Les Celtes : le mode de vie Gaulois
Tous les jours nos ancêtres les gaulois intrigue les français grâce à l’apport des innombrables découverte de l’archéologie moderne notre savoir et nos croyances sur les gaulois ont été bouleversés une toute autre vision du monde gaulois se dessine et s’impose nos contemporains veulent désormais dépassé les légendes que l’on colporte depuis des siècles est allé au delà du mythe. Les égyptiens les grecs ou les romains, nous ont légué des constructions monumentales rien de tel chez les gaulois, ils n’écrivent pas privilégie la tradition orale, il croit à une forme de vie après la mort et ne se préoccupe pas de pérenniser leur passage sur terre, nous avons affaire à des peuples qui n’ont rien fait pour laisser de traces ce vide a été comblé par toute une mythologie véhiculée par l’imagerie populaire des manuels scolaires jusqu’à astérix ainsi at, on réduit les gaulois à des barbares vivant au fond des bois dans des sortes de une circulaire. Notre époque dans une quête effrénée de connectivité qu’il s’agisse de biens matériels ou immatériels sans relâche et ans et réseaux de communication ces infrastructures agrandissez ville et éventrent les sols sur des échelles et des étendues jamais atteinte, elle bouleverse l’ordre et les souvenirs immémoriaux des siècles figé par la terre libérée des voix remonte des profondeurs du passé l’archéologie s’est donné pour mission de les écouter depuis le début des années 2000 une loi stipule qu à chaque fois qu un aménageur entreprend un chantier, il doit permettre de pratiquer des fouilles dans le but de rechercher d’éventuels restes archéologiques grâce à la multiplication des fouilles cette archéologie dites préventives en quelques décennies, nous en a appris sur les gaulois presque autant qu’en 2000 ans d’histoire en entendant verviers en temps de, nous parce qu’on intervient sur les terres qui appartiennent à l’aéroport de Paris orly sont conscients des surhommes or les zones sud sud ouest avant que la compagnie des aéroports de Paris ne construise un dépôt pendant tout l’été une équipe d’archéologues a fouillé une zone de 4 hectares, elle a mis au jour une ferme gauloise de taille imposante, on a procédé à une levée topographiques, c’est à dire qu’on a relevé toutes les anoMalies les taches de couleurs et autres ça, nous a sorti un plan général qui, nous a permis effectivement de confirmer ce qui avait été vu au diagnostic, c’est à dire une grande et à vraiment important de ferme qui ferme gauloise donc qui couvre une surface de plus de deux hectares dont cette ferme est structurée par un ensemble de fos et ses fausses et marque la limite de la ferme donc tout ce qui est à l’intérieur est considéré comme étant dans la ferme et tout ce qui est à l’extérieur est considéré comme les parties agricole à proprement dites donc les activités de travail des champs et autres reconstruite ou restaurer toutes les cinquante années par les gaulois avec le temps ces fermes n’en finissent pas moins par disparaître ne laissons plus dans le sol que ces traces marquant l’emplacement des charpentes et que les archéologues appelle tout simplement trop de poteaux leurs études participe du quotidien de l’archéologue non loin de wissous à palaiseau une autre équipe de l’inrap l’institut national de recherches archéologiques préventives a trouvé une nouvelle ferme gauloise sur ce site, nous avons pu découvrir un vaste réseau de fossés qui s’orientent de manière générale nord sud est ouest à l’intérieur duquel, nous avons pu recenser 10 12 bâtiments principaux évidemment ce sont des bâtiments qui ont été fondés en matériaux périssables du coup les traces que, nous avons aujourd’hui ce sont exclusivement les creusements dédiés à l’implantation des poteaux permettant la mise en place de la charpente des bâtiments en bois que, nous avons sur le terrain les fouilles préventives ont permis de découvrir de nombreux vestiges de ferme gauloise et de les cartographier en extrapolant de cette carte des fermes gaulois as fouiller à ce jour, on peut estimer qu’on trouvera une ferme tous les 700 mètres dans certaines régions de ce fait l’idée de gaulois vivent exclusivement de chasse de pêche de cueillette est sérieusement battu en brèche la gaule est en fait un vaste espace agricole. Recherche des archéologues sur le terrain s’adjoignent les observations aériennes, c’est durant la première guerre mondiale et grâce à la multiplication des vols que l’on entrevoit le potentiel archéologique de l’observation aérienne, il faudra attendre les années 60 et des pionniers comme roger agache et rené goguet pour que l’archéologie aériennes prennent véritablement son essor et que l’on découvre l’ampleur de l’espace agricole goulois une grande maison gauloise a été fouillée récemment dans l’oise les archéologues ont retrouvé des trous de poteaux profondément enfouis qui supportait des murs de terre et des limites est une surface de plus de 200 mètres carrés, c’est ferme gauloise réapparaissent d’avion grâce au fossé qui les entourait des haies ou des enclos formaient un système de protection pour les hommes et pour le bétail.
Pour les archéologues contemporain l’endroit qui livre le plus de secret le dépositaire des richesses enfouies se situe dans les poubelles ce sont dans les fossés les fossés des fermes là où les gaulois se débarrassait des déchets domestiques que l’on trouve beaucoup des indices et des éléments concrets qui révèle le mieux la réalité de la vie quotidienne gauloise alors là, vous voyez, on est dans un dans l’un des fossés justement les fossés sont très importants pour l’archéologue parce qu’ils, nous permettent de retrouver les traces de la villa de du gaulois donc ici avec ces restes de cheval et de boeuf, on a une parfaite démonstration de l’activité d’élevage des gaulois à cette époque là, je suis en train de dégager la mâchoire l’Inde au cheval justement qui est ici donc est d’une taille approximativement comme les chevaux d’aujourd’hui en fait et à côté, on a le crâne d’un boeuf d’empreintes du cral la personne avec les cornes encore qu’ils soient là mais, c’est roger, ils sont constitués de dons que de déchet de relief alimentaires de consommation mais, on voit aussi qui sont ici de balayage à l’intérieur des maisons ce qui renseigne un petit peu aussi sur le sur le niveau de vie à l’intérieur, il ya quand même des nettoyages d’une certaine propreté entre guillemets, c’est à partir d’eux qu’on arrive à discriminer donc les différents statuts sociaux à l’intérieur d’un même enclos mais également tout ce qui va être consommés d’une maison à l’autre ou des airs de d’artisanat possible un artisanat va générer à l’identique le même déchets par exemple si, c’était un atelier de boucherie, on va retrouver préférentiellement d’aidé groso dont, on a prélevé la viande etc tandis qu’à l’opposé dans les maisonnées, on va retrouver les restes des animaux mais ce seront des plus petits aux et seront beaucoup plus fragmenté par exemple parce qu’on aura fait des préparations alimentaires avec l’étude des vestiges ne se borne pas aux fossés l’environnement et les objets sont triés Indexés et analysé dans leurs moindres détails passé au crible de l’arsenal scientifique à la différence d’autres vestiges qu’on a pu trouver sur le site ce vestige là, nous n’avons pas laver car justement certains spécialistes vont potentiellement pouvoir déterminer les graines qui ont été utilisés avec cette meule l’écart pollock s’attache à l’étude des graines et des préparations alimentaires alors ça se passe d’abord sur le terrain avec des prélèvements de terre effectués par les archéologues et donc, on a des restes végétaux qui se conserve dans les terres et on va tamisée ses terres pour récupérer ses échantillons donc, on va avoir des refus d’amis une fois que ça passe sur une colonne de tami et le quart Pologne va trier et identifier chaque espèce rencontre et on s’est rendu compte que par exemple pour le 5ème et 4ème siècle avant jésus-christ, on a deux des cultures dites de rattrapage, c’est à dire qu’on va semer plusieurs espèces dans un même champ de façon à garantir au moins une récolte, on va donc avoir du mil et de l’orge du blé de l’oeil est pour l’huile etc et même de la consommation de gland à partir du 3e siècle avant notre ère le changement est radical, on va se rendre compte par les études de graines qu’on s’aime plus qu’une seule espèce marchand donc ça veut dire que, on a les moyens économiques de pouvoir acheter deux d’autres ensemencement si jamais la récolte ne fonctionne pas et surtout ça veut dire qu’on fait des cultures beaucoup plus extensive avec une seule céréale. Le champ d’investigation des archéologues ne se borne pas à des fouilles ou de l’analyse d’objets, il s’étend à des expériences de reconstitution qui permettent de vérifier certaines hypothèses ici voici une tentative d’ expérimentations culinaires les gaulois apparemment mange beaucoup de céréales et de légumineuses ça ça a l’air d’être le les plats énergétiques de base les gaulois semble manger beaucoup de viande la faune sas et représente moins de 10% des vestiges des désossement qu’il retrouve donc ça veut dire qu’on mange les produits de la ferme des produits de l’élevage et à l’intérieur de la chasse le sanglier est pratiquement inexistant rider 1% de la partie chasser la ferme gauloise est composé de chèvres de moutons de vache enfin vache veau boeuf toro et on à la basse cour alors la basse-cour de la gauloise la poule – le kanak. La première image du gaulois forgé au 19e siècle de toutes pièces pour autant dire, c’est celle du gaulois vivant au fond des bois dans la forêt, c’est une image qui a déjà été forgée dans l’antiquité par certains auteurs grecs ou latin une image est la nôtre et primitive de peuples qui ne connaissent pas la civilisation qui ne connaissent pas les villes qui ne connaissent pas l’agriculture et cette image était bien commode parce qu’elle permettait de brosser le tableau d’un peuple certes primitif fruste aux moeurs ce rude mais courageux résistants l’envahisseur et surtout un peuple qui n’a pas été touchée corrompu par la civilisation des villes et sévices, on a réinventé l’époque des gaulois au 19ème bon basi bien sûr sur des textes antiques mais uniquement du point de vue des des romains les grecs les commentateurs ou les chroniqueurs grecs et romains nommait les gaulois par bach mais ce terme qualifier tous les peuples qui n’appartenait pas à leur civilisation, ils le regardaient de leur point de vue avec leurs préjugés en quelque sorte à travers un prisme et à partir duquel, il nous est très difficile de reconnaître le vrai du faux facteur aggravant ses chroniqueurs se copiait les uns les autres déformant ou embellissant au fil du temps les récits les péripéties de l’histoire le cours élémentaire d’histoire de France de l’historien de la troisième république ernest lavisse concentre presque à lui seul l’essentiel de la mythologie transmise de génération en génération sur les gaulois, il s’est insinuée dans l’esprit de centaines de milliers d’écoliers et durant des décennies un autre ouvrage qui s’est répandu à des millions d’exemplaires le tour de France par deux enfants a contribué lui aussi à diffuser la légende des gaulois vivant au fond des bois aussi les gaulois passe est une grande partie de leur temps à la chasse la France notre patrie était, il ya bien longtemps de cela presque entièrement recouverte de grandes forêts l’archéologie et surtout principalement les recherches préventives menées au cours des trente quarante dernières années cette image a été complètement balayées par les activités au logis, on s’est rendu compte que des espèces les grains de pollen arborer un donc tout ce qui concerne des arbres chênes aussi et c’est reculer au fur et à mesure qu’on avançait dans la séquence chronologique pendant que dans le même temps les céréales ou monter en continu donc, on avait un paysage largement défaut rester avec autour des pâtures et des champs de céréales ce développement de l’agriculture gauloise se fait au détriment de la forêt les études des pollens en attestent les pollens peuvent se conserver des centaines de milliers d’années le palynologues notamment grâce au carottage sur les sites archéologiques ou leur voisinage peut dresser une carte précise du couvert forestier des époques inventoriées. Ces disciplines wiki, il ya à la fois la phase terrain et la phase laboratoire, on sort quand même pour aller faire ses prélèvements ni augmenter à la nat dans la nature, il ya cette phase là et puis donc ensuite, on abat, je pense que ça rejoint un petit peu le travail de l’archéologue lorsqu’on a fait tous les traitements enfin des découpages et traitement lorsqu’on mon temps plein mais là même le culot de centrifugation qui contient le pollen bien, c’est un peu comme découverte archéologique, on regarde sous microscope et on voit tout de suite les pollens apparaître et avec un oeil averti, on s’imagine tout de suite le paysage qui a derrière rien qu’au premier coup d’oeil, on voit tout de suite, on a une forêt sont un chanson un paysage ouvert à tous visage fermé, on s’imagine tout de suite le paysage qui est tel qu’il était à cette époque là et qui évidemment bien souvent complètement différent de ce que l’on a vu lors du sondage cette forêt n’est pas une forêt comme les autres sous ces arbres se cachent les vestiges de l’oppidum de bibracte en effet ainsi césar nomme-t-il les places-fortes lieux élevés oppida au pluriel qu’ils rencontrent au moment où, il entreprend sa campagne de conquête de la gaule en 58 avant jésus-christ leur découverte a une histoire.
