il s’incorpore, ils vont donner une flexibilité à cette membrane des neurones plus importantes et permettent une meilleure connexion de ses neurones entre eux la quantité d’oméga 3 qu’ils pénètrent dans le cerveau est crucial pour rendre les cellules cérébrales plus efficace car lorsque ces acides gras s’incorpore aux membranes, il en améliore les propriétés électriques dans les neurones riche en oméga 3 le signal se propage plus vite le réseau est plus efficace privé le cerveau d’oméga 3, c’est donc prendre le risque qu’il fonctionne moins bien la population générale et 45 en oméga 3 en a pas, on a des apports insuffisants en 2004 a donc, c’est important d’y veiller de faire attention surtout dans les périodes particulières comme la période développementale qu’est cette période où les oméga-3 s’incorpore massivement dans le cerveau également l’adolescence parce que l’adolescence est une période particulière de changements alimentaires et puis également au cours du vieillissement ou l’incorporation dans le cerveau des oméga 3 a tendance à être moins efficace donc, il faut augmenter la prise oméga 3.


Première règle pour qu’un cerveau tourne à plein régime donc éviter les carences les encore faut-il que les bons nutriments soit accessible une alimentation variée soit disponible que se passe-t-il pour les neurones quand les repas sont pauvres et surtout toujours les mêmes. Le grand hamster qui a longtemps prospéré ici dans la plaine d’alsace en fait aujourd’hui la douloureuse expérience. Depuis les années 60, on observe un déclin de cette population de hamster qui est au bord de l’extinction aujourd’hui et en même temps ce qu’on a vu, c’est une augmentation de la surface agricole cultivée envahissent carolina bolt s’est donc demandé si l’effondrement de la population était lié à la surabondance soudaine de maïs, elle a donc fait une expérience de laboratoire en nourrissant le hamster exclusivement avec cette céréale. On a observé pendant la reproduction des troubles du comportement chez les femelles qui se traduisait par une hyper agressivité une hypersensibilité dès qu’il y avait un bruit dans la pièce.
Et surtout ce à quoi, on s’attendait pas, c’est que ces femelles ont dévoré leur petit dès le premier jour après leur naissance et ce comportement était observée chez plus de 80% des femelles un piètre régime alimentaire suffit donc à faire glisser le hamster dans une folie meurtrière en cause une simple vitamine c une carence en vitamine b3 qui à l’origine de ce comportement anormal puisque lorsque, nous les avons supplémenter en vitamine b3 en plus de leur régime à base de maïs, elles ont retrouvé un comportement tout à fait normal et elles se sont mises à allaiter leur petit et à les élever comme des femelles nourris avec un régime diversifiée. La mésaventure du hamster à quelque chose d’inquiétant un régime carencé déséquilibré pourrait-il déclencher chez, nous aussi de l’agressivité des réactions violentes. Les archives de la dernière guerre en hollande, on fournit aux scientifiques l’occasion d’étudier cette question à l’époque et privations alimentaires ont eu de lourdes conséquences sur les comportements de toute une génération. Pendant la deuxième guerre mondiale, il y à une famine aux pays bas et pendant cette période des femmes enceintes ayant souffert de la faim ont donné naissance à des enfants qui plus tard vers 18 19 ans ont montré des troubles de sociabilité plus important que les gens du même âge né à une autre époque.
Impulsivité agressivité et violations récurrentes de la loi cette génération a été particulièrement marquée depuis de nombreux travaux établissent un lien entre violence et qualité de l’alimentation au quotidien. Ap halberg et docteur en psychologie et conseiller politique au ministère de la justice sa spécialité nutrition et criminalité, il est convaincu qu enrichir la nourriture en vitamines acides gras et minéraux peut réduire l’aggressivité. Difficile de tester cette hypothèse dans la vraie vie car beaucoup de facteurs et de circonstances peuvent influencer nos comportements nos pulsions afin d’étudier l’alimentation dans un contexte quasi idéale sans l’ influence de nombreux paramètres, il a choisi la prison à mellberg a donc lancé une expérience pour laquelle 221 détenus se sont portés volontaires. Ici aux pays bas, nous avons mené une étude sur de jeunes détenus dans huit prisons différentes dans trois mois, nous leur avons donné des suppléments de vitamines minéraux et acides gras puis, nous avons regardé les faits sur leur comportement, nous l’avons mesurée de deux manières différentes d’abord, nous avons demandé directement détenues à quel point, il se sentait agressif puis, nous avons demandé aux surveillants leur point de vue sur la question mais surtout, nous avons regardé le registre des incidents le nombre de fois où les détenus étaient punis et on a vu que les placement à l’isolément avait grandement baissé.
