Les coulisses du Lyon-Turin

Nous allons explorer avec jean-paul kress pitt et bien des coulisses du plus grand chantier européen qui s’appelle le lyon turin.

Les travaux commencés, je dirais depuis depuis le début de l’année mais, c’est ce démarrage a été un peu laborieux oui laborieux, je dirais et pour cause, il a fallu construire une très grande cavité pour assembler le tunnelier 135 mètres de long, c’est énorme lorsqu’on compte lorsqu’on rentre dans le le futur tunnel le futur tunnel, il y en ait dans la machine, il n’y a pas d’ espaces entre les parois du tunnel et la machine, on à 135 mètres des usines à fabriquer à creuser à assembler les voussoirs qui constitueront le tunnel de demain le fameux tunnel de base entre 52 et 54 km, on regarde notre reportage.
La descenderie de saint martin laporte est le premier ouvrage en partant de l’ouest de la section transfrontalière de 57 points 5 km de la future ligne ferroviaire lyon turin cette descenderie permet de rejoindre le niveau du futur tunnel situé à 80 mètres en contrebas à son pied les travaux consistent à réaliser une galerie de reconnaissance de 9 km excaver au tunnelier dans laxe en direction de l’italie, c’est la partie la plus compliquée du projet lyon turin qui est réalisé en amont le fait de la risée en amont permet de vérifier les techniques choisir les meilleures technologies et surtout est également de sortir du délai critique les parties les plus difficiles comme dans une maison commence par les parties les plus difficiles comme ça, on est sûr de garantir la date de fin, on se trouve dans dans l’ axe du projet final du lyon turin avec un tronçon réel de d’un des deux tubes de la section finale et donc, il permet surtout de traiter un des secteurs les plus compliqués dé 52 km du tunnel baptisé frederica le tunnelier a démarré le creusement fin août 2016 véritable usine souterraine long de 138 mètres et de 2340 tonnes ce tunnelier hors norme de 11 mètres de diamètre et capable de creuser et de construire simultanément le revêtement définitif du tunnel au fur et à mesure de son avancement, il a semblé 9, vous soit nécessaire pour former un anneau et créer ainsi le soutènement le revêtement étanche du tunnel, on est à la fois dans une phase où le terrain rencontrer pas forcément celui qu’on escomptait et donc ça génère quelques problèmes supplémentaires, on est aussi dans une phase de démarrage avec quelques problèmes qui sont en train de se régler sur la machine et c’est aussi et surtout le temps de la formation du personnel l’objectif d’un lancement au final, il est entre 450 et 500 m par mois ce qui donne une cadence d’environ une quinzaine d’années par jour, c’est à peu près ce qu’on compte faire cinq ans de travaux seront nécessaires pour que frédéric un grignote sur une longueur de 9 km la roche du massif alpa à saint martin laporte en rythme de croisière, il devrait avancer 200 mm par minute pour mener à bien ce chantier sa 100 personnes travaillent aujourd’hui sur l’ ouvrage 75 % du personnel a été recruté en maurienne et on savoir voilà jean paul, on voit votre reportage, on va tout à l’heure au revoir, c’est, vous soir qui sont posées au fur et à mesure de l’avancement de ce chantier mais, il ya clairement des découverte géologique sur la partie ouest de ce tunnel dans son accès maurienne, il ya une zone où lierre qui va être très compliqué a contourné de l’objectif de pas se tromper dans percement de la première descenderie alors, il faut savoir que le tunnelier travail sur ce qu’on pourrait appeler de la roche dure massif alpin granitique lui, il réalise son travail normalement, ils avancent progressivement la cadence va augmenter, ils sont en train de régler la machine les personnes les mineurs qui travaillent dans cette machine commence à comprendre la géologie qu’ils devront affronter parallèlement une autre des cendres est est creusée puisqu’elle est la descenderie saint martin laporte qui a été creusé par le passé a mis en évidence une zone très compliqué géologiquement avec de l’argile du charbon, c’est la zone la fameuse zones charbonnières de du briançonnais ou là pour creuser malheureusement, ils devront travailler devront travailler traditionnellement dynamique, on enlève dynamite, on enlève, on essaye de consolider la scellerait expérimentation ce qu’on va comprendre avec votre reportage.