C’est un homme au 19e siècle jacques gabriel buluo que l’on doit d’avoir le premier imaginer que l’oppidum disparu du bibracte gisait sous les pentes du mont beuvray en bourgogne et par là même instruit notre connaissance du phénomène des hopis da dans le monde celtique.
C’est à la lecture de la guerre des gaules de Jules césar que jacques gabriel bulliot forge son intuition sur la localisation de l’oppidum de bibracte 40 points le mont beuvray recoupe les descriptions que césar en fait malheureusement personne ne croit jacques gabriel bulliot érudit certes mais négociant en vin, c’est de la rencontre singulière entre le marchand de vin et l’empereur des français napoléon iii que va naître la mise au jour de l’oppidum de bibracte. À l’origine napoléon iii veut écrire un livre sur Jules césar dans lequel, il voit un modèle, c’est l’empereur qui amène la civilisation et lui cherche à s’inscrire dans cette lignée d’empereur de grands empereurs civilisateur mais, il veut écrire un livre hors du commun, il va écrire un livre qui repose sur les découvertes scientifiques les plus les plus actuelles avec les plus grands chercheurs de son époque et donc pour documenter ce livre, il va faire appel à une commission de chercheurs qui vont être chargés de localiser et de fouiller les différents endroits de la guerre des gaules avec napoléon iii les gaulois en quelque sorte sortent de terre et c’est ça la véritable révolution, c’est là, ils amènent l’archéologie qu’en cherchant les sites de la guerre des gaules, il fait surgir l’archéologie burgaud n’avait aucune expérience archélogique bien évidemment, il avait le modèle de napoléon iii donc sur les autres grands sites de la guerre des gaules notamment alésia, il essaie de faire aussi bien que napoléon iii et surtout son son vade mecum si, je puis dire, c’est le sait la guerre des gaules de Jules césar ou qui vient à bibracte imprégné de la lecture de césar et il a commencé les fouilles à la porte de la ville ce qui peut paraître assez naturel dont qu’il a eu, il a fait ça de simplement, il a ou avait essayé d’ouvrir la porte et il a très très vite, il s’est rendu compte que les vestiges de fortifications qu’il mettait à jour correspondait à un mur dans lequel, il y avait des intervalles des vides qui correspondaient à des poutres croisé horizontal qui avait disparu donc, ils avaient un bon sens du terrain pour cent rencontres très vite et ce constat archéologiques correspondait exactement à la description que fait césar du mur d’enceinte de la ville gauloise d’avaricum bourges aujourd’hui aux villes qu’ils avaient assiégé au printemps de 52 avant jésus-christ donc deux mille ans après l’archéologie permettait de certifier de valider un témoignage littéraire qui avait deux mille ans voici comment Jules césar décrit le mur russe gallicus dans la guerre des gaules tous les murs gaulois sont faits en général de la manière suivante, on pose sur le sol sans interruption sur toute la longueur du mur des poutres perpendiculaire à sa direction et séparés par des intervalles ego de deux pieds, on les relit les unes aux autres dans l’oeuvre et on les recouvre d’une grande quantité de terre le parement est constitué de grosses Pierres encastrée dans les intervalles dont, nous venons de parler. Donc une fois que le mur à pourrir 2000 ans après à la place de ces poutres, on va, on va trouver un vide 1, c’est comme ça qu’on va pouvoir identifier la localisation des bois donc, on a des poutres perpendiculaires aux parements et puis d’autres plusieurs rangées de poutres parallèle qui sont en arrière en fait contrairement aux apparences et par un mur de Pierre, c’est un mur de terre armée armée de bois bio par le croisement des observations sur le site du mont beuvray sa méthode et la lecture des textes anciens participe à l’élaboration de l’archéologie moderne sa contribution est inestimable en été, il vit seul dans sa petite chaudière et en hiver, il descend déchets l’oeil à autun j’ai même trouvé une photo où là, il est déjà assez âgée assise sur un banc devant sa petite chaumière avec son cuisinier qui regardent par la porte, c’est vraiment quelqu’un qui était un des premiers qu’on peut appeler un archéologue lui, c’était quelqu’un de méthode et qui avait un esprit scientifique et donc grâce à lui, on a des carnets de fouilles, on sait exactement ce qu’il a fait ces plans sont pressés, il y a les plans cela quand rennes où, il montre les objets comme et était bien que beaucoup d’objets sont perdus aujourd’hui.
Ga gabriel bulliot par sa découverte et son travail créé une dynamique qui ne s’arrêtera plus le hasard d’histoire fait que bulliot avait dans sa famille un neveu qui était joseph déchelette est véritablement bulliot à à transférer les clés de la maison les clés du mont beuvray à déchelette en 1895 déchelette va réaliser que les grands caractéristiques du site qui sont cette grande étendue fortifié par un rempart donc de terre de bois ce mur russe gallicus est également les éléments de ce qu’on appelle dès cette époque là la culture matérielle, c’est à dire les objets de la vie quotidienne notamment tout ce qui est paru un vestimentaire tout ce qui est outil âge tout ce qui est armements, on va retrouver exactement les mêmes objets à jusqu’à 1000 1500 km de distance notamment en direction de l’Europe centrale dans le sud de l’Allemagne en bohême en Hongrie voire même un peu au-delà aux frontières de l’Ukraine de la Russie un petit peu dans le sud des îles britanniques. Mais la grande guerre va interrompre brutalement ses recherches déchelette comme alain fournier auteur du grand meaulnes seront parmi les premiers à être fauché les travaux de fouilles sont arrêtés et bibracte retourne dans l’oubli voilà ici le sommet du mont beuvray, c’est quasiment le sommet de la bourgogne, c’est pas la haute montagne 820 m et voilà au cœur au cœur de l’oppidum de livres ait dont, je rappelle le pilote de vibrac 2-2 remparts concentriques de remparts vert qui fait 7 km le rempart rouge qui fait un peu plus de cinq km de remparts rouge, on est ici actuellement aux remparts rouge est juste et juste derrière moi donc ici à porter d’apporter de vue les et du 1 pouvait apprécier les confins des, je dirais des des territoires des peuples limitrophes notamment les arvernes derrière moi donc dont, on voit très bien le sens du territoire à vienne qu’elle puy-de-dôme donc voilà les ennemis toujours pour autant qu’on puisse le savoir des ennemis héréditaires arverne et du 1 qui se faisait face dans cette direction pour en dire autant avec les bituriges avec l’essai non avec les lingots avec l’essai quan, on voit très bien du haut du mont beuvray les confins de tous ces territoires lagos centrale de césar la gaule celtique de césar, elle se dévoile parfaitement depuis le sommet du mont beuvray la gaule à proprement parler n’existe pas sauf sous la plume de Jules césar, c’est un ensemble celtique de tribus de taille et de puissance inégal qui entre les 5e et 1er siècle avant jésus-christ salies et s’opposent sur un vaste territoire, il y à une centaine de peuples ont ce qu’on peut appeler de tribus gauloises en gaule au moment de la conquête romaine et toutes ne sont pas équivalentes yade et il ya des blocs plus important en fait ce territoire occupé par des parts des peuples de cultures différentes de langues différentes et d’institutions différentes qui a trois grands blocs, il ya un bloc de blocs des aquitains dont sud oues actuelle de la France le bloc celtic qui est le centre de la France l’auvergne le centre de la France actuelle et puis ce qu’on appelle les belges qui sont plutôt plus tôt au nord de la marne 1 est en fait ce que fait césar et l’inventivité que ce territoire-là correspond à un ensemble homogène de deux peuples qui sont les gaulois et cette idée là, elle sert aussi la conquête parce que, c’est au ca sert aussi à montrer aux romains parce que, c’est à eux qu’ils s’adressent que les territoires qu’il a conquis sont homogènes et donc, ils sont facilement rhmani sable et on pourra facilement les incorporés comme des nouvelles provinces comme une nouvelle province à l’ empire romain. À bibracte capital d edu 1 chaque année des équipes de jeunes archéologues viennent poursuivre les recherches entreprises au 19e siècle par bulot et déchelette et progresse dans la connaissance du site et plus généralement du phénomène des oppida, on voit à bibracte des quantités absolument incroyable de tessons d’amphores qui montre que la richesse d’un goût vaste territoire se regrouper ici et était dépensé ici donc, on est vraiment un lieu de concentration de richesse, on a des centaines d’ateliers qui produisent des objets avec à forte valeur ajoutée, on frappe de la monnaie, on fabrique des épées en fabrique des chars, on fabrique d’avc métallique main et tous à des ateliers qui sont les les uns les uns à côté des autres, on fabrique pas seulement pour la population de vie d’homme mais les volumes de production sont tels que très très visiblement, on travaille pour un marché au moins régional les oppida marque l’apogée de l’air gauloise entre le deuxième et le premier siècle avant jésus-christ voici une animation de l’implantation de l’habitat sur l’oppidum de bibracte au cours du temps 7 à bibracte que, je le césar après sa victoire à alésia établi ses quartiers d’hiver et finalise la rédaction de sa guerre des gaules. Un autre chantier archéologique qu’aux lois actuelles des plus importants et rouvert tous les ans à coran l’oppidum de corent qui a été fondée entre les années 150 130 avant notre ère occupe un grand plateau basaltique qui au départ était un volcan le cratère d’éruption se trouve ici à la demande à fouilles et ce volcan donc à partie coulée de lave a créé ce plateau d’environ 60 hectares sur lequel les populations se sont installés très tôt dès le néolithique moyen pourquoi parce qu’il surplombe un cours d’eau l’allier qui est une sorte d’autoroute par laquelle transite beaucoup de marchandises en provenance du sud de mystères années et ceci très tôt.
