Le blob, un génie sans cerveau
1958 une effrayante jeu les extraterrestres menace d’engloutir la terre et ses habitants. Dans un film d’horreur de série b le blob apparaît pour la première fois sur les écrans. Cette créature de science fiction a donné son nom à un organisme vivant bien réel.
Mais qui a tout d’un ovni scientifique. Ni animal ni plante ni champignons le blob est un organisme unicellulaire présence sur terre depuis près d’un milliard d’années l’un des êtres vivants les plus primitifs et l’un des plus 5. Pourtant derrière son apparente simplicité se cachent des capacités incroyables. Il n’a pas d’yeux pas de bouche à d’estomac ou de pâtes et pourtant, il voit, il sent, il digère et se déplace, il n’a ni système nerveux ni cerveau et pourtant, il est capable de résoudre des problèmes complexes et d’élaborer des stratégies son nom scientifique et physarum polycéphale homme et il est aujourd’hui étudié par des chercheurs du monde entier biologistes physiciens et mathématiciens leurs découvertes, nous entraîne dans un voyage au cœur de l’étrange, ils nous font découvrir un nouveau champ scientifique dans lequel le mot intelligence ne rime pas forcément avec cerveau.
Voici la véritable histoire du blob. Le ton. Aux origines de la vie sur terre près d’un milliard d’années avant homo sapiens 500 millions d’années avant les végétaux apparaissent les premiers organismes unicellulaires et parmi eux le blob dans le grand arbre de la vie physarum polycéphale homme a longtemps été rangé parmi les champignons, il fait en effet partie de la classe des mix ou miss est littéralement champignons gluant mais si le blob partage avec les champignons le goût pour les milieux sombres et humides et qu’il se développe le plus souvent à l’ombre des sous bois, il possède une aptitude qui désarçonne les mycologues, ils se déplacent. Sans organes dédié à deux pattes pas de système de propulsion le blob se déplace grâce à un réseau de veines à la vitesse d’un centimètre par heure.
Mais lorsqu’il est affamé, il peut faire des pointes à 4 cm à l’heure. Comme dans le film le blob est un véritable goulot dont, il se nourrit de bactéries de levure et de champignons. Mais le plus impressionnant, c’est que le blob est une seule cellule géante qui double de volume tous les jours et peut atteindre jusqu’à plusieurs mètres de diamètre cela fait du blob l’une des très rares cellule visible à l’oeil nu. Audrey dussutour est l’une des plus grandes spécialistes mondiales du bloc.
Chercheuse au cnrs à toulouse lé docteur en éthologie cette branche de la biologie qui s’intéresse au comportement animal, elle a commencé sa carrière par l’étude des fourmis et plus particulièrement leur nutrition jusqu’à une rencontre inattendue la première fois que j’ai rencontré hafiz aaron polycéphale hommes s’étaient quand j’étais en post-doctorat en Australie mon directeur de recherche à l’époque au stick simpson qui est un grand spécialiste de la nutrition est en train d’écrire un ouvrage sur la nutrition qui allait de l’insecte à l’homme et il m’a dit au cours d’une conversation ça serait super d’écrire un ouvrage caille de la cellule alors, on a discuté un petit peu d’organismes unicellulaires qu’on pourrait tester et il fallait un organisme missionnaire suffisamment grand pour être observé. Or la première fois qui est arrivé aux laboratoires, on a tous été un petit peu déçu parce que ça ressemblait plus à une vieille hommelet des oeufs brouillés un organisme unicellulaire alors le prix, on a mis dans un placard, on l’a oublié jusqu’au lendemain et là j’ai compris l’intérêt d’un tel organisme parce quand j’ai ouvert le placard le blog s’étaient échappés avaient commencé à couvrir le fond du placard. Comme un animal affamés le blob s’était échappé à la recherche de nourriture cette cellule étonnante ne pouvait être qu’un sujet d’étude fascinant pour cette spécialiste du comportement animal sa première publication marquante a révélé que le blob est un génie de la nutrition. En laboratoire la plupart des scientifiques dans le monde le nourrissage des flocons d’avoine or quand, on veut étudier en fait comment un animal réguler ses besoins nutritionnels travailler sur un aliment unique les flocons d’avoine ces termes problème donc, il nous a fallu créer des recettes spéciales pour ben lobb au départ, on était un petit peu à tâtons et on a créé des flancs, nous on appelle ça des flancs une espèce de crème brûlée dans lequel, on va pouvoir modifier la quantité de protéines et de sucre et donc comme ça, on a créé 35 recettes différentes chacune est caractérisée par un ratio protéines sucres particulier, on a également fait varier la concentration nutriments dans ses flancs grâce à cette méthode audrey dussutour a pu déterminer le régime alimentaire idéal pour le blob est créé le flanc optimale pour sa croissance.
