Coronavirus : la Chine en quarantaine

À pékin cela fait plus d’un mois qu’on n’a plus vraiment de raison de se lever le matin pas vraiment de raison à part pour se précipiter sur les statistiques des victimes de l’épidémie 44 presque quarante cinq mille malades avaient aussi, je suis arrivé en chine comme journaliste en 2007 , je me suis mariée avec le lui une vraie pékinoise, nous avons un fils et nous vivons tous les trois dans une résidence du nord de pékin , je traverse souvent la chine pour mes reportages mais cette fois impossible de bouger un malin et haga jpn autour des villes des barrières se sont dressés partout autour des provinces au tour des quartiers et autour de chaque résidence chez moi des types en uniforme contrôle désormais les entrées et les sorties et c’est partout pareil, c’est tout l’appareil sécuritaire du parti communiste les comités de quartier chargés de contrôler les comportements politiques ou sociaux des habitants qui se sont reconvertis en gendarme spécialisé dans les virus contrôle de température quarantaine obligatoire si , on quitte la ville masque obligatoire les pékinois ont petit à petit disparu de la surface de leur ville confinés par le régime est confiné par la peur aussi alors voilà le seul reportage possible un reportage immobile une chronique du confinement les jours que, nous vivons semble vide mais, ils sont porteurs de tant de questions pour l’avenir de la chine l’une des seules bonnes nouvelles comme , nous vivons ensemble 24 heures sur 24 la solidarité familiale ne s’est jamais aussi bien portée j’arrive même à solliciter mon fils pour donner un coup de main l’eau n’est pas potable au robinet donc, il faut se faire livrer ces bonbonnes presque chaque jour et depuis que notre quartier fermé à toute personne extérieure , il faut aller chercher les bidons, nous mêmes monfils a de la chance la barrière qui condamne désormais l’entrée en bas de chez, nous n’est pas très haute depuis le début de l’épidémie avec lui , on a une nouvelle coquetterie avant de sortir le masque mois le noir et le blanc lulu ça l’ennuie parce qu’elle ne peut plus mettre de rouge à lèvres mais là, on n’a plus vraiment le choix depuis le début de la quarantaine le masque est fortement conseillé en réalité ça veut dire qu’on est obligé de sortir avec sinon se fait arrêter voilà à quoi ressemble la dernière des quatre entrées de notre quartier encore ouverte à un checkpoint et pour passer , on nous a distribué des cartes de sortie , elles sont vérifiées à chaque passage si , on est autorisée, on passe , on pourrait croire qu, il est 5 heures du matin un dimanche à pékin mais non en fait, on est en plein après-midi un vendredi pour aller faire des courses normalement pékin un vendredi ça ressemble plutôt à ça alors même si ça fait du bien de ne plus être les uns sur les autres là, on se sent quand même un peu seul pour ne rien arranger à cette ambiance stressante notre température est contrôlé tous les 300 mètres posé ses appareils sur des dizaines de poignet pas sûr que ce soit une bonne idée dans le centre commercial même histoire pas un chat normalement ici, on fait toujours 30 minutes de queue avant de récupérer notre café mais bon, il ya comme un malaise heureusement que des jeunes occupent encore le terrain de basket pour redonner un peu de vie à tous a d’ailleurs, je me demande comment, ils sont encore autorisés à jouer sans masque , on trouve encore des solutions hydro alcooliques mais, on ne sait pas pour combien de temps à l’entrée du supermarché nouveaux contrôles au moins là, il y a déjà un peu plus de monde en même temps depuis qu’on est en quarantaine l’une de nos seules occupations, c’est de faire la cuisine mais rayons du supermarché sont presque réconfortant presque car tout le monde à pékin a vu défiler sur les réseaux sociaux les images des étals vides de lujan la situation dans le foyer de l’épidémie avec ses milliers de malades est dans toutes les têtes et alimente la peur générale pourtant la situation à pékin n’a rien à voir avec celle de goran , il n’y a qu’une centaine de malades officiellement ce jour là mais la ville est quand même fermé à double tour , je retrouve ma demoiselle lima traductrice dans le métro avant de lui dire bonjour, je connais sa température 32 degrés 1 en surface, nous dit l’écran toutes les entrées