Le site ressemble véritablement à un gruyère une pièce d’emmental plus tôt criblé de trous de trancher qu’il faut évidemment interprété dans le long terme ça comme le site et reconstruit, il ya des réflexions de bâtiments, il ya des reconstructions des changements d’orientation, c’est également un mikado serre que ces tranchées se recoupent ces trous de poteaux ces lignes de trous de poteaux et bien se superposent et il faut démêler tout ça comme une pelote de fil pour arriver à reconstituer non seulement la forme du quartier sa structure mais aussi son histoire puisque sa structure évolue et c’est un travail très compliqué, c’est la cuisine d’archéologues mais, c’est ça qui fait qu’on arrive à étudier une ville non seulement dans sa planification dans son organisation mais aussi dans son histoire sur le long terme. L’ère de fouilles illustré sur cette page ne représente elle-même qu’une toute petite partie du potentiel archéologique du plateau si l’on replace ce secteur à l’échelle de l’ensemble du plateau qui fait à peu près 60 hectares de superficie, on se rend compte que les airs fouillé représente une toute petite surface et sont entourés d’air qui ont été sondés par différentes méthodes de prospection par des procédés un petit peu technique des prospections dit géophysiques qui utilisent soit la résonance magnétique sur la résistivité électrique du sol qui montrent qu’effectivement des vestiges de toutes sortes des tranchées les cavs sont bel et bien présents dans autour de l’air fouillé et puis des zones en jaune clair un petit peu plus lâches qui correspondent aux secteurs dans lesquels à l’époque des labourés bien des tessons d’amphores des monnaies des objets de toutes sortes se retrouve entraînée à la surface des labours et sous lesquels, on peut soupçonner raisonnablement que la ville gauloise s’étendait une chose très importante qu’il faut garder à l’esprit, c’est que cette ville gauloise comme toutes les autres villes vaudoises connu pour le deuxième est prononcée clairement jésus-christ, elle n’est pas très spectaculaire par les deux villes ça semble un petit peu exagéré et c’est que si, on compare comme nos prédécesseurs l’ont fait dans les années 1950 1960, c’est oppida gaulois aux grands centres urbains connu au mitard année rome athènes alexandrie les grandes colonies romaines d’occident ça semble un petit peu fort de café que d’affirmer qu’on a affaire à de véritables villes au delà leur extension plusieurs dizaines d’hectares ça fait une belle concentration humaine mais est ce qu’on peut parler de ville là le point très important, c’est que, il faut pas tomber dans l’ain kronis mais quand, on compare des villes gauloise du 2e siècle avant notre ère avec la rome impériale par exemple de l’époque de trajan bien, on a quand même deux à trois siècles d’écart donc là, c’est totalement anachronique cerqueux, il faudrait comparer nos villes gauloise avec les villes romaines connu à la même coque au 2e siècle avant jésus-christ et quand, on se rend en Italie sur des villes les petites villes moyennes ou de les agglomérations secondaires connus comme dans le nord l’Italie, on se rend compte que beaucoup sont encore construites en terre et bois comme la ville de coran et qu’elles ne présentent pas un aspect très très différent de ce qu’on trouve ici. Toute cette activité entre les tribus gauloises tous et oppida sous-entendre l’existence d’un réseau de liens de communication. Voici la table de petites guerres, elle a pas retenu un savant allemand du 16e siècle du nom de conrad petite guerre d’où son appellation, il s’agit d’un document du moyen-âge reproduisant une carte d’une époque bien antérieure constitué de onze feuilles de parchemin séparer, elle matérialise une carte de 7 mètres de longueur et s’étend de l’Inde à l’Espagne son tracé figurent les roots et les itinéraires connu sous l’empiré romain produit d’une série de réactualisation successives effectués au cours des siècles son antériorité remonte aux premiers siècles de notre ère la valeur de ce document réside dans le fait que son tracé fait apparaître et cohabiter non seulement des unités de mesure romaine mais encore gauloise et ceci atteste très vraisemblablement de la présence de route gauloise avant la conquête.
Nous parmi les grandes idées reçues qui entoure la gaule, c’est l’idée selon laquelle les routes ont été apportées par les romains le réseau viaire le réseau routier a été créée de toutes pièces par rome tous les chemins mènent à rome, c’est bien connu et c’est une idée qui est fausse et qui là encore est remise en question par les découvertes récentes de l’archéologie en vérité à bien relire césar, on se rend compte qu’ils effectuent des déplacements extrêmement rapide sur tout le territoire national en quelques jours quelques semaines, il peut se rendre d’un point à l’autre du territoire et tout cela ne peut pas se faire au sein d’une jungle impénétrable concon taille à la machette, il faut bien imaginer qu’il y avait des réseaux de communication, on sait que les décès les gaulois sont réputés à rome de même que les confections de matelas de tissu enfin, il ya toute une gamme de production émanant de la campagne qui sont connus bien bien extérieurement au territoire même de la gaule et qui sont expédiés vers des contrées beaucoup plus lointaine donc, c’est, c’est les taxes même qui, nous disent que de toute façon les réseaux de circulation et d export import de marchandises existe naturellement dès cette période la grande quantité de bétail surtout de moutons et de porc qu’ils possèdent expliquent comment, ils peuvent approvisionner si abondamment de ces et de salaisons non seulement rome mais la plupart des autres marchés d’Italie plusieurs siècles avant la conquête romaine ya déjà du commerce avec le monde méditerranéen et surtout avec rome parce que ce qui est très important à souligner, c’est que la gaule et toujours la France aujourd’hui est traversé par un couloir très important qui est celui de la vallée du rhône la vallée du rhône remonte vers le nord évidemment et met en contact la méditerranée avec le son de l’Europe et les îles britanniques et donc, c’est plaque tournante très très importante pour le commerce et plusieurs siècles avant l’harmonisation, il ya déjà des contacts économiques d’abord avec les grecs Inde et le vième siècle avant jésus-christ puis après avec les romains et le contact et que les romains, il est fondé sur le commerce du vin les romains exporte massivement des amphores dans des quantités absolument astronomique qui viennent ensuite concentrés dans les oppida et dans les tombes des aristocrates et le vin est considéré comme un un bien de prestige, c’est, c’est quelque chose qui est valorisé par les aristocraties en effet un florissant commerce du vin président à une intense activité entre l’Italie et la goule entre les lieux de production et de consommation, il se matérialise par des routes aussi bien maritime que terrestre et des places qui permettent aux enfants provenant d’Italie de voyager et de transit et pour atteindre les lieux de consommation les plus reculés de la goule l’archéologie notamment à coran a mis au jour des tonnes de restes dans for an si l’on calcule bien en l’espace d’une dizaine de fouilles ce sont environ 60 tonnes de thé sont en fort soit plusieurs dizaines de milliers de récipients qui ont été mis au jour sur les deux hectares actuellement explorées si, on extrapole à aux 50 hectares occupés sur l’ensemble du plateau qui ont livre tous d’été sont en fort à l’époque du labour, on obtient des quantités considérables de 20 des milliers d’hectolitres consommés là en l’espace d’à peu près un siècle une partie de ces amphores pas toutes comportent des estampilles des timbres qui sont imprimées dans la pâte fraîche de l’amphore avant cuisson ses estampes lycée marc pinte qui garantissent en quelque sorte la traçabilité de l’amphore et surtout du vin qu’elle contienne, nous permettent d’identifier parfois à l’origine des récipients mais pas toujours parce que le problème, c’est qu’il y a des centaines de produits qui arrivent en gaule et très peu d’ateliers sont connus à l’heure actuelle ce qui fait qu’on n’arrive pas à les attacher tous et les nerfs de production particulière des travaux sont menés patiemment en étudiant ces centaines demi et ses millions noté son enfant un petit peu partout sur les grands sites importateurs bibracte toulouse coran ou Lyon mais, on n’est pas encore en mesure d’identifier tous les ateliers ce qui est intéressant, c’est que avec le vin circulent doute produit d’autres objets bien entendu la vaisselle liés au service du vin alors, il ya différentes choses, il ya là des sels métalliques produits en Italie par exemple des les éléments de cruche de passoire de saut à 20 qui circulent, il y a de la vaisselle de luxe qui sert à consommer le vin des coûts par exemple ce simple tesson son décor la couleur de la revue nature de l’argile permet d’affirmer qu’il a été fabriqué dans la mer egée sur l’île de délos, il y à d’autres fragments de verre cette fois-ci dont, on peut affirmer avec certitude qu’ils ont été produits les coupes en verre ont été produites sur la côte cirio palestinienne donc ce sont les pièces de vaisselle qui voyagent à très longue distance qui sont évidemment très luxueuse très rare de nombreux textes anciens insiste sur la consommation importante de faites par les gaulois diodore de sicile l’historien grec parle ainsi aussi beaucoup de marchands