En amour de la section transfrontalière de la galerie de reconnaissance complémentaires une galerie d’1 km 8 est en cours de réalisation en méthode dits traditionnels pour contourner un front uni y est ces travaux se situent entre deux formations de roche composé de schiste d’argile de vrai et de charbon cette géologie rend difficile ce chantier particulièrement complexe son objectif étudier cette géologie de manière industrialisés les méthodes d’excavation de ces sections transfrontalière, on arrive à la fin du premier et du premier ramenant qui va, nous permettre de rejoindre la chambre de montage dans laxe du projet ou là, on va rencontrer un terrain très difficile à travailler qu’on appelle le front ou y est, c’est un terrain qui se tient très mal et dont là où, on va où utilisez un soutènement très très lourd avec des seins trop lourd et c’est là ça va devenir un chantier plus compliqué quand, on laisse qu’avant en profondeur à décote importante avec des couvertures importante puisque là, on est des couvertures moyenne de 1000 mètres pouvant aller jusqu’à 2000 mètres les conditions sont assez variables notamment le poids des terrains qui apporte énormément de contraintes en profondeur, c’est à dire qu’il se referme lors des travaux d’excavation, on a observé ici des convergences maximales de l’ordre de 80 cm à 1 m ce qui est très important pour ces terrains cette grande zone instable composé de schiste oublier se caractérise également par de fortes convergences et par d’importantes venue d’eau sous pression jusqu’à 58 par seconde au niveau du creusement tout simplement, c’est un peu comme si, on posait dans des ardoises ou dans quelque chose qui vraiment pas bon et ça, c’est bull un peu tout seul et ça converge énormément les travaux de réalisation de cette galerie doivent permettre d’atteindre le 10e km du tube sud du futur tunnel ensuite les et qui vient de traverser ce front ou liés entre eux sans une seconde galerie d’1 km 4 dans la continuité de la galerie de reconnaissance de 9 km excaver ou tunnelier difficile alors d’anticiper date de fin de ce chantier dans les aléas géologiques sans contraindre l’avancée des travaux très intéressant sandrine futur lyon turin, on descend un peu inquiets ces différents techniciens non, ils sont pas inquiet par rapport au travail, ils sont épiés par rapport à au percement, c’est à dire que, ils maîtrisent ce sont des grands professionnels du tunnel, il maîtrise très bien la technique mais, ils ont besoin d’avancer doucement pour bien maîtriser la montagne qui se trouve au dessus d’eux puisque, elle est là, elle est présente avec une structure rocheuse qui est compliqué difficile mais j’ai confiance et surprise côté italien affirmant, c’est de l’amiante qui a été repéré dans les premières descenderie qui ont été le fait parce que voilà mon talent parfois recettes des choses qu’on n’imaginait pas côté français, c’est du charbon sur l’entrée ouest voilà, c’est aussi la problématique d’un chantier hors norme d’y trouver des choses qu’on n’avait pas forcément imaginé complètement la certitude, c’est qu’ils percevront que le tunnel sera réalisée après les dates sont plus compliquées à définir à déterminer en fonction de l’avancement en ce qui concerne cette, c’est parti sur les images, on ils sont au bout de sept descenderie ensuite, ils vont prendre sur l’est pour rejoindre tunnelier un km 4 à creuser, ils ont tant, ils ont temps devant eux et ils maîtrisent très bien leur travail en trois-huit pour villa vent d’autan, il travaille en 3,8 alors l’important d’un tunnel, c’est de placer ces fameux voussoirs qui permettront de faire la voûte un très clairement à propos de ce tunnel et vous avez suivi donc cette pause de voussoirs jusqu’à 10 par jour, c’est plus ou moins objectifs la fabrication des voussoirs parce que, ils les utilisent un béton très spécifique très