Avant de lui lancer des défis nutritionnelle. Pour pouvoir observer et rendre compte des choix du globe la chercheuse et son équipe font appel à une technique adaptée à la lenteur de leur sujet le time lapse. Ces prises de vue image par image sur des périodes de 24 48 ou même 72 heures leur permettent de voir évoluer le blob lorsqu’il est soumis à une expérience. Dans ce qu’on a fait ce qu’on a offert à physarum polycéphale sommes des cafétérias donc dans cette cafétéria physarum polycéphale, on avait face à lui plusieurs flanc chacun caractérisée par un ratio protéines sucres différents et un seul de ses flancs correspondait à son optimum.
Après quelques tâtonnements le bloc délaissent les flancs les moins adaptés pour privilégier le flanc optimale et on a vu dans cet exposé que fusaro polycéphale, on est un petit peu génie de la nutrition car, il se dirigeait vers le flanc qui allaient maximiser sa croissance et si aucun flandé parfaitement dosé, il parvient à recomposer le régime idéal pour sa croissance en combinant deux préparation imparfaite l’une trop sucrés l’autre trop protéiné. Si, vous confiné un homme à des régimes qui sont parce que considéré comme déséquilibré, il va essayer de maximiser son apport en protéines le blob lui ne fait pas d’excès chez l’homme ou l’animal la gestion des besoins nutritionnels se fait grâce au cerveau en lien permanent avec l’estomac le blob lui n’est ni cerveau ni estomac pourtant, il est capable d’optimiser l’apport en nutriments essentiels à sa croissance. Autre phénomène remarquable quand les conditions deviennent vraiment mauvaise et qu’il n’y a plus de nourriture le blob forme une sclérotes, il s’assèche et rentre en dormance, il peut rester ainsi pendant près de deux ans pour leur arrivée, il suffit simplement de la rose et d’eau à son réveil le blob retrouve une vigueur juvénile prêts à se livrer à de nouvelles aventures. Cet organisme aux particularités extraordinaire audrey dussutour n’est pas la première à l’avoir étudiée.
Au Japon, il existe une longue tradition d’études des mix miss est le professeur toshiyuki nonaka gars qui de l’université d’hokkaido fait ainsi partie de la troisième génération de chercheurs Japonais à se passionner pour le fise à rome. Au sein de la communauté scientifique toshiyuki nonaka gars qui est considéré comme le maître des blobs, il est le premier à avoir révélé leur extraordinaire capacité de déplacement pour ce biophysicien travailler sur les êtres unicellulaires revêt un caractère fondamental la cellule est la plus petite unité d’un organisme vivant, c’est l’unité commune à tous les êtres vivants ce qu’ils font de leur composition, c’est l’essence même de la vie et c’est ça qui est absolument fascinant. Le blog n’est pas une cellule comme les autres sa grande taille permet d expérimentation inédite le professeur n’a qu’à gars qui est son assistant daniel shenze peuvent donc le confronter à des tests de comportement généralement réservé aux animaux notamment le test du labyrinthe. Le blob est placé dans un labyrinthe en présence d’une source de nourriture va-t-il trouver son chemin.