d’Italie poussés par leur habituel cupidité voit-il une bonne source de profits dans cet amour des gaulois pour le vin par bateaux sur les fleuves navigables ou par voitures dans les pays de plaine, il leur apporte du vin qui leur vendent à un prix incroyable donnant une cruche de 20 pour un jeune garçon et recevant en échange de la boisson l’esclave qui la sert si la consommation excessive du vin par les gaulois est attestée par les textes et l’archéologie, il serait peu scientifique de s’arrêter à l’ivrognerie gauloise l’étude de la consommation et du marché du vin recoupées par celle des textes, nous renseigne sur l’époque des coutumes les relations sociales voire les rituels et la politique en soixante dix avant jésus-christ le grand orateur savants et avocats cicéron prononce un plaidoyer pour la défense de son client et ami marcus fontaine us ce dernier est accusé par deco loi du peuple des allobroges de surtaxer le vin et de corruption pour mieux disqualifié ses opposants gaulois cicéron les traites de sacrificateurs et de barbara la parole peu dignes de foi en avocat roues et cicéron fin de s’indigner contre ces gaulois se servant d’arguments religieux pour les fustiger que peut-il y avoir de st et de sacrées pour des hommes qui lorsque la frayeur les précipite au pied de leurs dieux pensent les apaiser en souillant de victimes humaines leur hôtel et leurs temples si l’archéologie n’importe pas la preuve de sacrifice humain du temps de cicéron, ils sont avérées à des époques antérieures cette péripétie juridique qui illustrent l’importance économique du vin à des prolongements qui vont bien au-delà du simple litige entre commerçants romains et gaulois, elle contribue parmi d’autres faits dont, nous parlerons plus tard à alimenter le mythe du gaulois barbare. Avec le vin un autre marqueur pour l’archéologue atteste de la vitalité et de la dynamique des échanges entre la gaule et le reste du monde de l’époque les monnaies leur apparition Angolais tardive, elle date du 3e siècle avant jésus-christ ce sont d’abord les mercenaires gaulois embauchés dans les guerres lointaines qui les introduisent le monnayage se développe ensuite du sud vers le nord où chaque peuple gaulois aura à cœur de frapper sa propre monnaie quand, on étudie une pièce, on sait reconnaître à la forme du lingot qui a été à l’origine de la pièce parce que, c’est la forme de lingots qui va donner ou une forme quadrangulaire ou ce que certains ont appelé le pièce rOmanisée beaucoup plus ron beaucoup plus en accord avec ce qu’on connaît de nos pièces la découpe se faisait au burin, il faut dire oui comment le sait-on et bien tout simplement parce que quand, on retrouve une pièce qui a été découpée au burin le simple fait de la d’écouté au burin va écrire le métal du côté du cisaillement ce que, c’est que même à la frappe est bien sur les côtés qui ont été contre, ils ont été abîmés ou là les atomes ont été serrés megaton va frapper la frapper le côté rectiligne du béret enfin quand même être conservé ce sont des milliers de pièces qui sont ainsi frappé le tout ce qui porte la marque lamarthe sa va distinguer le peuple donc avec seuls petits morceaux et bien du dessin, on va reconnaître qu’elle est le peuple qui a qui a frappé cette monnaie est là en deux coups à l’origine la frappe se faire chaud s’agit de l’argent donc, il faut faire ce qu’on appelle leur cure, on tient au chaud le flanc jusqu’au moment où l’ouvrier l’heure est aux commandes y va le présenter au frappeur et la voilà donc un une petite pièce problème sur les Malins, c’est que souvent la terre et plus. Le métal, c’est un cavalier avec un comment dirais-je avec une un manteau une lance et un lancier et qui galope à droite et l’autre côté, vous avez une tête casquée et au niveau de la tête casquée, c’est visiblement un type, c’est ce type là avec les avec le col strié en revanche la légende est hors champ, c’est pour ça qu’on n’est pas très sûr rien, il ya des dizaines de monnaies de ce type dans la vallée du rhône, c’est une série qui a duré très longtemps avec une chronologie assez fine et une imitation très forte des monnaies romaines au dioscures sur le site de l’oppidum mediolanum aujourd’hui châteaumeillant fief de la tribu des bituriges est située au sud de leur territoire au carrefour de nombreuses routes ce qui lui confère un statut d’opi dôme de frontières les chercheurs ont trouvé des grandes quantités dans fort et des monnaies de valeurs très variable et notamment des potins monnaie commune coulé et non frappé alors ce qu’on y trouve, c’est d’une part en effet des monnaies de relativement faible valeur lorsqu’on sait pas très bien quoi, elles servent mais, c’est vrai qu’on les retrouve surtout les oppida ce sont les fameux peut-on donc, on en a un certain nombre d’exemples ici qui sont des monnaies qui peuvent aller très loin à l’ag j’ai sélectionné des potins autres hissel est celle ci, elle est quand même particulièrement intéressante parce qu’on la trouve justement dans un région ici et on la trouve aussi jusqu’alors tchécoSlovaquie alors qu’est ce que ce petit qui n’a pas de valeur en soi fait encore du côté deux avis t, il un autre but de l’Europe celtique ça, c’est une des questions que se pose, on n’a pas la réponse mais, c’est vrai que cette monnaie la partie par exemple, on la trouve ici à châteaumeillant et on la trouve aussi dans les deux trois grands sites qui ont été fouillés récemment de pizza s’est récemment depuis une trentaine d’années chez les, je suis ami tchèque au cours du 2e siècle avant jésus-christ la monnaie voit son importance augmenté à un point tel qu aux alentours de -120 certains peuples gaulois modifient leur système monétaire, il se passe au milieu du second un certain nombre d’ennemis historique important, il ya, il ya rome qui prend de plus en plus d’importance, il ya Marseille qui plus ou moins indépendants qui est très très lié à rome depuis déjà un certain temps et parallèlement, c’est la grande période où rome signe toute une série de traité d’alliance et de conventions avec les 2 1 les langues ont laissé quan, c’est à dire toutes ces peuples du centre est qui montre l’importance des relations politiques d’abord est évidemment derrière commercial parce que tout ça, c’est un peu lié quand même rien ne change et à cette époque là comme par hasard, on voit apparaître une monnaie très particulière qui est ce qu’on appelle le denier vos lois qui est en fait une monnaie qui est frappée dans cette zone et demain annoncé quoi avec différentes émissions spécifiques à chacun de ces peuples mais qui ont tout pour spécificité d’être une tête casquée avec une croix derrière la tête donc ça, c’est très important parce que, on voit l’apparition d’un nouveau type probablement pour des raisons politiques mais qui va donner lieu à toute l’organisation de la monnaie dans cette région calqué sur un demi venir aux mains qui en plus vos hasard ou nécessité le poids de la drogue ou légères de Marseille à même époque cet alignement monétaire avec des monnaies romaines et grecques répond aussi à des intérêts militaires à bassine en moselle une fouille de l’inrap a permis la découverte en 2010 d’un trésor exceptionnel un dépôt de plus de 1000 monnaies gauloises de provenances diverses valant 1 2002 ni romain est mise juste après la conquête et qui aurait pu servir un grand chef allié des romains à payer ses troupes, on sait que pendant la guerre des gaules césar s’est appuyé sur une partie des élites gauloise dont les troupes devait bien entendu être payé dans une monnaie facilement convertibles voici la vallée de la seille salia dans l’antiquité au cœur de la lorraine ce lieu a été durant tout l’âge de fer le théâtre d’une activité intense de production de sel le sel à une époque où la réfrigération n’existe pas est un produit indispensable à la vie, il conserve les aliments consommés par les vaches, il donne un meilleur lait consommé par les moutons une meilleure l’aisne le sel constitue une richesse une monnaie situé sur les bords de la cei entouré de marécages la ville de marsal est assise sur d’importants gisements de sel les vestiges de l’exploitation salines gauloises ont d’abord été découvert sous louis xiv puis mises au jour en 2001 par les archéologues, ils sont annuellement fouillé au xviie siècle à l’issue de la guerre de trente ans la forteresse de marsal et est fortifiée par vauban et quand, on a fortifié le site de marsal, on s’est rendu compte que l’ensemble de la ville était assise sous une accumulation de restes de terre cuite qui atteignait presque 10 mètres de hauteur sur 500 mètres de diamètre et ses composés de ce type d’éléments que, vous voyez là ce sont des fragments de bach en terre cuite ça supporte ce sont des éléments de gris qui supporte les moules à celle, vous avez aussi des éléments de de gobelets, vous avez des restes de poterie qui sont associés à ces déchets de terre cuite et ses restes là sont des restes industriels qui ont servi à la fabrication intensive du sel les gaulois une fois la saumure récolter la somme était à des étapes de réchauffement progressif en bout de chaîne, il obtenait des pins de selles dures qu’ils extrayait de godet de terre cuite et d’argile en brisant les moules dont, il jetait les débris ce sont les déchets de cette production que les archéologues appelle le briquetage les éléments sur lequel, on travaille cdu, c’est du déchet en fait du tse des déchets industriels est en cours aujourd’hui, c’est des raisons dont, on