Dans le groupe de détenus dont les repas ont été améliorés le nombre d’incidents a été réduit d’un tiers des études équivalente mené dans les prisons britanniques et Australiennes arrive à la même conclusion minéraux oméga 3 et vitamine a ajouté comme complément alimentaire réduisent les comportements violents. Étape suivante, c’est de tester si nos découvertes scientifiques peuvent être mises en pratique, nous avons plusieurs projets avec l’administration pénitentiaire, nous verrons, c’est une modification de l’alimentation peut être envisagé comme un moyen de réguler l’agressivité ce que, nous ingérons a donc le pouvoir de changer vos humeurs de stimuler certaines pulsions. Mais le contenu de l’assiette pourrait-il aussi influencer nos décisions celle que, nous croyons prendre le plus librement du monde. Quand, on demande aux gens s’ils pensent que la nourriture ce qu’il mange un impact sur la santé la plupart répondent oui mais lorsqu’on leur demande si l’alimentation peut aussi influencer les pensées les décisions très peu de gens sont prêts à croire que, c’est le carnet pourtant dans le très sérieux institut de psychologie de l’université de lübeck en Allemagne le professeur so young park en a pour la première fois apporter la preuve ces travaux ont révélé le mécanisme par lequel la nourriture pouvait influencer nos pensées et pour cela la chercheuse a élaboré une expérience plutôt original imaginez que, vous deviez résoudre le dilemme suivant l’argent posé sur la table est à partager en deux hommes mais, c’est votre partenaire de jeu un inconnu qui décide de la répartition, je te donne les deux euros et j’en garde de 8 pour moi si, vous acceptez cette offre injuste, vous repartez avec un peu d’argent mais beaucoup moins que lui si, vous refusez personne ne gagne rien alors que feriez, vous vous accepté l’offre et prenez les deux euros quitte à, vous sentir floués où, vous refusez et vous repartez les poches vides mais gardez la tête haute eh bien, il s’avère que prendre ou ne pas prendre l’argent dépend d’une conditions surprenantes ce que, vous venez d’avaler.
Nous, vous avons préparé un petit déjeuner la seule consigne à respecter, c’est de tout manger, je reviens plus tard pour la partie comportementale bon appétit. Dans le cadre de cette étude, nous avons suivi 24 personnes qui sont venus deux fois au laboratoire pour prendre deux petits déjeuners différents, nous avons constaté qu’une même personne prenait des décisions complètement différente en fonction de ce qu’elles avaient mangé le matin pour le cobaye les deux petits déjeuners ont l’air identique en réalité l’un est beaucoup plus protéines et que l’autre la proportion de protéines par rapport au sucre et le seul paramètre qui change quelques heures après le repas le cobaye passe alors plusieurs tests sur un ordinateur aujourd’hui la tendance à accepter l’offre son intérêt l’emportent sur son agacement, il partira avec un peu d’argent en poche. La semaine passée, ils avaient surtout refuser et n’avait presque rien gagné le sujet ayant consommé un petit les jeunes et plus riche en protéines le matin s’est montré tolérant aux offres un juge al’inverse le sujet ayant consommé un petit déjeuner riche en glucides s’est montré plus intransigeant devant les offres injuste ni bhl en moyenne le sujet quand, il a eu peu de protéines rejette les offres injuste deux fois plus souvent mais comment expliquer un résultat aussi surprenant pour comprendre et apporter une preuve biologique à cette observation les scientifiques ont procédé à des analyses sanguines, nous enverrons le sens au laboratoire pour analyse, on va mesurer le taux d’hormones et d’acides aminés pour les hormones, on s’intéresse à l’insuline au cortisol l’adrénaline et là s’était achevée et pour les acides aminés au tryptophane et à la tyrosine. Dans cette liste le plus important, c’est la tyrosine, c’est un acide aminé qui entre dans la composition d’une protéine très importante pour le fonctionnement du cerveau la dopamine cette molécule assure la communication entre les neurones impliqués dans la motivation et la prise de risque.