Le blob déploie son réseau de veines à la recherche de la nourriture, il ne se perd pas dans le dédale, il atteint son but. Dans une seconde expérience un blob est méticuleusement positionner sur toute la surface du labyrinthe. À l’entrée et la sortie du labyrinthe des flocons d’avoine sont placés afin de tester la capacité du globe à relier les deux sources de nourriture. La réponse du globe est saisissante car, il élimine progressivement tous les chemins inefficients, il ne reste bientôt plus qu’une seule veine qui relie les deux sources de nourriture en empruntant le chemin le plus court.
Le blob vient de réussir le test du labyrinthe en choisissant le chemin le plus court et l’optimiser le transfert des nutriments au sein de son organisme. Au vu de ce résultat incroyable le professeur n’a qu’à qui publie un article dans la prestigieuse revue nature. Le retentissement est énorme. En 2008, il reçoit le prix ig nobel un prix scientifique qui récompense des recherches sérieuses sur des sujets incongru des recherches qui font sourire puis réfléchir.
Mais, il ne s’est pas arrêté là, il a voulu analyser ce réseau de veines que crée le physarum pour optimiser son accès à la nourriture. Physarum est un organisme particulièrement intéressant pour étudier les réseaux de transport au sein du vivant, il est lui même un réseau de transport qui s’adapte en permanence donc si, vous voulez étudier comment larchitecture d’un réseau réagit en fonction des circonstances le physarum et l’organisme idéal pour cela le professeur n’a qu’à gars qui essaient équipe ont décidé de comparer les réseaux créés par le globe un système existant en l’occurrence le réseau ferroviaire Japonais unanimement reconnu comme l’un des plus performants au monde sur une carte de la région de tokyo les villes principales ont été remplacés par des flocons d’avoine alors que le blob est disposée sur la capitale. Physarum va-t-il se montrer à la hauteur du défi. Le blog explore son environnement et reconfigurer en permanence son réseau de veines à mesure qu’ils découvrent les flocons d’avoine.
Il renforce les liens entre les différentes sources de nourriture tandis que les autres disparaissent. Le réseau créé par le blob se révèle aussi efficace et performante que le système ferroviaire existant. Le blob rivalise avec les meilleurs ingénieurs dans la conception d’un réseau optimale, il fait toujours les choix les plus efficaces et se repère dans l’espace avec une étonnante facilité. Les mécanismes de déplacement du globe audrey dussutour et ses collègues Australiens en ont révélé l’un des secrets.
Lorsqu’on regarde physarum polycéphale hommes se déplaçaient ce qui frappe, c’est que suffisamment de police ait fallu finalement ne passe jamais deux fois au même endroit la question qu’on s’est posée, c’est que est ce que le blob n’utiliserait pas une forme de traces chimiques prouve mémoriser son environnement. Une stratégie qu’on retrouve chez les fourmis qui émettent des traînées de phéromones pour marquer la présence de nourriture et sans rappeler cette mémoire externe sert aussi aux autres membres de la colonie pour repérer la nourriture. Si, on regarde le blog se déplacer, on voit que derrière lui, il laisse une traînée de mucus un espèce de gêne un petit peu comme les escargots et on s’est aperçu que ce mucus et et répulsif, c’est à dire que le blob ne voulait pas ramper deux fois sur son mucus donc, on a monté une expérience pour montrer que ce mucus pouvait être utilisé comme une forme de mémoire externe, vous avez un piège en forme de bulles, vous avez le blob à un certain endroit qui doit rejoindre une source de nourriture qui peut percevoir à distance parce que la nourriture diffuse dans l’environnement mais entre lui et la nourriture quelque chose qui ne peut pas voir, il ya un piège enfant de lui donc qu’est ce que va faire le blog forcément, c’est de foncer vers l’avant vers la nourriture et se retrouver piégé dans l’ue donc la tâche, c’est de contourner le et de trouver la source de nourriture. Donc une fois qu’on a démontré que le blob était capable de faire ça, on a fait une deuxième fois l’expérience mais cette fois, on a couvert l’environnement avec du mucus ont fait croire finalement au blog qu’il a déjà tout explorer et dans cette situation là le blog n’était plus capable de trouver sa source de nourriture donc, on avait ainsi prouvé que pour le blog son mucus et répulsive et il s’en sert pour marquer les territoires déjà exploré comme les fourmis le blob est donc capable de développer une forme de mémoire externalisés grâce à son mucus pour audrey dussutour et ses collègues cette découverte constitue un pas de géant dans la compréhension du comportement du globe cet organisme ne cesse de repousser le champ des possibles.