peut rien faire en particulier, on a plusieurs mètres de d’accumulation constitué de ces éléments, on en a presque 4 millions de mètres cubes dans la vallée y ait en fait, c’est un peu le destin de l’archéologie qu de que travailler sur les déchets, on exhume pas ici des tons avec du mobilier fait rien, on travaille sur du déchet industriel et c’est ça qui, c’est ça qui, nous apporte l’information en fait le toit du sel sur le sommet de la couche de sel gemme n’est qu’à 60 à 80 de profondeur donc l’autre surface s’infiltre dans le sous-sol et remonte sous la forme de source eau salée qui parsèment tout là toute la vallée ou autour de, nous or ici, on se trouve à l’intérieur des terres, on est à 400 km des côtes et le fait que le sel sortent naturellement du sous sol, c’est une ressource inespéré, c’est ce qui fait d’antiquités qu’on appelait le sel lors blanc, c’est une ressource essentielle à la vie alors ce qu’on observe aussi, c’est que la technique de production a évolué au début lorsque, on utilise du combustible de d’espèces forestières pour faire chauffer l’eau l’eau salée et à partir du 6e siècle, vous faites la chaleur n’est plus utilisé que pour produire les peindre les pins de sel et on a l’impression, c’est ce qu’on est en train de fouiller actuellement que toute l’étape préliminaire, il consiste à concentrer la la saumure pour en extraire le sel est fait naturellement dans des bassins où, c’est plutôt l’énergie solaire qui remplace énergie fournie par le combustible. Les recherches qu’on a mené ici montre que en fait l’activité de production du sel, c’est fondamentalement une activité saisonnière, c’est le cas aussi, on a des exemples aux périodes historiques, c’est quelque chose qui se fait plus tôt en période de printemps était quand, il fait chaud et quand, il ya du vent deux éléments que sont favorables à l’évaporation de l’eau et donc à la concentration de du sel dans la dans la saumure les collectivités qui travaillent ici sont des gens très très particulier parce que ce sont des souliers donc des gens qui produisent du sel mais également durant la période où une lourde travaillent pas durant l’hiver sont des artisans et les productions qui sortent des ateliers de fabrication du sel ce sont des productions d’objets de luxe donc, c’est toute l’image inversée du prolétariat, c’est pas des ouvriers du tout, c’est des gens relativement riche qui occupent les niveaux supérieurs de la société pour qu’un pouvoir puisse se construire, il a besoin de se reposer sur des types de gens qui ne travaillent pas en quelque sorte et qui sont au service de pouvoir comme et en particulier les soldats et les militaires quand, on a la chance d’avoir une ressource qu’on exploite sous son contrôle et qui est quelque chose qui est vital pour des bassins de population qui dépasse l’échelle de la région à ce moment-là ça permet d’avoir des ressources extraordinaires qui donne la possibilité de développer justement d’envoyer des mercenaires d’empêcher des gens qui vont construire des fortifications et qui vont permettre de pousser la concentration sociale le pouvoir un niveau 1 niveau supérieur et ça, c’est quelque chose d’universel pas ce que, c’est, on voit que le sel un lien direct dans le développement qui ont été utilisés avec cette meule et harpo log s’attache à l’étude des graines et des préparations alimentaires alors ça se passe d’abord sur le terrain avec des prélèvements de terre effectués par les archéologues et donc, on a des restes végétaux qui se conserve dans les terres et on va t’amuser ses terres pour récupérer ses échantillons donc, on va avoir des rechutes amis une fois que ça passe sur une colonne de tami et le quart Pologne va trier et identifier chaque espèce rencontre et on s’est rendu compte que par exemple pour le 5ème et 4ème siècle avant jésus-christ, on a deux des cultures dites de rattrapage, c’est à dire qu’on va semer plusieurs espèces dans un même champ de façon à garantir au moins une récolte, on va donc avoir du mil et de l’orge du blé de l’oeil est pour l’huile etc et même de la consommation de gland à partir du 3e siècle avant notre ère le changement est radical, on va se rendre compte par les études de graines qu’on s’aime plus qu une seule espèce marchand donc ça veut dire que, on a les moyens économiques de pouvoir acheter de transhumance mans si jamais la récolte ne fonctionne pas et surtout ça veut dire qu’on fait des cultures beaucoup plus extensive avec une seule céréale.
Le champ d’investigation des archéologues ne se borne pas à des fouilles ou de l’analyse d’objets, il s’étend à des expériences de reconstitution qui permettent de vérifier certaines hypothèses ici voici une tentative d’ expérimentations culinaires les gaulois apparemment mange beaucoup de céréales et de légumineuses ça ça a l’air d’être le les plats énergétiques de base les gaulois semble manger beaucoup de viande la fin de sa série représente moins de 10% des vestiges des ossements qu’il retrouve donc ça veut dire qu’on mange les produits de la ferme des produits de l’élevage et à l’intérieur de la chasse le sanglier est pratiquement inexistant les hommes pour cent de la partie chasser la ferme gauloise est composé de chèvres de moutons de vache une vache veau boeuf toro et on à la basse cour alors la basse-cour de la gauloise la poule – le canard. La première image du gaulois forgé au 19e siècle de toutes pièces pour retenir, c’est celle du gaulois vivant au fond des bois dans la forêt, c’est une image qui a déjà été forgée dans l’antiquité par certains auteurs grecs ou latin une image est la nôtre et primitive de peuples qui ne connaissent pas la civilisation qui ne connaissent pas les villes qui ne connaissent pas l’agriculture et cette image était bien commode parce qu’elle permettait de brosser le tableau d’un peuple certes primitif fruste aux moeurs rude mais courageux résistants l’envahisseur et surtout un peuple qui n’a pas été touchée corrompu par la civilisation des villes et sévissent en a réinventé l’époque des gaulois au 19ème.
Bien sûr sur des textes antiques mais uniquement du point de vue des des romains des grecs les commentateurs ou les chroniqueurs grecs et romains nommait les gaulois par bach mais ce terme qualifier tous les peuples qui n’appartenait pas à leur civilisation, il les regardait de leur point de vue avec leurs préjugés en quelque sorte à travers un prisme et à partir duquel, il nous est très difficile de reconnaître le vrai du faux facteur aggravant ses chroniqueurs se copiait les uns les autres déformant ou embellissant au fil du temps les récits les péripéties de l’histoire le cours élémentaire d’histoire de France de l’historien de la troisième république ernest lavisse concentre presque à lui seul l’essentiel de la mythologie transmise de génération en génération sur les gaulois, il s’est insinuée dans l’esprit de centaines de milliers d’écoliers et durant des décennies. Un autre ouvrage qui s’est répandu à des millions d’exemplaires le tour de France par deux enfants a contribué lui aussi à diffuser la légende des gaulois vivante au fond des bois aussi les gaulois passe est une grande partie de leur temps à la chasse la France notre patrie était, il ya bien longtemps de cela presque entièrement recouverte de grandes forêts l’archéologie et surtout principalement les recherches préventives menées au cours des trente quarante dernières années cette image a été complètement balayées par les activités au logis, on s’est rendu compte que des espèces les grains de pollen arborer un donc tout ce qui concerne des arbres chênes une Russie etc reculer au fur et à mesure qu’on avançait dans la séquence chronologique pendant que dans le même temps les céréales ou monter en continu donc, on avait un paysage largement défaut rester avec autour des pâtures et des champs de céréales ce développement de l’agriculture gauloise se fait au détriment de la forêt les études des pollens en attestent les pollens peuvent se conserver des centaines de milliers d’années le palynologues notamment grâce au carottage sur les sites archéologiques ou leur voisinage peut dresser une carte précise du couvert forestier des époques inventoriées. Ces disciplines week qui, il ya à la fois la phase terrain et la phase à bord at war, on sort quand même pour aller faire ses prélèvements n’augmentent et à la nat dans la nature donc, il ya cette phase là et puis donc ensuite, on abat, je pense que ça rejoint un petit peu le travail de l’archéologue lorsqu’on a fait tous les traitements enfin des découpages les traitements lorsqu’on montant que l’âme est la même le culot de centrifugation qui contient le pollen bien, c’est un peu comme une découverte archéologique, on regarde sous microscope et on voit tout de suite les pollens apparaître et avec un oeil averti, on s’imagine tout de suite le paysage qui a derrière rien qu’au premier coup d’oeil, on voit tout de suite, on a une forêt sont un chanson n’a plus d’âge ouvert à tous visage fermé, on s’imagine tout de suite le paysage qui est tel qu’il était à cette époque là et qui évidemment bien souvent complètement différent de ce que l’on a vu lors du sondage cette forêt n’est pas une forêt comme les autres sous ces arbres se cachent les vestiges de l’oppidum de bibracte en effet ainsi césar nomme-t-il les places-fortes lieux élevés oppida au pluriel qu’ils rencontrent au moment où, il entreprend sa campagne de conquête de la gaule en 58 avant jésus-christ leur découverte a une histoire.