Les résultats des analyses montrent que les sujets qui présente un taux plus élevé de tyrosine dans le sang sont ceux qui acceptent plus facilement l’offre inéquitable, nous supposons donc que l’augmentation de tyrosine dans le sang augmente la quantité de dopamine dans le cerveau qui à son tour songe le comportement autrement dit en quelques heures ce que, nous mangeons modifierait subtilement la chimie du cerveau et donc la communication entre les neurones suffisamment pour orienter certaines de nos décisions à l’institut de psychologie de lübeck les expériences poursuivre pour confirmer ce résultat car, il s’agit d’une première et les implications sont nombreuses dans la mesure où, nous mangeons trois fois par jour chaque jour, nous réalisons que la nourriture possède un immense pouvoir celui de modifier et de modeler l’homme, il est donc indispensable de réfléchir à la manière dont, nous pouvons, nous servir de l’alimentation pour favoriser notre bien-être ou optimiser notre état mental. Entre les carences alimentaires qui ramollissent le cerveau perturbe les humeurs et le menu qui interfèrent avec les décisions du quotidien, il est de plus en plus clair que l’alimentation joue un rôle prépondérant dans notre vie psychique. Mais qu’en est, il alors de la malbouffe dégoulinante de sucre et de mauvaises graisses qu’arriverait-il si, nous ne mangions plus que cela. C’est l’objet des recherches menées ici en Australie à l’université de sydney.
Margaret morris dirige le seul laboratoire au monde où les rats sont nourris à la malbouffe. Celle que, vous trouvez dans les supermarchés et quand, vous sert dans les fast-foods beaumarchais. Pour nos expériences, nous utilisons ce que tout le monde mange en occident, on donne à nora des quiches des frites des gâteaux et des biscuits cette nourriture pas cher et tout préparé, on reproduit les habitudes alimentaires du monde occidental. Première conséquence le rat double ses rations alimentaires l’animal n’est jamais rassasié mais ce n’est pas le plus surprenant.
Notre sujet de recherche principal concerne l’impact de cette alimentation sur la mémoire, nous pouvons mesurer facilement grâce au test de la reconnaissance de position des objets. Pour ce test la chercheuse place des objets dans l’environnement d’art à celui ci vient immédiatement les examiner car les rongeurs sont très curieux par nature une fois que l’animal a terminé son exploration et mémoriser son environnement, il est momentanément mis à l’écart puis, on remet l’animal en présence du même objet que l’on a changé de place. À son retour le rapace plus de temps à examiner l’objet qui a changé de place car l’autre, il le connaît déjà, il est gravé dans sa mémoire. Les rats suralimenté eux se comporte différemment, on a observé que les animaux qui mangent très gras très sucrées ont du mal à se rendre compte à se rappeler que l’objet a été déplacé contrairement aux rats qui ont mangé sainement ce qu’ils mangent gras ou sucrés passe autant de temps à explorer les deux objets ce qui trahit une altération de la mémoire spatiale les rassure alimenter ont une mémoire spatiale abîmé mais aussi d’autres dysfonctionnements qui sonne comme un signal d’alarmé pour les scientifiques.
Ils trahissent une altération de l’hippocampe une petite région nichée au cœur du cerveau indispensable à l’apprentissage et à la consolidation des souvenirs et les dernières études montrent que chez l’homme une alimentation trop riche interfèrent aussi avec l’hippocampe. On a par exemple mis en évidence qu’il existait un lien entre l’alimentation et la taille de l’ipo quand mais aussi avec celle de la matière grise ou de la matière blanche des études d’intervention commence aussi à sortir, elle montre que quatre jours d’un régime à base de malbouffe suffisent à altérer les fonctions cognitives qui dépendent de l’hippocampe notre mémoire nos capacités intellectuelles sont, elles vraiment menacé par nos nouvelles habitudes alimentaires, il est encore trop tôt pour être catégorique. Mais les indices s’accumulent et inquiète les scientifiques. Margaret morris cherche désormais à comprendre comment une nourriture trop riche perturbe le cerveau de ces rats au point d’en affecter l’efficacité.