Quand, on voit les capacités de physarum polycéphale hommes, il peut sortir d’un labyrinthe créé des réseaux optimisés sortir d’un piège en u équilibrer son régime alimentaire, on peut se poser la question forcément de est-ce que cet organisme est intelligent. Pendant des siècles la notion d’intelligence a été réservé à l’être humain homo sapiens être de raison et de réflexion, c’est seulement au xxème siècle que les chercheurs ont commencé à parler d’intelligence chez les animaux en découvrant leurs capacités cognitives la communication la mémorisation ou la prise de décision aujourd’hui encore la communauté scientifique a tendance à restreindre la notion d’intelligence aux êtres vivants complexe doté d’un système nerveux et d’un cerveau mais depuis quelques années l’étude des processus cognitifs chez des organismes plus simple est en train de faire tomber des barrières. L’idée d’une forme d’intelligence sans cerveau est défendue par de véritables pionniers dans leur domaine. C’est dans ce but qu’a été créé à florence le laboratoire international de neurobiologie des plantes.
Francis eck balle ou ska et stefano mancuso sont deux des plus grands spécialistes mondiaux de l’intelligence chez les végétaux la questionner delic et la question de l’intelligence le fait que les plans tous les autres organismes soit intelligent ou non dépend beaucoup de la définition que, nous en donnons. Personnellement, je pense que la définition correcte de l’intelligence, c’est la capacité à résoudre des problèmes du fait que cette notion est liée essentiellement à l’être humain, il est difficile de parler d’intelligence j’ai d’autres organismes mais en fait, c’est tout simplement la capacité des organismes à survivre, il faut vraiment une intelligence élevé pour survivre en pleine nature dans un environnement difficile. La notion d’intelligence chez les végétaux a toujours été controversé charles darwin lui-même a dû faire face aux railleries de ses pairs quand, il évoqua dès 1870 l’impossibilité d’une intelligence chez les plantes et jada que, nous dit darwin que tout organisme vivant à deux pôles pile un pôle cognitif et un pôle reproducteurs qui sont placés de part et d’autre de l’organisme. Les plantes sont comme des êtres humains à l’envers, elles ont la tête sous terre est ce que, nous pouvons voir les fleurs, c’est la partie reproductive en fait, c’est comme ça que, nous devons voir les plantes comme quelque chose de similaire à ce polar le père de la théorie de l’évolution pressentait déjà l’importance des racines et aux l analogie avec le cerveau.
Selon darwin, il y a à l’extrémité de la racine l’équivalent d’un petit cerveau comme le cerveau de l’insecte qui guide la plante en 2005 avec stefano, nous avons commencé à démontrer que cette théorie était loin d’être délIrante au contraire, elle est porteuse d’un message très important et depuis lors, nous avons publié plusieurs articles qui viennent confirmer cette théorie. Suivant l’intuition de darwin les deux chercheurs ont démontré l’importance de la pointe de la racine dans la croissance d’une plante. Lorsqu’elle se développe la racine effectué une avancée progressive accompagné de contact successifs avec le sol, elle tâtonne cherchant à éviter les obstacles à la recherche de meilleur environnement possible pour se développer en revanche lorsqu’on coupe l’extrémité de la racine, elle pousse beaucoup plus rapidement mais tout droit, elle n’est plus capable d’analyser son environnement. Après avoir validé la théorie de la racine cerveau chère à darwin francis eck balle au ska et stefano mancuso ont démontré que les plantes disposées d’une autre capacités essentielles la mémoire.