C’est un homme au 19e siècle jacques gabriel buluo que l’on doit d’avoir le premier imaginer que l’oppidum disparu du bibracte gisait sous les pentes du mont beuvray en bourgogne et par là même instruit notre connaissance du phénomène des oppida dans le monde celtique. C’est à la lecture de la guerre des gaules de Jules césar que jacques gabriel bulliot forge son intuition sur la localisation de l’oppidum de bibracte 40 points le mont beuvray recoupe les descriptions que césar en fait malheureusement personne ne croit jacques gabriel bulliot érudit certes mais négociant en vin, c’est de la rencontre singulière entre le marchand de vin et l’empereur des français napoléon iii que va naître la mise au jour de l’oppidum de bibracte. À l’origine napoléon iii veut écrire un livre sur Jules césar dans lequel, il voit un modèle, c’est l’empereur qui amène la civilisation et lui cherche à s’inscrire dans cette lignée d’empereur de grands empereurs civilisateur mais, il veut écrire un livre hors du commun, il est créatif qui repose sur les découvertes scientifiques n’est plus les plus actuelles avec les plus grands chercheurs de son époque et donc pour documenter ce livre, il va faire appel à une commission de chercheurs qui vont être chargés de localiser et de fouiller les différents endroits de la guerre des gaules avec napoléon iii les gaulois en quelque sorte sortent de terre et c’est ça la véritable révolution, c’est là, ils amènent l’archéologie qu’en cherchant les sites de la guerre des gaules, il fait surgir l’archéologie burgaud n’avait aucune expérience archélogique bien évidemment, il avait le modèle de napoléon iii donc sur les autres grands sites de la guerre des gaules notamment alésia, il essaie de faire aussi bien que napoléon iii et surtout son son vade mecum si, je puis dire, c’est le sait la guerre des gaules de Jules césar ou qui vient à bibracte imprégné de la lecture de césar et il a commencé les fouilles à la porte de la ville ce qui peut paraître assez naturellement qu’il a eu, il a fait ça simplement, il a roué essayé d’ouvrir la porte et il a très très vite, il s’est rendu compte que les vestiges de fortifications qu’il mettait à jour correspondait un mur dans lesquelles, il y avait des intervalles des vides qui correspondaient à des poutres croisé horizontal qui avait disparu dont, il avait un bon sens du terrain pour s’en rendre compte très vite est ce qu’on stark est logique correspondait exactement à la description que fait césar du mur d’enceinte de la ville gauloise d’avaricum bourges aujourd’hui donc ville qu’ils avaient assiégé au printemps de 50 devant jésus-christ donc deux mille ans après l’archéologie permettait de certifier de valider un témoignage littéraire qui avait deux mille ans voici comment Jules césar décrit le mur russe gallicus dans la guerre des gaules tous les murs oies sont faits en général de la manière suivante, on pose sur le sol sans interruption sur toute la longueur du mur des poutres perpendiculaire à sa direction et séparés par des intervalles ego de deux pieds, on les relit les unes aux autres dans l’oeuvre et on les recouvre d’une grande quantité de terre le parement est constitué de grosses Pierres encastrée dans les intervalles dont, nous venons de parler. Donc une fois que le mur à pourrir 2000 ans après à la place de ces poutres, on va, on va trouver un vide 1, c’est comme ça qu’on va pouvoir identifier la localisation des bois donc, on a des poutres perpendiculaires aux parements et puis d’autres plusieurs rangées de poutres parallèle qui sont en arrière en fait contrairement aux apparences et par un mur de Pierre, c’est un mur de terre armée armée de bois bouilhou par le croisement des observations sur le site du monde vrai sa méthode est la lecture des textes anciens participe à l’élaboration de l’archéologie moderne sa contribution est inestimable en été, ils vivent ici dans sa petite chaudière et en hiver, ils descendent et celle, il ya autant j’ai même trouvé une photo où là, il est déjà assez âgée assise sur un banc devant sa petite chaumière avec son cuisinier qui regardent par la porte, c’est vraiment quelqu’un qui était un des premiers qu’on peut appeler un archéologue lui, c’était quelqu’un de méthode et qui avait un esprit scientifique et donc grâce à lui, on a des carnets de fouilles, on sait exactement ce qu’il a fait ces plans sont pressés, il y a les planches à l’aquarelle où, il montre les objets comme et était bien que beaucoup d’objets sont perdus aujourd’hui.
Ga gabriel bulliot par sa découverte et son travail créé une dynamique qui ne s’arrêtera plus le hasard d’histoire fait que bulliot avait dans sa famille un neveu qui était joseph déchelette est donc véritablement bulliot à à transférer les clés de la maison les clés du mont beuvray à déchelette en 1895 déchelette va réaliser que les grandes caractéristiques du site qui sont cette grande étendue fortifié par un rempart donc de terre de bois ce mur russe gallicus est également les éléments de ce qu’on appelle dès cette époque là la culture matérielle, c’est à dire les objets de la vie quotidienne notamment tout ce qui est paru en vestimentaire tout ce qui est outil âge tout ce qui est armements, on va retrouver exactement les mêmes objets à jusqu’à 1000 1500 km de distance notamment en direction de l’Europe centrale dans le sud de l’Allemagne en bohême en Hongrie voire même un peu au-delà aux frontières de l’Ukraine de la Russie un petit peu dans le sud des îles britanniques. Mais la grande guerre va interrompre brutalement ses recherches déchelette comme alain fournier auteur du grand meaulnes seront parmi les premiers à être fauché les travaux de fouilles sont arrêtés et bibracte retourne dans l’oubli voilà ici le sommet du mont beuvray, c’est quasiment le sommet de la bourgogne, c’est pas la haute montagne 820 m et voilà au cœur au cœur de l’oppidum de livres ait dont, je rappelle le pilote david wright 2-2 remparts concentriques le rempart vert qui fait 7 km le rempart rouge qui fait un peu plus de cinq km de remparts rouge, on est ici actuellement l’Europe à rouge est juste et juste derrière moi donc ici à portée de à portée de vue les lésés du 1 pouvait apprécier les confins déjà dix raids et des territoires des peuples limitrophes notamment les arvernes derrière moi donc dont, on voit très bien le sens du territoire à vienne qu’elle puy de dôme donc voilà les ennemis toujours pour autant qu’on puisse le savoir des ennemis héréditaires arverne et du 1 qui se faisait face dans cette direction pour en dire autant avec les bituriges avec l’essai non avec les lingots avec l’essai quan, on voit très bien du haut du mont beuvray les confins de tous ces territoires lagos centrale de césar la gaule celtique de césar, elle se dévoile parfaitement depuis le sommet du mont beuvray la gaule à proprement parler n’existe pas sauf sous la plume de Jules césar, c’est un ensemble celtique de cris but de taille et de puissance inégal qui entre les 5e et 1er siècle avant jésus-christ salies et s’opposent sur un vaste territoire, il y à une centaine de peuples ont ce qu’on peut appeler de tribus gauloises en gaule au moment de la conquête romaine et toutes ne sont pas équivalentes yade et il ya des blocs plus important en fait ces territoires occupés par des parts des peuples de cultures différentes de langues différentes et d’institutions différentes qui a trois grands blocs, il ya un bloc de blocs des aquitains vont suivre s actuelle de la France le bloc celtic qui est le centre de la France l’auvergne le centre de la France actuelle et puis ce qu’on appelle les belges qui sont plutôt plus tôt au nord de la marne 1 est en fait ce que fait césar et l’inventivité que ce territoire-là correspond à un ensemble homogène de deux peuples qui sont les gaulois et cette idée là, elle sert aussi la conquête parce que, c’est au ca sert aussi à montrer aux romains parce que, c’est à eux qu’ils s’adressent que les territoires qu’il a conquis sont homogènes et donc, ils sont facilement rhmani sable et on pourra facilement les incorporés comme des nouvelles provinces comme une nouvelle province à l’ empire romain. À bibracte capital d edu 1 chaque année des équipes de jeunes archéologues viennent poursuivre les recherches entreprises au 19e siècle par bulot et déchelette et progresse dans la connaissance du site et plus généralement du phénomène des oppida, on voit à bibracte des quantités absolument incroyable de tessons d’amphores qui montre que la richesse d’un goût vaste territoire se regrouper ici et était dépensé ici donc, on est vraiment un lieu de concentration de richesse, on a des centaines d’ateliers qui produisent des objets avec à forte valeur ajoutée, on frappe de la monnaie, on fabrique des épées à fabrique des chars, on fabrique d’avc métallique main et tous à des ateliers qui sont les les uns les uns à côté des autres, on fabrique pas seulement pour la population de vie d’homme mais les volumes de production sont tels que très très visiblement, on travaille pour un marché au moins régional les oppida marque l’apogée de l’air gauloise entre le deuxième et le premier siècle avant jésus-christ voici une animation de l’implantation de l’habitat sur l’oppidum de bibracte au cours du temps, c’est à bibracte que, je le césar après sa victoire à alésia établi ses quartiers d’hiver et finalise la rédaction de sa guerre des gaules. Un autre chantier archéologique que loi actuelle des plus importants est rouverte et surtout du vin qu’elle contienne, nous permettent d’identifier parfois à l’origine des récipients mais pas toujours parce que le problème, c’est qu’il y a des centaines de produits qui arrivent en gaule et très peu d’ateliers sont connus à l’heure actuelle ce qui fait qu’on n’arrive pas à les attacher tout ça une aire de production particulière des travaux sur monnet patiemment en étudiant ses 100 ans et demi et ses millions de tessons d’amphores un petit peu partout sur les grands sites importateurs bibracte toulouse coran ou Lyon mais, on n’est pas encore en mesure d’identifier tous les ateliers ce qui est intéressant, c’est que avec le vin circulent doute produit d’autres objets bien entendu la vaisselle liés au service du vin alors, il ya différentes choses, il ya là des sels métalliques produits en Italie par exemple des éléments de cruche de passoire de saut à 20 qui circulent, il y a de la vaisselle de luxe qui sert à consommer le vin des coupes par exemple ce simple tesson son décor la couleur de l’argent la nature de l’argile permet d’affirmer qu’il était fabriquée dans la mer egée sur ligue de délos, il y à d’autres fragments de verre cette fois-ci dont, on peut affirmer avec certitude qu’ils ont été produits les coupes en verre ont été produites sur la côte cirio palestinienne donc ce sont les pièces de vaisselle qui voyagent à très longue distance qui sont évidemment très luxueuse très rare de nombreux textes anciens insiste sur la consommation importante de vin fait par les gaulois diodore de sicile l’historien grec parle ainsi aussi beaucoup de marchands d’Italie poussés par leur habituel cupidité voit-il une bonne source de profits dans cet amour des gaulois pour le vin par bateaux sur les fleuves navigables ou par voitures dans les pays de plaine, il leur apporte du vin qui leur vendent à un prix incroyable donnant une cruche de 20 pour un jeune garçon et recevant en échange de la boisson l’esclave qui la sert si la consommation excessive du vin par les gaulois est attestée par les textes et l’archéologie, il serait peu scientifique de s’arrêter à l’ivrognerie gauloise l’étude de la consommation et du marché du vin recoupées par celle des textes, nous renseigne sur l’époque les coutumes les relations sociales voire les rituels et la politique en soixante dix avant jésus-christ le grand orateur savants et avocats cicéron prononce un plaidoyer pour la défense de son client et ami marcus fontaine us ce dernier est accusé par deco loi du peuple des allobroges de surtaxer le vin et de corruption pour mieux disqualifié ses opposants gaulois cicéron les traites de sacrificateurs et de barbara la parole peu dignes de foi en avocat roues et cicéron fin de s’indigner contre ces gaulois se servant d’arguments religieux pour les fustiger que peut-il y avoir de st et de sacrées pour des hommes qui lorsque la frayeur les précipite au pied de leurs dieux pensent les apaiser en souillant de victimes humaines leur hôtel et leurs temples si l’archéologie n’importe pas la preuve de sacrifice humain du temps de cicéron, ils sont avérées à des époques antérieures cette péripétie juridique qui illustrent l’importance économique du vin à des prolongements qui vont bien au-delà du simple litige entre commerçants romains et gaulois, elle contribue parmi d’autres faits dont, nous parlerons plus tard à alimenter le mythe du gaulois barbare avec le vin un autre marqueur pour l’archéologue atteste de la vitalité et de la dynamique des échanges entre la gaule et le reste du monde de l’époque les monnaies leur apparition Angolais tardive, elle date du 3e siècle avant jésus-christ ce sont d’abord les mercenaires gaulois embauchés dans les guerres lointaines qui les introduisent le monnayage se développe ensuite du sud vers le nord où chaque peuple gaulois aura à cœur de frapper sa propre monnaie quand, on étudie une pièce, on sait reconnaître la forme du lingot qui a été à l’origine de la pièce parce que, c’est la forme de lingots qui va donner ou une forme quadrangulaire ou ce que certains ont appelé une pièce rOmanisée beaucoup plus rondes beaucoup plus en accord avec ce qu’on connaît de nos pièces la découpe se saisit au burin, vous pouvez dire oui comment le sait-on vient tout simplement parce que quand, on retrouve une pièce qui a été découpée au burin le simple fait de la d’écouté au burin va écrire le métal du côté du cisaillement ce que, c’est que même à la frappe est bien sur les côtés qui ont été compris quand, elles étaient abîmées, vous là les atomes ont été serrés mais quand, on va frapper la frappe le côté rectiligne du Bénin va quand même être conservé mais ce sont des milliers de pièces qui sont ainsi frappé le tout ce qui porte la marque lamarthe sa va distinguer le peuple donc avec seuls petits morceaux et bien du dessin, on va reconnaître qu’elle est le peuple kia qui a frappé cette monnaie et la hand coup à l’origine la frappe se faire chaud s’agit de l’argent donc, il faut faire ce qu’on appelle un recul, on tient au show de sion jusqu’au moment où l’ouvrier leur tête comme, on y va le présenter au frappeur et la voilà, on tient une petite pièce problème sur les menaces et que souvent la terre et plus.