Une hypothèse est en train de s’imposer manger trop de gras trop de sucre déclenche une réaction inflammatoire et celle ci se propagerait aux neurones ces aliments entraîne une réaction inflammatoire dans le corps ce mécanisme est bien connu chez les personnes obèses mais, il semblerait que ce soit aussi une réaction aiguë, on a constaté que les niveaux de molécules inflammatoires augmente en fonction de l’alimentation. Une alimentation trop riche des boussoles le système immunitaire. Ils s’affolent et déclenché une réaction inflammatoire en particulier dans les tissus graisseux nos masses grasses libère des molécules qui propagent ensuite cette inflammation dans tout le corps, on pensait les neurones épargnée par le phénomène bien à l’abri derrière la barrière hémato-encéphalique cette membrane qui entoure les vaisseaux sanguins et normalement protège le cerveau. L’augmentation de l’inflammation dans le corps se propagerait au cerveau la raison en est que la barrière hémato-encéphalique qui protège normalement le cerveau des molécules inflammatoires peut-être détériorés par l’alimentation et devenir poreuse des fuites qui laisserais passer ces molécules chez le rat en réaction à la nourriture, on a observé des changements dans les niveaux de molécules inflammatoires à l’intérieur du cerveau et ceux ci étaient corrélées à la perte de mémoire.
L’inflammation qui s’infiltrent dans les méninges déclencherait alors un phénomène particulièrement surprenant dans son laboratoire sophie layé vient de montrer chez des souris suralimenté que certaines cellules immunitaires du cerveau les cellules microgliales se met à dévorer les neurones cellules microgliales sein du cerveau sont importantes parce qu’elles peuvent manger grignoter les neurones qui sont morts or lorsqu’elles sont des réguliers et en particulier en situation de nutrition déséquilibrée, elle se met à manger des neurones qui sont vivants et donc de fait en consommant de façon excessive ces neurones finalement, elles vont détruire ou en tout cas participer à la destruction des réseaux neuronaux et de neurones qui sont vivants et qui devrait être fonctionnel la réaction des cellules microbial a été filmée in vitro ce sont, elles que l’on voit s’agiter sur ces images en rouge apparaissent les fragments de neurones qu’elle ingurgite chez une souris obèses l’activité devient frénétique ce phénomène au cœur des neurones est aujourd’hui suspecté de nuire significativement au bon fonctionnement du cerveau cela fait 30 ans qu’on dit aux gens ne mangeait pas ça, vous allez faire une crise cardiaque, vous allez avoir un cancer ou devenir diabétique et ça n’a rien changé aux comportements alimentaires, on espère que si les consommateurs comprennent que ce qu’ils avalent est vraiment important pour la santé de leur cerveau et celui de leurs enfants cela aura un impact plus profond sur leurs choix alimentaires prendre conscience que certaines habitudes alimentaires nistos cerveau est une chose mais comment résister aux tentations les envies sont souvent les plus fortes la malbouffe surtout le sucre le glucose, nous pousse sans cesse sur la mauvaise pente le sucre accusé de manipulations de mener nos neurones par le bout du nez. Microscope mini manipulateur et enregistreur ultrasensible xavier fioramonti est aux commandes d’une maChine capable d’enregistrer l’activité électrique d’un seul neurone le principe est simple une tranche de cerveaux de souris baigne dans un liquide qui le maintient en vie et méticuleusement le chercheur approche une électrode l’opération est particulièrement délicate ici, je descends la pipe est dans la tranche de cerveau et maintenant, on va approcher cette pipe est d’enregistrement à proximité d’une rhône jusqu’à établir un contact est ici voilà ça y est, on a établi un contact et maintenant, on va pouvoir mesurer l’activité électrique du neurone. Épique vers le haut que l’on voit sont des potentiels d’action, c’est de cette manière que les neurones code de l’information dans le cerveau le temps qui s’écoule entre chaque pic constitue le message envoyé par le neurone, nous maintenant, on va augmenter la concentration de glucose dans le bel mais, on va voir si cette cellule, elle répond à cette augmentation de la concentration en glucose et comme, on peut voir ici cette cellule en réponse à l’augmentation de la concentration du cause d’une activité électrique est augmentée, il ya plus de potentiel d’action qu’on pouvait le voir ici avant l’augmentation la concentration de glucose ici le signal est celui d’une seule cellule dans le cerveau et neurones sont tous connectés les uns aux autres les scientifiques suspecte donc le glucose d’avoir la capacité de modifier l’activité de zones cérébrales entière celle qui contrôle les émotions le plaisir. Est-ce ainsi que le sucre assure son emprise sur notre volonté ce n’est pour l’instant qu’une hypothèse mais l’addiction la dépendance au sucre fait aujourd’hui l’objet d’une recherche intense dans les laboratoires et ce qui apparaît de plus en plus évident, c’est que le pouvoir du sucre s’apparente à celui d’une drogue.