du métro sont désormais équipés de ce type de caméra thermique si votre température dépasse le seuil fatidique 37° 3, vous êtes isolé derrière cette barrière en attendant d’être envoyé à l’hôpital dans le métro est évidemment un garde est là pour vérifier que tout le monde porte bien son masque encore faudrait-il qu’il y ait des gens à contrôler car en temps normal le métro pékinois , c’est plutôt ça mais le vrai problème , c’est la pénurie de masques , nous partons à leurs recherches avec mademoiselle dit dit non non là, c’est fermé à les voir devant l’avant garde dit qu’ils sont en rupture de stock bonjour, il vous reste des masques, il me reste deux masques électrique j’espérais voir le seul masque qui lui restent coûte 40 euros , il n’hésite pas à, nous le proposer est-ce que, c’est efficace contre le virus de quel virus, tu parles eh bien le coronavirus l’épidémie quelle que soit la qualité du masque chirurgical que , vous utilisez, vous devez le changer tous les deux jours tous les deux jours oui tous les deux jours pour être sûr d’être bien protégés contre le virus alors qu’avec ce masque électrique a besoin de changer, vous pouvez l’utiliser sans problème pendant deux mois deux mois mais est-ce que, je peux acheter le genre de masque que, vous portez kingdom non non, je n’en ai plus, vous arrivez trop tard aujourd’hui, c’est fini tout est parti, je peux revenir demain et essayer d’en avoir , il n’est normalement, c’est le principe mais, il pouvait venir que demain parce que le nombre de masques à vendre est très limité et comme tous les gens du quartier de san, ils viennent très tôt , ils sont prêts à faire la queue pour en avoir un actuellement tout ce qui concerne l’épidémie est géré par le gouvernement ça veut dire que, c’est rationner les quantités à ventes sont très contrôlés , vous pouvez arrêter de filmer non mais sérieux si, vous arrêtez de films est d’accord l’épidémie rend tout le monde encore plus parano que d’habitude, on retente notre chance quelques blocs plus loin la situation est encore plus décourageantes est-ce que, vous avez des marques sont en rupture de stock n’y en a plus nulle part si, tu veut autre chose , il te le donne sinon, on laisse les portes fermées ici les pharmaciens n’ouvre même plus leurs portes et se cache lorsque, nous tentons de leur poser des questions au bout de quelques tentatives une pharmacienne accepte finalement de, nous donner quelques indications , vous avez encore des masques et sinon quand est-ce que, vous en aurez , on n’a aucune information, on ne sait pas quand, on en recevra d’autres mais comment lutter contre cette épidémie sans masquer la situation est kafkaïenne et explique aussi que la seule solution est d’enfermer tout le monde ou presque , je décide d’aller place tiananmen pour constater la situation au coeur de la ville les trottoirs du centre ville sont fermées alors seule solution faire le tour de la place en vélo au nord de tienanmen la cité interdite des policiers partout pour en interdire l’accès la cité n’a jamais été aussi interdite quelques mètres plus loin john and rail le siège du gouvernement derrière cette porte travaille t vivent les leaders du régime confinés par la peur du virus impossible de s’arrêter à proximité enfin dernier virage le plus impressionnant la plus grande place du monde chargé d’histoire avec le mausolée de mao au milieu totalement déserte voilà la place tiananmen comme, vous ne l’avez jamais vu vu le tournant que prennent les choses en bas de chez moi et dans le centre ville j’étais curieux de voir ce qu’il en était dans les quartiers plus populaires de la banlieue de pékin la mise en quarantaine est, elle la même là bas les entreprises logent leurs ouvriers dans des petites maisons à pièces uniques un modèle de la société ouvrière ont personne n’oserait contredire la parole du régime monsieur chen et chauffeurs et vit dans ses résidences , je les engagés pour la journée pour me les faire visiter rentrer normalement, il faut, vous enregistrer ici, il faut que, je descends de leur expliquer d’accord impossible de pénétrer dans ces quartiers sans laisser passer, nous essayons d’entrer avec la carte du chauffeur, c’est mon laisser-passer pour accéder à mon quartier, on n’est pas les seuls à attendre tout le monde passe au radar de ses gardiens des comités de