Nous avons fait paraître une étude dans laquelle, nous avons montré que la mime ozap ou 10 k et est capable de mémoriser différents stimuli de faire la différence entre un stimulus dangereux et un stimulus qui n’est pas dangereux et de réagir de manière appropriée les plantes sont constitués de millions de cellules qui interagissent entre elles. Une racine qui traitent les informations comme un cerveau des capacités de mémorisation autant de caractéristiques que l’on pensait réservées au règne animal et que l’on retrouve en fait chez les végétaux. De telles performances serait-elle envisageable chez un être vivant composé d’une seule cellule. Audrey dussutour a démontré que le blob lui aussi était capable de retenir une information est ce que le blog est capable d’apprendre est ce qu’il est capable de mémoire, c’est un petit peu le graal cette question pour cela, on a fait une expérience pour essayer de démontrer la 30 sachez le blop, on a fait une expansion appel d’habituation l’objectif était de tenter d’habitués le blob à une substance qu’il n’aime pas en l’occurrence le sel.
Entre le blob et sa nourriture préférée un pont de quelques centimètres en temps normal, il va le traverser en moins de deux heures. Mais si l’on recouvre le pont de sel le premier jour de test, il met plus de dix heures à avancer d’un petit centimètre. Mais ensuite, on lui demande de refaire ce comportement est là, on voit qui met huit à traverser le pot puis, vous re tester le blog et vous fait ça pendant cinq jours d’affilée et vous allez voir au cinquième jour le blog finalement met autant de temps qu’un bloc contrôle qui traverse un pont sans substance le blog finalement s’habitue à ces substances qui sont déplaisantes pour lui le blob a finalement appris à ne pas détester le sel. Cette expérience a demandé à audrey dussutour et son équipe de s’armer d’une patience et d’une rigueur infinie.
Or, il faut savoir que la première chose, c’est que l’expérience dure neuf chaud donc, il vous faut suivre le même blog pendant neuf chaud deuxièmement cette expérience a été fait sur 4000 blog différent parce que quand, vous voulez prouver un apprentissage chez unicellulaires mon résultat qui est un petit peu quand même exceptionnel, vous devez être sûr de pouvoir convaincre vos collègues et c’est pour ça qu’on à répéter répéter répéter l’expérience en tout quatre niveaux. E audrey dussutour est la première à démontrer de façon scientifiquement rigoureuse l’habituation chez un être unicellulaires et c’est une véritable révolution dans la communauté scientifique. L’accueil de la communauté a été chaleureux, nous avons reçu de nombreux messages de neuroscientifiques très intéressés par notre expérience bien sûr, il y avait des sceptiques parce qu’on casse est un dogme l’apprentissage n’était plus réservé à des organismes avec un cerveau la découverte d’ audrey dussutour repousse les limites de la connaissance scientifique après les êtres humains les animaux les végétaux, elle démontre que même un être unicellulaires est capable de mémoriser un apprentissage. Mais jusqu’où le blob peut-il aller donc suite à la découverte que le blob était capable d’apprendre la question qui, nous est venu, c’était est ce qu’un blog qui a appris quelque chose peut transférer cet apprentissage à un autre blanc pour ce faire audrey dussutour s’est basé sur une capacité remarquable du blob sa propension à fusionner lorsqu’on prend un blog etc, on le coupe en deux, on a habituellement deux blocs autonomes or comment ça marche en réalité le blog est un organisme unicellulaire mais, il contient plein de noyau, c’est-à-dire qu’il a plein de copies de son matériel génétique du coup quand, vous coupez le blob en deux chaque partie à une partie du matériel génétique et peuvent fonctionner de manière autonome un blog coupée en deux égal de blob.