Serge ahmed a été un des premiers à en apporter la preuve avec une expérience très simple, il a d’abord élever des rats en leur donnant de la cocaïne et du sucre 1. Puis après des semaines de ce double régime, il a confronté les animaux à un choix. Donc là, nous avons la situation dans laquelle l’animal a le choix entre un levier qui est connecté une seringue qui contient une drôle dans solution est donc la drogue en question ces drogues dures comme la cocaïne et l’héroïne et à gauche un levier qui lui permet de contrôler un autre sort et qui contient une boisson sucrée et là, on voit que l’animal fait le choix de la boisson sucrée les races tourner quatre fois plus souvent vers l’eau sucrée que vers la drogue. Pas d’overdose avec le glucose mais l’envié irrépressible et bien là.
Dans cette expérience très simplement démontre que le sucre a un potentiel addictif plus important que, nous l’avions imaginé jusqu’à présent et peut-être même plus important que celui de drogues dures comme la cocaïne et l’héroïne. Aujourd’hui, on vit dans un environnement alimentaire qui est un peu devenu fou dans lequel, on va retrouver du sud dans tout un tas d’aliments donc bien sûr dans des aliments dans lesquels, on s’y attend comme par exemple les boissons sucrées mais, on va retrouver également du sucre dans des aliments qui n’ont pas vocation à être sucrée comme par exemple le jambon ou la soupe, on pourrait citer d’autres exemples et rajouter du sucre dans ses aliments là va justement contribué au fait qu’on va rendre des gens accros à leur insu. Alors sommes, nous vraiment tous drogués à la barre chocolatée et au sucre dissimulés dans la plupart des produits de supermarché son pouvoir addictif si puissant chez le rat les t-il tout autant chez l’homme. L’ influence de la nourriture sucrée sur le cerveau humain est justement à l’étude ici à l’institut de recherche de l’orégon.


Ce programme de recherche a montré que la consommation habituelle d’aliments riches en énergie alter l’activité cérébrale de la même façon que la consommation de drogue. Eric staal a recruté une centaine d’étudiants dont la moitié avait l’habitude de s’empiffrer de crème glacée tandis que l’autre n’en mangeait jamais tous sont venus au laboratoire pour siroter un milkshake à l’intérieur d’une maChine irm et livrer le secret de leur activité cérébrale. Aujourd’hui, on va, vous donner du milkshake au chocolat et enregistrer l’activité de votre cerveau au moment où, vous avalez le milkshake et juste avant, il s’agit d’étudier les conséquences neuronal de la consommation d’aliments très caloriques. C’est très simple, vous allez boire du milkshake et vous aurez juste à rester immobile après l’avoir gardé en bouche 5 secondes, vous pourrez la vallée, on répétera cette expérience plusieurs fois grâce à un simple tuyau le sujet sirote le milkshake sans bouger la tête.
On a découvert que chez les gens qui n’ont pas l’habitude de manger de la crème glacée le circuit de la récompense s’activent facilement, ils s’allument de manière très forte en revanche chez ceux qui mangent souvent de la crème glacée la réaction est différente, il n’y a pratiquement aucune activation cela montre que la consommation régulière d’aliments très caloriques réduit le plaisir que l’on ressent lorsqu’on en mange. Le circuit de la récompense est une région cérébrale qui contrôle la sensation de plaisir, elle est particulièrement sensible à la consommation de sucre mais trop en manger finit par atténuer sa réactivité à doser galles le plaisir ressenti s’en trouvent réduits ce qui est intéressant, c’est que ceux qui consomment de la cocaïne ou d’autres drogues très régulièrement présente une tendance très similaires, ils doivent augmenter leur consommation pour ressentir le même plaisir en cause la diminution de la réaction du circuit de la récompense lorsqu’ils consomment trop de ce qui leur procure du plaisir. Autrement dit, il en faut toujours plus pour avoir sa dose comme chez le rat le sucre agirait donc sur notre cerveau à la manière d’une robe son pouvoir addictif est, il pour autant aussi puissant chez l’homme la question divise encore la communauté scientifique mais l’expérience d’eric staal a révélé un autre effets plus subtils et peut-être plus pernicieux encore le cerveau après un régime trop riches en sucre devient hyper sensible aux images de nourriture. -, vous mangez de crème glacée et moi votre circuit de la récompense réagi en revanche, ils s’allument beaucoup plus fort qu’en, vous percevez une image qui annonce que, vous allez peut-être en danger le circuit s’emballe quand, vous voyez un magasin de crème glacée en voiture ou si, vous voyez une publicité pour de la glace à la télé et il s’active bien plus chez ceux qui consomment souvent de la crème glacée que chez ceux qui n’en mangent jamais, c’est ce mécanisme qui incite à manger sans avoir faim et qui est à l’origine de l’obésité et de tous les problèmes de santé qui vont avec.