quartier partout l’appareil du régime communiste est au service de cette vision sécuritaire de la lutte contre le virus les comités d’immeubles et de quartier les branches locales du parti gère la mise en quarantaine des quartiers touchés ce sont eux qui, nous délivre les laissez-passer pour rentrer chez, nous eux qui dénoncent les personnes qui ont de la fièvre qui sortent sans masque tout le monde est contrôlé même ce couple qui habite ici depuis sept ans j’arrive de la province du he bei , je suis revenu pour travailler mais mon entreprise m’a demandé de me mettre en quarantaine au moins pendant sept jours avant de reprendre sept jours oui bonjour j’avais une autorisation pour cette interview, on n’avait pas alors, il faut arrêter la caméra arrêter les caméras tout de suite impossible de rentrer sans les femmes laisser passer, nous tentons une entrée – surveiller bonjour est ce qu’on peut rentrer, vous ne pouvez pas entrer comme ça, je ne sais même pas qui, vous êtes et ce que, vous venez faire ici, on est juste allé voir si, vous voulez rentrer, il faut passer par l’autre porte ici, c’est interdit les chefs sont tous là bas adacore vivre à pékin ces jours ci s’est passé le plus clair de son temps dans des palabres inutiles à des points de contrôle où tout est fait pour ne pas, vous laisser passer notre chauffeur commencent à s’inquiéter, il se demande s’il pourra rentrer chez lui dans une petite maison juste à côté, on va voir si, on peut rentrer par là, c’est le point de contrôle depuis le début de la crise les agents des comités de quartier se sont démultipliés des volontaires comme, il se surnomme même sont venus leur prêter main forte tous unis derrière la nation pour lutter contre le virus en réalité avec ou sans brassard, ils sont payés par la mairie pour s’assurer que tout le monde suit les règles des contrôles sont strictes et les horaires d’entrée de sortie très réglementé curieusement ici, on nous laisse passer quand les portes sont fermées , tu ne peux plus rentrer quoi qu’il arrive moi l’autre jour j’ai dû dormir dehors dans la bâche comme partout les rues les passages sont déserts difficile de trouver quelqu’un pour, nous par les seules personnes à l’horizon cet homme qui n’est pas sortie depuis deux jours là j’ai pris les pommes de terre des nouilles de l’ail du tofu des légumes , je suis allé faire les courses ouais, il faut qu’on achète plus que d’habitude car, nous sommes trois à la maison et ya que moi qui sors, je sors tous les deux trois jours allez merci aussi petit soit ces maisons d’ouvriers tout le monde reste confinée à l’intérieur sans récriminer ordres du régime plus au nord un autre checkpoint, nous arrête cette fois au milieu de la route et les gardes aux cheveux ras sont plutôt nerveux, vous allez, on va juste là bas pour faire demi tour , il faut prendre la température, il faut prendre la température pas besoin, je viens d’être contrôlé sait s’il faut prendre la température , c’est bon, tu peux faire demi tour mais sans la femme d’un des leurs un gars merci , je voudrais que, vous une base militaire est proche, elle doit être protégée à tout prix de l’épidémie comme doivent l’être les dirigeants dans la capitale du pays non quand, je rentre chez moi une drôle de surprise devant la porte , c’est la première fois que, je vois une ambulance dans ma résidence où, il n’y a aucun cas officiel , on nous rassure et nous avons désormais la possibilité de vérifier presque en direct s’il ya des malades dans l’immeuble plusieurs applications proposent de géolocaliser les malades le boisne bleus, c’est, c’est chez moi chez , nous en fait est là autour, c’est des jaunes, c’est là, c’est là, c’est la résidence qu’ils ont trouvé des malades et pas trouvé en fait, c’est déjà mal acquis qui chez eux mais plus le couleurs ces français ça veut dire sept plus récents la ferme chaque petit point rouge représente un cas et dans une société chinoise où chacun est surveillé par ses achats ses déplacements ou la reconnaissance faciale impossible de passer inaperçu la personne qu’ils ont tout est malade qu’il est allé ou un magasin de fruits un magasin petit bistrot donc, c’est 2,3 km de loin moi, je suis là quand , on a pas traversé trois km pour acheter un une bom quoi avec le développement de tous ces nouveaux technique que ça rend vraiment très