Ensuite si, vous prenez ces deux blogs, vous les mettez côte à côte, ils vont fusionner en effet chez le blob un plus un ça fait 1 alors comment se passe cette fusion en réalité les membranes se collent s’ouvre et ensuite, on va avoir une connexion des réseaux veineux, on va avoir un blob unique autonome pour savoir si le blog peut transmettre ce qu’il a appris audrey dussutour a donc mis en contact des milliers de globes habitué au sel avec autant de blob naïf est ce qu’on s’est aperçu, c’est que si, on autorisait une fusion entre deux blocs pendant trois heures l’information passer d’un blob à l’autre le bloc naïf maintenant aimé le sel. Le blob est non seulement capable d’apprendre mais aussi de développer une forme de communication et de partager un apprentissage, il a fait cette fois la preuve de son génie suite à ces découvertes comme quoi le bloc pouvait apprendre et transférer ses apprentissages, on s’est posé la question quel est le support de cette mémoire le fait qu’ils pouvaient l’a transféré d’un blob à l’autre, nous a donné un petit peu un indice en effet, il semblait que la mémoire circuler au sein du réseau veineux. Audrey dussutour a donc directement injecté du sel dans le réseau de veines d’un blob naïf et là, on a démontré que cette simple injection était capable de générer un apprentissage en réalité, on avait été capable d’injecter un souvenir à l’intérieur du globe. Le fait de stocker une substance au sein de sa structure sert de mémoire au blob une mémoire spécifique à chaque blob et qui influencent son comportement lorsqu’ils se déplacent ou se nourrit audrey dussutour a même constaté qu’en fonction de leur origine géographique les blobs ne possède pas tout à fait les mêmes aptitudes.
Le blog Japonais est le plus rapide l’Australien plus lent mais plus précis et l’américain est le plus vorace. Alors pour la petite anecdote quand, on a reçu le blog américain, on avait au laboratoire beaucoup de flocons d’avoine bio parce que, c’est bon pour la planète donc, c’est comme ça qu’on ait levé notre blob Australien et quand le blog américain est arrivé bon bien donner la même nourriture et il a complètement refusé et a préféré sortir de la boîte, il n pas du tout aller flocons d’avoine bio, ils préfèrent une petite marque américaine bien connue. Aux découvertes d’audrey dussutour viennent s’ajouter celles d’autres chercheurs du monde entier mobilisé autour de la question de la cognition chez les êtres vivants dit primaire ces scientifiques se réunissent régulièrement pour partager leur avancée sur les organismes qu’ils étudient les plantes les bactéries les anémones de mer ou et planaire d’étranges vers aquatique. Mais pour percer les mystères de l’intelligence sans cerveau le blob reste l’organisme le plus prometteur à brême l’équipe du professeur hans günther de Bahreïn heures tente de décrypter et de modéliser les mécanismes qui guide le comportement de notre génie sans cerveau.
Les recherches de hans günther jauch Bahreïn heures se concentre sur la mise en place du réseau veineux au sein des blobs pour cela, elle se focalise sur des blocs de toute petite taille, il va utiliser un microscope pour voir comment se génère ce réseau veineux donc en réalité en scooter effet l’éthologie microscopique alors que, nous fait les théologies beaucoup plus macroscopique observé au microscope électronique le blob dévoile un peu plus son fonctionnement interne et à l’intérieur de ce réseau, il y à un fluide qu’on appelle proto place mme, c’est l’équivalent du sang qui coule dans nos veines comme, vous pouvez le voir, il y à un courant dans ses veines. Autour de ces veines, il y a des filaments d’actine qu’on ne peut pas voir ici mais qui entoure ses veines et qui provoque des contractions et des dilatations, c’est ce qui donne la force à ce fluide pour avancer et reculer, on appelle cela l’effet de navette. Trois pas en avant deux pas en arrière un peu comme la marée la pression du courant sur la membrane fait avancer l’organisme tout entier et la plasticité de cette membrane lui permet de prendre les formes les plus diverses le blob choisi la forme qu’il va prendre en fonction de son environnement, c’est ce qu’ont démontré les équipes du professeur debré nom. Allen rundt malone un chien, c’est toujours un chien une bactérie reste toujours une bactérie mais le physarum lui et comme un transformer le transformer biologique naturel.