L’ influence directe de la nourriture sur notre cerveau joue donc un rôle crucial dans ce que, nous choisissons de manger chaque jour le comportement alimentaire s’avère être un phénomène extrêmement complexe les enjeux de santé publique pousse les scientifiques a étudié tous les mécanismes qui président au choix que, nous faisons au quotidien. Que se passe-t-il vraiment dans le cerveau au moment de prendre un dessert plutôt qu’une entrée un poisson plutôt qu’une viande qui tire vraiment les ficelles. Le laboratoire de carlos ribeiro est à la pointe de la recherche sur les choix alimentaires. Ce que, nous voulons découvrir ce sont tous les composants et gênent les molécules les neurones qui gouvernent nos choix alimentaires et pour cela, nous avons besoin de faire des études très fine.
La simplicité de son modèle la mouche permet d’explorer de nouvelles voies de nouvelles hypothèses pour comprendre le comportement alimentaire de la mouche carlos ribeiro vient de mettre au point une maChine qui permet de suivre dans les moindres détails les choix que fait l’insecte quand, ils passent à table lorsque la mouche touche la nourriture, on peut le voir avec son capteur, il s’agit du même que celui utilisé dans une tablette ou un téléphone tactile là, on ne détecte pas un doigt mais le contact avec la nourriture ce qui, nous permet d’analyser de manière précise le choix de la mouche entre protéines et sucre mais aussi comment, elle mange en quelle quantité à quelle vitesse à quelle fréquence, on peut vraiment disséquer tous les détails de ces décisions contrôlée par le cerveau. Grâce à cette technique carlos a prouvé que ce qui oriente le choix alimentaires ce sont d’abord les carences naturellement les mouches privé de protéines préfère la nourriture riche en protéine les en regardant de plus près, il a observé que ce n’est pas toujours le cas. On s’est rendu compte que certaines mouches, je n’avais jamais d’attIrance pour les protéines donc cherché à comprendre pourquoi et on a découvert que l’intestin des mouches qui ne s’intéressait pas aux protéines étaient colonisés par des bactéries après avoir réalisé de nombreuses expériences, on a montré qu’il existait deux bactéries spécifiques qui inhibe l’appétit pour les protéines ces deux bactéries ont donc un impact très important sur l’envié de protéines chez les moches. Les mouches au moment de choisir leur alimentation sont donc influencé par les bactéries présentes dans leurs intestins cette découverte inattendue soulève évidemment une question importante les bactéries de notre propre flore intestinale ce que les scientifiques appellent le microbiote sont, elles aussi à la manoeuvre dans notre cerveau joue-t-elle un rôle dans nos préférences alimentaires à l’université de cork en Irlande john cryan est un pionnier dans la recherche sur le microbiote.
Il a réussi à prouver que chez les mammifères aussi les bactéries de l’intestin interviennent dans certains comportements. Lorsque, vous prélevez des bactéries sur des souris anxieuse et que, vous les transplantés à des souris normales le niveau d’anxiété de ces dernières augmentent et vice et versa. Lorsque, vous prenez des bactéries chez des souris sereine, vous pouvez norMaliser le stress des sourds et anxieuse. Les scientifiques commencent même à comprendre comment ces bactéries dialogue avec les neurones.
Ok, on retire les organes et on découvre le nerf vague ici, on jaune, c’est le long air connecter à tous les organes qui descend jusque dans les intestins. C’est vraiment la voie de communication clés entre nos intestins et notre cerveau comme corps avec des collègues canadiens, il y a quelques années, nous avons montré sur la souris que si l’on couple nerf vague tous les effets liés à certaines bactéries disparaissent. Ceci montre bien que le nerf vague est une voie de communication clés entre les intestins et le cerveau or, il nous reste à comprendre ce qu’il se passe exactement dans le cerveau, nous devons découvrir comment les signaux active les zones cérébrales qui contrôle les comportements complexes comme le comportement alimentaire. C’est là dessus qu’on travaille en ce moment l’influencent des bactéries sur nos préférences alimentaires restent donc à démontrer aujourd’hui en revanche, il est établi qu’elles agissent sur l’humeur et l’anxiété les scientifiques considèrent même désormais le microbiote comme une sorte d’intermédiaire un agent de liaison entre la nourriture et notre cerveau.