pratiquants pour laver tous les jours de mai mais quand même ça fait peur quand même , c’est dont le centre ville de pékin que les applications recense le plus de malades la grande avenue juanqui jean est déserte , c’est un peu les champs elysées pékinois d’habitude, on y croise une foule admirant les grands magasins aujourd’hui les écrans ne diffusent plus de publicité mais des messages de prévention contre le virus au milieu de l’avenue le marché où l’on pouvait manger brochette de l’arvo de scorpion est fermée derrière cette barrière ou un message affirme qu’une rénovation aura lieu mais, on ne sait pas quand pour les commerçants les journées sont longues madame zhang tient un café le seul ouvert alentours aujourd’hui, je serai son unique lire quand l’épidémie a commencé, on a directement fait des estimations pour savoir comment, on pouvait s’organiser , on s’est dit que ça pouvait durer jusqu’à la moitié de l’année j’ai beaucoup d’amis dans le monde de la restauration qui sont dans la même situation tourne, on est tous sous pression bien sûr surtout si nos estimations sont bonnes actuellement , c’est impossible de savoir quand est-ce qu’on pourra vraiment recommencer à travailler, on va suivre de près ce qui se passe en tout cas dès que ça ira mieux, on l’entendra aux infos tous les jours, ils nous annoncent les chiffres de l’épidémie et nous on calcule quand est-ce qu’on pourra rouvrir monsieur thiam lui tient deux restaurants dans cette rue très passante de pékin depuis un mois, il est forcé de rester fermés de toute manière, il n’y a aucun client à l’horizon avant l’épidémie les étagères été remplies, il y avait un large choix de nourriture des clients venaient choisir leur place parmi l’ensemble des plats ensuite, il allait peser puis, elle est payée là bas, il s’essaye à une de ces tables, c’était plein à craquer et maintenance évident qu’on ne peut plus rien faire , il n’y a plus qu’à attendre quoique à acheter 10 h le gouvernement a demandé à ceux qui le pouvaient de reprendre le travail par exemple ceux qui peuvent travailler de chez eux mais pour, nous les restaurateurs, c’est impossible et c’est beaucoup trop tôt , je n’ai pas d’autre solution que de supporter les pertes financières moi même un ami m’a conseillé de négocier avec mon propriétaire l’histoire de diminuer un peu mon loyer non l’esam jeune propriétaire aussi est affecté par l’épidémie travail syrien a besoin d’argent ne tombe pas du ciel non plus comment pourrais, je lui demande une chose pareille tiédeur banquiers la ville est en sommeil mais à la maison , on commence vraiment à trouver le temps long une petite sortie serait ces jours ci la bienvenue comme personne ne peut, nous rendre visite de l’extérieur etc en ville tout est fermé, nous décidons d’aller voir notre voisin gary, on se connaît pas vraiment mais, on se salue quand, on se croise sur le parking, il vit avec sa femme et son chat d’habitude, il vend des voitures d’occasion mais là comme tout le monde, il tourne en rond entre ses quatre murs depuis un mois salle de sport et fermé les restaurants sont fermés et même le coiffeur est fermé alors, c’est vraiment pas pratique alors, je fais de mon mieux pour trouver des choses intéressantes à faire à la maison jeux vidéo, je fais du sport, c’est tout , c’est vraiment ennuyant à, je m’ennuie tellement gary est autorisé à sortir mais, il ne met pas le nez dehors, il est trop inquiet tous les jours, je me réveille la première chose que, je fais, c’est regarder le nombre de morts tous les jours , vous savez, je me sens vraiment concernés depuis la mise en place de la quarantaine, il n’aura plus un seul journal de la cctv la chaîne d’état en 2003 au moment de l’épidémie du strass moi j’étais en troisième année d’université à l’époque, je trouvais que les gens avaient moins peur que maintenant, c’est sûr maintenant les gens sont bien plus effrayé par cette épidémie que par celle du sras si les gens disent que si le climat a changé, c’est d’abord à cause de huis chat , ils disent qu à cause des réseaux sociaux, on communique beaucoup plus aujourd’hui et donc, on se transmet surtout notre peur à l’époque du strass, il n’y avait pas de réseaux sociaux qu’on comprend en 2003 les officiels de pékin , ils ont commis de graves erreurs, ils ont caché la vérité ça a posé de gros problèmes