Le métal, c’est un cavalier avec un comment dirais-je avec une un manteau une lance et un lancier et qui galope à droite et l’autre côté, vous avez une tête casquée et au niveau de la tête casquée, c’est visiblement un type, c’est ce type là avec les avec le col de strié en revanche la légende est hors champ, c’est pour ça qu’on n’est pas très sûr rien, il ya des dizaines de monnaies de ce type dans la vallée du rhône, c’est une série qui a duré très longtemps avec une chronologie assez fine et une imitation très forte des monnaies romaines dioscures sur le site de l’oppidum mediolanum aujourd’hui châteaumeillant fief de la tribu des bituriges est située au sud de leur territoire au carrefour de nombreuses routes ce qui lui confère un statut d’opi dôme de frontières les chercheurs ont trouvé des grandes quantités dans forte et des monnaies de valeurs très variable et notamment des potins monnaie commune coulé et non frappé alors ce qu’on y trouve, c’est d’une part en effet des monnaies de relativement faible valeur alors ça, on sait pas très bien quoi, elles servent mais, c’est vrai qu’on les retrouve surtout les oppida ce sont les fameux peu tendre aux commandes à un certain nombre d’exemples ici qui sont des modèles qui peuvent aller très loin à l’ag j’ai sélectionné des potins ou autres hissel est celle ci, elle est quand même particulièrement intéressant parce qu’on la trouve justement dans un jeu ici et on la trouve aussi jusqu’aux tchécoSlovaquie alors qu’est ce que ce que, tu as qui n’a pas de valeur en soi fait encore du côté de sa viste était à l’autre bout de l’Europe celtique ça, c’est une des questions qu’on se pose, on n’a pas la réponse mais, c’est vrai que cette monnaie la partie par exemple, on la trouve ici à châteaumeillant et on la trouve aussi dans les deux trois grands sites qui ont été fouillés récemment de pizza s’est récemment depuis une trentaine d’années chez les j’ai deux amis tchèques au cours du 2e siècle avant jésus-christ la monnaie voit son importance augmenté à un point tel qu aux alentours de -120 certains peuples gaulois modifient leur système monétaire, il se passe au milieu du second un certain nombre d’événements historiques importants, il ya rome qui prend de plus en plus d’importance, il ya Marseille qui plus ou moins indépendants qui est très très lié à rome depuis déjà un certain temps et parallèlement, c’est la grande période où rome signe toute une série de traité d’alliance et de conventions avec lui les 2 1 et langon et sequans, c’est à dire toutes ces peuples du centre est qui montre l’importance des relations politiques d’abord est évidemment derrière commercial tout ça, c’est un peu lié quand même si rien ne change et à cette époque là comme par hasard, on voit apparaître une monnaie. Nous ancêtres les gaulois intrigue les français grâce à l’apport des innombrables découverte de l’archéologie moderne notre savoir et nos croyances sur les gaulois ont été bouleversés une toute autre vision du monde gaulois se dessine et s’impose nos contemporains veulent désormais dépassé les légendes que l’on colporte depuis des siècles est allé au delà du mythe. Les égyptiens les grecs ou les romains, nous ont légué des constructions monumentales rien de tel chez les gaulois, ils n’écrivent pas privilégie la tradition orale, il croit à une forme de vie après la mort et ne se préoccupe pas de pérenniser leur passage sur terre, nous avons affaire à des peuples qui n’ont rien fait pour laisser de traces ce vide a été comblé par toute une mythologie véhiculée par l’imagerie populaire des manuels scolaires jusqu’à astérix ainsi at, on réduit les gaulois à des barbares vivant au fond des bois dans des sortes de hutte circulaire. Notre époque dans une quête effrénée de connectivité qu’il s’agisse de biens matériels ou immatériels sans relâche et ans et réseaux de communication ces infrastructures agrandissez ville et éventrent les sols sur des échelles et des étendues jamais atteinte, elle bouleverse l’ordre et les souvenirs immémoriaux des siècles figé par la terre libérée des voix remonte des profondeurs du passé l’archéologie s’est donné pour mission de les écouter depuis le début des années 2000 une loi stipule qu à chaque fois qu un aménageur entreprend un chantier, il doit permettre de pratiquer des fouilles dans le but de rechercher d’éventuels restes archéologiques grâce à la multiplication des fouilles cette archéologie dites préventives en quelques décennies, nous en a appris sur les gaulois presque autant qu’en 2000 ans d’histoire.