Le principal facteur qui influence la flore intestinale, c’est la nourriture que, nous consommons et la diversité de l’alimentation est essentiel de notre naissance à notre mort, elle détermine la composition du micro, on commence tout juste à se rendre compte de l’ influence de ce que, nous mangeons sur la composition de nos bactéries et donc de l’importance de notre alimentation dans ce qui se passe dans notre cerveau notre bien être dépend donc entre autres de celui de notre microbiote un bon régime pour notre humeur est un régime qui convient d’abord aux bactéries de nos intestins ce constat a fait naître l’idée de se servir de l’alimentation pour cajoler son cerveau et ménager sa santé mentale et là, c’est le fameux régime méditerranéen qui a séduit les scientifiques le régime méditerranéen est très riche en végétaux beaucoup de verdure beaucoup de légumes mais aussi des fruits un autre élément important les légumineuses comme les haricots les lentilles et les pois chiches également les noix et les graines le poisson est bien sûr l’huile d’olive l’huile d’olive est une composante très importante du régime méditerranéen. On pense que cette variété alimentaire permet une plus grande diversité du microbiote qui vit dans nos intestins le lien entre cette diversité au sein des intestins et une bonne santé a été mise en évidence en. On a réalisé une première étude l’an dernier avec 67 personnes qui souffraient de dépression sévère, ils ont reçu l’aide d’un diététicien pendant trois mois à la fin, on a à nouveau évalué leurs symptômes, on a constaté que l’amélioration de la dépression était corrélée aux changements de l’alimentation ceux qui ont adopté au mieux le régime méditerranéen sont ceux dans les symptômes ont le plus reculé. Mettre la cuisine au service de son cerveau est une idée qui fait son chemin.
Les scientifiques explorent désormais toutes les pistes. Les épices vanté depuis des siècles par la médecine traditionnelle indienne sont désormais étudier dans les laboratoires pour leurs vertus sur le mental. Les fruits rouges nourrissent aussi de grandes attentes les polyphénols qu’ils contiennent ont la capacité de revigorer les neurones sur le déclin. Ces polyphénols en particulier ceux des fruits rouges, il se trouve que lorsqu, on les donne à des souris âgées, on a pu observer que leur déclin cognitif et améliorer, c’est à dire que ces animaux sont protégés vis-à-vis des troubles de la mémoire qu’ils peuvent avoir et ceci, nous a conduit à faire un essai chez l’homme et en l’occurrence une étude très récente qui a été menée chez plus de 200 sujets qui avaient 65 ans et plus et qu’ils étaient sains mais qui ont un déclin normal, on va dire se retrouvent protéger lorsqu’ils consomment des doses importantes de polyphénols les fruits rouges et les épices sont, ils les ingrédients miracles pour des neurones éternellement jeune, il est encore prématuré de le dire la science commence à peine à découvrir les secrets de cette relation inattendue entre l’alimentation et le cerveau le menu idéal pour nos méninges reste largement un mystère aujourd’hui mais un régime diversifiée équilibrée qui boude la nourriture transformer le sucre et qui favorise les fruits et les légumes semble à ce jour la meilleure recette pour préserver au mieux ses facultés mentales.
Ma grand mère disait, tu es ce que, tu manges alors mange bien et la science est en train de montrer à quel point, ils avaient raison. Dans les années à venir, il est fort probable que l’on commence à penser nutrition et médecine personnalisée et à comprendre très clairement comment les aliments interagissent avec le serveur. Si, on limitait les carences est-ce que cela ferait baisser la criminalité trop tôt pour le dire ce qu’on sait, c’est que quand, on fait le pari d’une alimentation saine cela a des effets sur le comportement plus, on mange de barres chocolatées plus, on est sensible aux sollicitations et plus, on mange de barres chocolatées, c’est monstrueux la meilleure chose à faire si, vous avez des enfants, c’est de leur donner une alimentation saine et pas ce genre de merde j’ai dû les raisonner. Millimes.