mais cette fois, je pense qu’ils ont fait des progrès et qu’il gère plutôt bien la situation mais bon peut-être qu’au début quand même, ils ont un peu essayé de cacher des trucs, je sais pas transparence ou pas les infos reçues par gary suffisent à le convaincre de rester enfermé chez lui tous les soirs la chaîne d’état diffuse des images sur l’état de la crise, on voit l’intérieur des hôpitaux des malades mais surtout une coordination parfaite entre l’armée et les médecins , on voit des images à l’extérieur aussi dans les villes où l’appareil d’état réagit évidemment vite et bien , on passe même la serpillière dans la rue et le premier ministre donne l’exemple de quoi donner à tous l’impression que la situation est sous contrôle chaque jour qui passe pékin est de plus en plus désert ces rues sont normalement submergé par un flot de voitures et de consommateurs presque 24 heures sur 24 aujourd’hui rien un silence de mort cette banderole affirme que tout le monde est uni et que grâce à cette confiance à une stratégie scientifique du pouvoir l’épidémie sera vaincu, c’est l’obsession du régime que la peur du virus n’entraîne pas de troubles sociaux de critiques des dirigeants le parti semble plus effrayé par le virus de la liberté que par celui de la pneumonie alors la censure a durement frappé ceux qui tentaient de donner des informations sur les réseaux sociaux , c’est le cas du blogueur fangping que la police est venue arrêter chez lui, c’est moi sur ce roi du sénat n’est pas au service finira par forcer la porte comme bing n’a pas été revu depuis depuis le début de la crise le blogueur film tout ce qu’il voit ou ran et le poste sur les réseaux sociaux , il rentre dans les hôpitaux, ils montrent des corps entassés des malades à l’agonie une équipe médicale dépasser le tout sans aucun filtre et ces postes sont suivis par des centaines de milliers de chinois lyon condamne ouvertement l’inefficacité du gouvernement un affront insupportable pour le régime chinois avant que pékin ne réagissent les vidéos de ce genre se répandent sur les réseaux sociaux twitter est aussi très suivi car lui aussi écume les hôpitaux de maurane, il filme les malades qui attendent sans recevoir de soins le désarroi des patients qui ne sont pas pris en charge après des jours de fièvre george bush celle là, je vis un genre construit dans cette vidéo est la dernière qu, il postera avant de disparaître en quarantaine forcée à signer mardi un contrat ces derniers jours j’ai vu passer des messages sur wii chatter douban les facebook et twitter chinois venant d’un couple de blogueurs pékinois n’hésitant pas à braver eux aussi la réalité officiel, ils ont accepté un rendez, vous avec une traductrice dans leur petit appartement du centre-ville j’avais plusieurs jours qu’on n’est pas sorti alors, on boit beaucoup de thé pour s’occuper depuis le début de la crise des citoyens se sont organisés et improvisées journalistes pour tenter de diffuser le maximum d’informations sur la situation en parallèle des médias officiels un semblant de liberté qui en chine a toujours ses limites ce couple de blogueurs a tenté avec les moyens du bord de souffler un vent de révolte suite à la mort du docteur lee ce médecin de maurane a été le premier à alerter l’opinion publique sur cette épidémie arrêté par la police, il est mort haouran touchés par le virus devenant le symbole de l’absurdité de ce système qui étouffe tout ce qui pourrait remettre en cause la stabilité du régime le docteur lee est mort les gens étaient tristes et en colère j’ai pensé que l’on pourrait honorer le docteur en mettant tous un dessin de son visage en photo de profil sur wii chat et dubaï ou en publiant des messages comme s’exprimer n’est pas un crime ou bon voyage au paradis un peu comme une web manifestation j’ai lancé le mouvement sur ces réseaux sociaux et en 30 minutes des milliers d’internautes ont changé leur photo de profil et partager mes posts roi et la police d’internet a été alertée et m’a donné un avertissement sit-in le contenu que, vous avez posté va être supprimée car, elle est susceptible de causer un trouble si, vous refusez de coopérer votre compte sera définitivement supprimé en chine ces réseaux sociaux servent à tout faire payer communiqué utilisez les transports le pas y avoir accès, c’est être exclus de la société