Afin de comprendre la manière dont le blog créé son réseau les chercheurs le passe à la centrifugeuse pour obtenir des centaines de mini blob mesurant 200 microns de diamètre. À ce stade les mini blogs n’ont pas créé la moindre connexion ce qui, nous intéresse, c’est comment ces différents petits objets séparées se transforme en un réseau qui relie tous les éléments, on peut voir que les différentes parties se connectent de plus en plus et c’est cela que, nous étudions l’observation de la création du réseau vasculaire permet d’analyser comment les collections secret pour distribuer le sens du globe les équipes de brême cherche à établir un modèle mathématique qui décrirait ce processus un modèle qui pourrait se montrer utile en médecine dans la compréhension du cancer hans günther de Bahreïn heures à observer que pour s’alimenter et se développer les tumeurs construisent un système vasculaire similaire à celui du globe la modélisation informatique du réseau du blob offre donc un indicateur utile pour mieux comprendre comment grandissent les tumeurs. Et notre génie sans cerveau à bien d’autres solutions à apporter à la science, on peut voir d’autres applications au blog la première, c’est une application au niveau écologique en effet le blog quand, ils se déplacent dans son environnement, il incorpore tout un tas de substance et on a découvert que chez un cousin du blog chez fut ligue aux sceptiques a aussi appelé vomi de chiens okaka deluna cet organisme était capable d’accumuler des métaux lourds type par exemple zinc ou manganèse donc, on pourrait se servir des blobs pour pouvoir dépolluer certains sols et la deuxième application qu’on peut voir en médecine, c’est que le blog se nourrit de bactéries et de champignons et pour cela, il va sécréter des antibiotiques et des antifongiques et donc, il peut, nous permettre de découvrir de nouvelles molécules pour lutter contre nos propres maladie. Le blob est un organisme modèle incomparable dans des domaines aussi variés que la biophysique l’écologie ou la médecine mais, il n’a pas encore livré tous ses secrets.
Et, c’est à boston dans l’un des hauts lieux de l’étude de l’intelligence primitive que l’on tente actuellement de faire parler le blop à la tête de l’imposant allen discovery center michael levin s’appuie sur son double cursus en sciences de l’informatique et en biologie pour tenter de décoder le langage cellulaire. Pour relever ce défi et craquer le code de l’intelligence primitive michael levin peut compter sur sa connaissance des planètes de petits verres aquatique qui sont présents sur terre depuis près de 500 millions d’années. Contrairement aux globes les planaire possède un cerveau rudimentaire mais la plus incroyable de leurs caractéristiques est ailleurs. Une des choses les plus importantes à propos des plats mer, c’est qu’elles peuvent régénérer chaque partie de leur corps si, on coupe une planaire en morceaux chaque partie, c’est exactement à quoi doit ressembler le corps entier d’une planète, elle se régénère, elle fait repousser tout ce qui manque au bon endroit et elle s’arrête quand, c’est fait.
Lorsqu’on coupe une planè rang 2 ces cellules vont se régénérer jusqu’à reconstituer une tête d’un côté et une queue de l’autre la mémoire de la forme de la planète et donc stocké dans l’ensemble de son corps au cœur même de ces cellules. Donc, nous avons étudié la question de comment est-ce que l’information est stockée et comment, elle est traitée et au fil des années, nous avons découvert que ses fonctions dépendre d’un circuit électrique qui permet à ces cellules de stocker l’information et nous avons découvert que si l’on perturbe ce circuit électrique pendant 48 heures et que en quelque sorte, on efface la mémoire de la forme que doivent prendre ces tissus quand les planètes se régénère, elles vont prendre la forme d’un animal à deux têtes. En perturbant la communication entre les cellules en modifiant les signaux électriques qu’elle échange michael levin a pu faire croire à la planère qu’elle devait faire pousser une seconde tête à la place de sa queue un premier résultat incroyable qui ouvre des perspectives infinies. L’enjeu ce sont de nombreuses applications en biologie et en médecine régénérative parce que si, nous comprenons comment les cellules comme unique pour définir la structure qu’elles sont en train de créer ou de réparer, on pourrait faire énormément de choses, on pourrait soigner des défauts de naissance, on pourrait faire repousser des organes qu’un patient aurait perdu ou transformer des cellules cancéreuses en cellules normales qui coopèrent pour créer des structures saines au lieu de tumeurs qu’est-ce qui est et termine la fonction d’une cellule cette question fondamentale pourrait trouver sa réponse grâce au bloc, c’est l’hypothèse de michael levin qui après avoir découvert les travaux d’audrey dussutour a décidé d’entreprendre de nouvelles recherches sur physarum pour, nous le plus important avec physarum, c’est de vraiment comprendre comment une information est encodé en d’autres termes, c’est physarum apprend que, c’est une bonne chose de traverser un pont de sel ou qu’un labyrinthe possède telle ou telle structure comment est-ce que cela se traduit à l’intérieur de la cellule.