On entendait des avions autour de, vous parce qu’on intervient sur des terres qui appartiennent à l’aéroport de Paris-orly donc ici, on est sûr or les zones au sud sud ouest avant que la compagnie des aéroports de Paris ne construise un dépôt pendant tout l’été une équipe d’archéologues a fouillé une zone de 4 hectares, elle a mis au jour une ferme gauloise de taille imposante, on a procédé à une levée topographiques, c’est à dire qu’on a relevé toutes les anoMalies les taches de couleurs et autres ça, nous a sorti un plan général qui, nous a permis effectivement de confirmer ce qui avait été vu au diagnostic, c’est à dire une grande et à vraiment important que ferme qui ferme gauloise donc qui couvre une surface de plus de deux hectares dont cette ferme est structurée par un ensemble de pousser ces fausses et marque la limite de la ferme donc tout ce qui est à l’intérieur est considéré comme étant dans la ferme et tout ce qui est à l’extérieur est considéré comme les parties agricole à proprement dites donc les activités travail des champs et autres reconstruite ou restaurer toutes les cinquante années par les gaulois avec le temps ces fermes n’en finissent pas moins par disparaître ne laissons plus dans le sol que ces traces marquant l’emplacement des charpentes et que les archéologues appelle tout simplement trop de poteaux leurs études participe du quotidien de l’archéologue non loin de wissous à palaiseau une autre équipe de l’inrap l’institut national de recherches archéologiques préventives a trouvé une nouvelle ferme gauloise sur ce site, nous avons pu découvrir un vaste réseau de fossés qui s’orientent de manière générale nord sud est ouest à l’intérieur duquel, nous avons pu recenser 10 12 bâtiments principaux évidemment ce sont des bâtiments qui ont été fondés en matériaux réalisable du coup les traces que, nous avons aujourd’hui ce sont exclusivement les creusements dédiés à l’implantation des poteaux permettant la mise en place de la charpente des bâtiments en bois que, nous avons sur le terrain les fouilles préventives ont permis de découvrir de nombreux vestiges de ferme gauloise et de les cartographier en extrapolant de cette carte des fermes aux gaulois as fouiller à ce jour, on peut estimer qu’on trouverait une ferme tous les 700 mètres dans certaines régions de ce fait l’idée de gaulois vivent exclusivement de chasse de pêche de cueillette est sérieusement battu en brèche la gaule est en fait un vaste espace agricole. Recherche des archéologues sur le terrain s’adjoignent les observations aériennes, c’est durant la première guerre mondiale et grâce à la multiplication des vols que l’on entrevoit le potentiel archéologique de l’observation aérienne, il faudra attendre les années 60 et des pionniers comme roger agache erronée goguet pour que l’archéologie aériennes prennent véritablement son essor et que l’on découvre l’ampleur de l’espace agricole gaulois une grande maison gauloise a été fouillée récemment dans l’oise les archéologues ont retrouvé des trous de poteaux profondément enfouis qui supportait des murs de terre et des limites est une surface de plus de 200 mètres carrés, c’est ferme gauloise réapparaissent d’avion grâce au fossé qui les entourait des haies ou des enclos formaient un système de protection pour les hommes et pour le bétail. Pour les archéologues contemporain l’endroit qui livre le plus de secret le dépositaire des richesses enfouies se situe dans les poubelles ce sont dans les fossés les fossés des fermes là où les gaulois se débarrassait des déchets domestiques que l’on trouve beaucoup des indices et des éléments concrets qui révèle le mieux la réalité de la vie quotidienne gauloise alors là, vous voyez, on est dans un dans l’un des fossés justement les fossés sont très importants pour l’archéologue parce qu’ils, nous permettent de retrouver les traces de la villa du gaulois donc ici avec ces restes de cheval et de boeuf, on a une parfaite démonstration de l’activité d’élevage des gaulois à cette époque là, je suis en train de dégager la mâchoire l’indoChine mal justement qui est ici donc est d’une taille approximativement comme les chevaux d’aujourd’hui en fait et à côté, on a le crâne d’un beauf d’emprunt du cral, on appelle ça avec les cornes encore qui sont là mais, c’est roger sont constitués de donc de déchets de relief alimentaires de consommation mais, on voit aussi qui sont ici de balayage à l’intérieur des maisons ce qui renseigne un petit peu aussi sur le sur le niveau de vie à l’intérieur, il ya quand même des nettoyages d’une certaine propreté entre guillemets, c’est à partir d’eux qu’on arrive à discriminer donc les différents statuts sociaux à l’intérieur d’un même enclos mais également tout ce qui va consommer d’une maison à l’autre ou des airs de d’artisanat possible un artisanat va générer à l’identique le même déchets par exemple si, c’était un atelier de boucherie, on va retrouver préférentiellement d’aidé groso dont, on a prélevé la viande etc tandis qu’à l’opposé dans les maisonnées, on va retrouver les restes des animaux mais ce seront des plus petits aux et seront beaucoup plus fragmenté par exemple parce qu’on aura fait des préparations alimentaires avec l’étude des vestiges ne se borne pas aux fossés l’environnement et les objets sont triés Indexés et analysé dans leurs moindres détails passé au crible de l’arsenal scientifique à la différence d’autres vestiges qu’on a pu trouver sur le site ce vestige là, nous n’avons pas laver car justement certains spécialistes vont potentiellement pouvoir déterminer les grumes lisant à coran l’oppidum de corent qui a été fondée entre les années 150 130 avant notre ère occupe un grand plateau basaltique qui au départ était un volcan le cratère d’éruption se trouve ici à la demande à fouilles et ce volcan donc à partie coulée de lave a créé ce plateau d’environ 60 hectares sur lequel les populations se sont installés très tôt dès le néolithique moyen pourquoi parce qu’il surplombe un cours d’eau l’allier qui est une sorte d’autoroute par laquelle transite beaucoup de marchandises en provenance du sud de mystères années et ceci très tôt. Le site recense véritablement à un gruyère une pièce d’emmental plutôt crible et donc de trous de trancher qu’il faut évidemment interprété dans le long terme ça comme le site et reconstruit, il ya des réflexions de bâtiments, il ya des reconstructions des changements d’orientation, c’est également un mikado serre que ces tranchées se recoupent ces trous de poteaux ces lignes de trous de poteaux et bien se superposent et il faut démêler tout ça comme une pelote de fil pour arriver à reconstituer non seulement la forme de quartier sa structure mais aussi son histoire puisque sa structure évolue et c’est un travail très compliqué, c’est la cuisine d’archéologues mais, c’est ça qui fait qu’on arrive à étudier une ville non seulement dans sa planification dans son organisation mais aussi dans son histoire sur le long terme.
L’ère de fouilles illustré sur cette page ne représente elle-même qu’une toute petite partie du potentiel archéologique du plateau si l’on replace ce secteur à l’échelle de l’ensemble du plateau qui fait à peu près 60 hectares de superficie, on se rend compte que les airs fouillé représente une toute petite surface et elles sont entourés d’air qui ont été sondés par différentes méthodes de prospection à des procédés un petit peu technique des prospections dit géophysiques qui utilisent soit la résonance magnétique sur la résistivité électrique du sol qui montrent qu’effectivement des vestiges de toutes sortes des tranchées des caves sont bel et bien présents dans autour de l’air fouillé et puis des zones en jaune clair un petit peu plus lâches qui correspondent aux secteurs dans lesquels à l’époque des labours et vient des tessons d’amphores des monnaies des objets de toutes sortes se retrouve entraînée à surface des labours et sous lesquels, on peut soupçonner raisonnablement que la ville gauloise s’étendait une chose très importante qu’il faut garder à l’esprit, c’est que cette ville gauloise comme toutes les autres villes vaudoises connu pour le deuxième et premier siècle avant jésus-christ, elle n’est pas très spectaculaire par les deux villes ça semble un petit peu exagéré et c’est que si, on compare comme nos prédécesseurs l’ont fait dans les années 1950 1960, c’est oppida gaulois aux grands centres urbains connu au mitard année et rome athènes alexandrie les grandes colonies romaines d’occident ça semble un petit peu fort de café que d’affirmer qu’on a affaire à de véritables villes au delà leur extension plusieurs dizaines d’hectares ça fait une belle concentration humaine mais est ce qu’on peut parler de ville là le point très important, c’est que, il faut pas tomber dans le micro ni sûr quand, on compare des villes gauloise du 2e siècle avant notre ère avec la rome impériale par exemple de l’époque de trajan bien, on a quand même deux à trois siècles d’écart donc là, c’est totalement anachronique serre que, il faudrait comparer nos ville gauloise avec les villes romaines connu à la même époque au 2e siècle avant jésus-christ et quand, on se rend en Italie soit des villes des petites villes moyennes ou de les agglomérations secondaires connus dans le nord l’Italie, on se rend compte que beaucoup sont encore construites en terre et bois comme la ville le coran et qu’elles ne présentent pas un aspect très très différent de ce qu’on trouve ici. Toute cette activité entre les tribus gauloises tous et oppida sous-entendre l’existence d’un réseau de liens de communication. Voici la table de petites guerres, elle a pas retenu un savant allemand du 16e siècle du nom de conrad petite guerre d’où son appellation, il s’agit d’un document du moyen-âge reproduisant une carte d’une époque bien antérieure constitué de onze feuilles de parchemin séparer, elle matérialise une carte de 7 mètres de longueur et s’étend de l’Inde à l’Espagne son tracé figurent les roots et les itinéraires connu sous l’empiré romain produit d’une série de réactualisation successives effectués au cours des siècles son antériorité remonte aux premiers siècles de notre ère la valeur de ce document réside dans le fait que son tracé fait apparaître et cohabiter non seulement des unités de mesure romaine mais encore gauloise et ceci atteste très vraisemblablement de la présence de route gauloise avant la conquête. Parmi les grandes idées reçues qui entoure la gaule, c’est l’idée selon laquelle les routes ont été apportées par les romains le réseau viaire le réseau routier a été créée de toutes pièces par rome tous les chemins mènent à rome, c’est bien connu et c’est une idée qui est fausse et qui là encore est remise en question par les découvertes récentes de l’archéologie en vérité à bien relire césar, on se rend compte qu’ils effectuent des déplacements extrêmement rapide sur tout le territoire national en quelques jours quelques semaines, il peut se rendre d’un point à l’autre du territoire et tout cela ne peut pas se faire au sein d’une jungle impénétrable concon taille à la machette, il faut bien imaginer qu’il y avait des réseaux de communication, on sait que les décès les ongles lois sont réputés à rome de même que les confections de matelas de tissus va ya toute une gamme de production émanant de la campagne qui sont connus bien bien extérieurement au territoire même de la gaule et qui sont expédiés vers des contrées beaucoup plus lointaine donc, c’est, c’est les taxes même qui, nous disent que de toute façon les réseaux de circulation et les exports rapport de marchandises existe naturellement dès cette période la grande quantité de bétail surtout de moutons et de porc qu’ils possèdent expliquent comment, ils peuvent approvisionner si abondamment de ces et de salaisons non seulement rome mais la plupart des autres marchés d’Italie plusieurs siècles avant la conquête romaine, il ya déjà du commerce avec le monde méditerranéen et surtout avec rome parce que ce qui est très important à souligner, c’est que la gaule et toujours la France aujourd’hui est traversé par un pouvoir très important qui est celui de la vallée du rhône la vallée du rhône remonte vers le nord évidemment et met en contact la méditerranée avec le centre de l’Europe et les îles britanniques et donc, c’est plaque tournant très important pour le commerce et plusieurs siècles avant la rOmanisation, il ya déjà des contacts économiques d’abord avec les grecs Inde et le vième siècle avant jésus-christ puis après avec les romains et le contact etc les romains, il est fondé sur le commerce du vin les romains exporte massivement des amphores dans des quantités absolument astronomique qui viennent ensuite se concentrer dans les oppida et dans les tombes des aristocrates et le vin est considérée comme un bien de prestige, c’est, c’est quelque chose qui est valorisé par les aristocraties en effet un florissant commerce du vin président à une intense activité entre l’Italie et la goule entre les lieux de production et de consommation, il se matérialise par des routes aussi bien maritime que terrestre et des places qui permettent aux enfants provenant d’Italie de voyager et de transit et pour atteindre les lieux de consommation les plus reculés de la goule l’archéologie notamment à coran a mis au jour des tonnes de restes dans fort ensuite, on calcule bien en l’espace d’une dizaine années de fouilles ce sont environ 60 tonnes de thé sont en fort soit plusieurs dizaines de milliers de récipients qui ont été mis au jour sur les deux hectares actuellement explorées si, on extrapole à aux 50 hectares occupés sur l’ensemble du plateau qui ont qui livrent tous des tessons d’amphores avait promis la bourre, on obtient des quantités considérables de 20 des milliers d’hectolitres consommés là en l’espace d’à peu près un siècle une partie de ces amphores pas toutes comportent des estampes y sert des temples qui sont imprimées dans la pâte fraîche de l’amphore avant cuisson ses estampes lycée marc pinte qui garantissent en quelque sorte la traçabilité de l’amphore.