au début, tu ailles ciné sanyon était très actif pour couvrir ce qu’il se passait ensuite la télé d’état a envoyé 300 reporters haouran avec un seul objectif guider l’opinion publique et empêcher les autres de travailler malheureusement le régime exerce un contrôle beaucoup plus fort aujourd’hui la quarantaine est en réalité globale physique et médiatique en plus d’être enfermés chez eux l’accès aux informations des chinois est limité à ce que le régime veut bien dire même ses deux blogueurs n’ont plus beaucoup de marges de manoeuvre chez jojo voilà ici impossible de détourner le blocus internet application ne marche plus tous leurs outils informatiques pour contourner la censure et aller sur des sites interdits comme twitter honteux aussi été bloquées déjà deux semaines de quarantaine en plus d’être fermé les entrées de la résidence sont maintenant grillage et barricadé par deux mètres de hauteur de ferraille verte , on ne pouvait déjà pas passée avant mais là au moins ça a le mérite d’être clair voilà notre petite danse quotidienne un défilé incessant de livreurs qui viennent, nous apporter nos vivres par dessus la grille et pour les bidons d’eau potable, c’est de plus en plus laborieux, on se sent tous les jours un peu plus coincé lulu décide d’appeler sa cousine pour prendre des nouvelles de sa fille depuis plusieurs semaines la petite fille de 7 ans est confiné dans l’appartement familial attends, je vais la chercher, elle se change l’école bien sûr est fermé alors les cours ont lieu via écran interposé , tu racontes à ta dah, je m’installe sur la table et j’allume la télé j’apprends mais le son grâce à la télé expliquant, c’est fini la maîtresse, nous donne des devoirs la rolls un communiqué comme non en ce moment à travers le skype non avant, c’était comme ça la maîtresse pour émouvoir mais maintenant, on fait tout à travers la télé, c’est la professeure ne peut plus, nous voir la cousine de l’ue, nous envoie quelques images du quotidien de sa fille tong tong est un enfant unique et son quotidien de confinement est organisée à la minute près réveil à 8 heures petit déjeuner puis, c’est l’école virtuelle toute la matinée et comme lorsqu’elle rentre en classe la journée d’école commence par une séance de gymnastique l’après-midi place aux activités sportives la passion de tongs, c’est la danse , il ne force pas de mouvement regarde , c’est qu’au moins là comme, elle peut pas sortir , ils sont profs, ils ont fait un don en ligne les enfants en direct en fait ça, c’est pas enregistré un ca en irak et tué tous les enfants ni la prends comme ça qu’elles portent sur la tête approchent un bandana , elle ressemble à une actrice de l’opéra de pékin voilà bien un tournant , on n’en peut plus d’être à l’intérieur alors, on essaie de s’aventurer dehors depuis deux jours le système de filtrage a changé maintenant tout le monde doit passer sous cette grosse tente militaire les choses s’organisent , on change la couleur de nos cartes en fonction des malades qui ont été repérés dans les zones alentours en ce moment, on est vert pistache sans trop savoir ce que ça veut dire , on filme discrètement avec le téléphone car les caméras dans les zones de contrôles ne sont plus du tout les bienvenus dehors, c’est encore pire qu’avant, c’est de plus en plus désert et les seuls hommes que l’on croise, on soit un brassard rouge soit contrôler notre température ok m évident les joueurs de basket n’ont pas tenu non plus longtemps le terrain est condamnée jusqu’à nouvel ordre mentalement allemagne 1 au retour passage obligatoire par la tente , c’est bien triste , on car ça fait quand même temps, vous l’avez quoi cette sortie de pékin non non non non changer de carte, on va changer deux nouvelles cartes pour eux leur quart centre ancien pourquoi, on doit changer , c’est là son mieux ce sont des cartes de longue durée ok ok ok, on n’a que deux cartes pour notre famille alors que, nous sommes trois et cette fois, elles sont blanches bon ou mauvais signe impossible de le savoir mais, on ne va pas se plaindre certains n’ont qu’une seule carte par famille , ils ne sont autorisés à sortir qu’une fois tous les deux ou trois jours quatrième semaine de quarantaine désormais impossible de passer l’eau potable au dessus de la grille chaque jour qui passe la chine se barricadent un peu plus .