Son objectif est de décoder le langage cellulaire pour communiquer directement avec les cellules et peut être un jour agir sur leur comportement. Ce nouveau continent qui s’ouvre celui de l’intelligence cellulaire est plein de promesses. À bristol derrière les portes du mystérieux laboratoire d’informatique non conventionnelles andrew à damas qui voit dans le globe une formidable opportunité pour développer de nouvelles conceptions de l’informatique ces recherches prennent parfois des chemins inattendus comme j’ai fait pousser un blog sur une série d’électrodes et j’ai enregistré la tension électrique qui circulent entre ces électrodes j’ai ensuite encoder cette activité électrique et jolie transformer en son et j’ai réduit 9 jours d’activités en cinq minutes de sang. Cela reflète le cycle de vie du globe.
Tout d’abord l’adolescence lorsqu’ils couvrent l’ensemble des électrodes puis la maturité et ensuite, il vieillit son activité et les pulsations baisse jusqu’à ce qu’il rentre en dormance. Au-delà de cette symphonie du globe andrew à damas qui utilisent l’activité électrique de physarum à d’autres fins en utilisant les mécanismes du globe l’adaptation par exemple, on peut développer de nouveaux systèmes et de nouveaux protocoles pour les robots, il grève des blogs sur des robots qui bouge au rythme de leurs impulsions électriques. Il peut même les faire changer de direction en éclaIrant le blob à l’aide d’un rayon laser la lumière est un répulsif puissant pour physarum. Mais son objectif est de s’inspirer des capacités du globe pour inventer la robotique de demain.
À terme, il s’agit pour lui de fabriquer des robots aussi intelligent que le blob capable de s’adapter constamment à leur environnement et de réagir en conséquence comme le fait le blob depuis des millions d’années. Informatique et robotique biophysique ou éthologie quelle que soit leur discipline tous ces scientifiques font de la recherche fondamentale contrairement à la recherche appliquée, il s’agit de s’aventurer sur des territoires inconnus sans application immédiate et leurs découvertes peuvent changer le monde, nous avons besoin de la recherche fondamentale pour élargir notre savoir et pour plonger au cœur même des mécanismes de la nature les bénéfices ne seront peut-être là que dans 25 50 ou 100 ans mais cela reste indispensable. En réalité, nous on fait de la recherche fondamentale et c’est vrai que les gens sont plus focalisés sur la recherche appliquée, il faut voir les deux comme indissociables l’une de l’autre, c’est comme une fleur la recherche fondamentale serait la racine de cette fleur et la partie floral serait la recherche appliquée si, vous n’avez pas de racines, vous n’avez pas de fleurs. Le blob à délivrer certains secrets de son incroyable longévité sur terre nutrition déplacement fusion modélisation apprentissage mémorisation.
Mais les scientifiques ne sont pas à court d’idées et l’espace pourrait être leur nouveau champ d’investigation suite à nos nombreuses découvertes sur les blogs, nous avons été contactés par des astrophysiciens de grenoble qui avait une idée un peu saugrenue qui était d’envoyer le blob dans l’espace donc le but de cette mission serait de mettre le blog dans un anneau satellite de l’envoyer dans l’espace est de pouvoir voir en live en mettant des caméras et des capteurs comment une cellule réagi aux conditions de lesparre, c’est à dire en zéro gravité face aux rayons électromagnétiques face à tous les rayons cosmiques. Physarum polycéphale homme pourrait donc rejoindre le bloc du film de 1958 dans son berceau stellaire. Quelles nouvelles surprises, nous réserve le blob. Qu’a t-il encore à, nous apprendre sur les origines de cette aptitude incroyable qu’on appelle l’intelligence.
La grande histoire du génie sans cerveau ne fait que commencer.