bas qui doit résister au temps qui doit résister à la montagne qui doit résister à l’humidité et c’est une suite une usine qu’ils ont créée à 3 km de l’entrée du tunnel justement à là pour gagner un tout petit peu de temps mais pour gagner de la saison tout se joue tout le temps au regard d’autres partagent après huit mois de construction usine à bout soir est désormais opérationnelle situé à trois km du chantier du tunnel cette usine est doté d’un véritable processus industriels son rôle fabriquer les anneaux en béton armé du tunnel constitué de sept boussois d’unique et de radier ces éléments une fois semblé formeront le revêtement du cube sud au fil et à mesure de l’avancement du pineau demi quand, vous avez creusé le tunnel, vous êtes obligés de soutenir la roche où le terrain plus tôt et donc ça permet de tenir le terrain et de laisser le le tunnel ouvert pour pouvoir passer à l’intérieur le moule lui métalliques, il est en dixième de millimètre ce qui permet d’avoir sur le béton par exemple, on a fait un anneau décès, on est à moins de 3 mm de tolérance sur un diamètre de 9 sec 90 et pour conserver cette qualité au niveau de la tolérance, on est obligé de vérifier en permanence nos cofrac 45 ou la boue soir se déplace de poste en poste à l’aide d’un carrousel l’objectif à terme est de fabriquer chaque jour 90 bout soir le collage avec le béton, c’est la procédure certifié tous les semis, nous avons affaire à des ses sous découverte du béton ont vérifié la conformité du béton le tunnelier peut avancer à 450 m par mois, il faut qu’on ait la production qui se rapproche de ses 450 mètres 1 puis ce cas, il faut jamais jamais arrêter le tunnelier donc de ce fait, on a démarré l’activité et des voussoirs avant le tunnelier pour pouvoir un stop avoir un stock tampon et ne jamais jamais arrêter le pilier musique doit fabriquer les 5827 à, nous qui formeront sur les 10 km 5 de la galerie de reconnaissance le revêtement de la paroi du tunnel 21 mille tonnes d’armatures coupé façonner et 165 mille mètres cubes de béton seront pas utilisées utile sera lourd âge pendant les 5 ans minimum de creusement de cette galerie qui se trouvera à l’emplacement et aux dimensions même du tunnel de base du lyon turin forcément, il faut fabriquer ces, vous soit pour que la tunisie n’est pas travailler à vide pour avancer jean-paul crespy là la semaine prochaine pas très loin du long du rhin à 200 km les suisses vont inaugurer le fameux saint gothard ça sera un tunnel très comparable ou tunnel de base que l’on vient de voir entre la france et l’italie l’a7 entre l’italie et la suisse cinquante deux km, c’est quasiment la même chose ce tunnel va ouvrir là dans quelques jours des trains vont pouvoir circuler des trains pour voyageurs à plus de 200 km heure même chose pour le fret alors que même s’il y a un démarrage des travaux, on sent bien que côté lyon turin, c’est parti mais, on a pris un retard incroyable par rapport aux suisses pensez, vous que servant qu’une problématique technique et technologique est clairement de la roche que l’on voit là parce que ça s’apprend demers histoire du vent turin, je ne crois pas que la problématique roche fouillé front charbonneux va poser problème, je crois qu’ils se sont des grands professionnels du percement les problèmes seront réglés peut-être avec le temps mais lui, ils sauront dans les délais de fabrication pour, vous un moment ou un autre, ils verront le bout du tunnel, nous verrons le bout du tunnel qu’il en soit n’oubliez pas que les suisses ont mis des années des années à construire leur tunnel, je dire ce n’est pas un tunnel qui a démarré, il ya une dizaine d’années, c’est un projet qui a pris énormément de temps certes, ils ont démarré avant, nous certes, ils vont inaugurer habana prochaine donc et ils ont pris le temps, ils ont eu besoin de ce temps pour consolidés vérifiés pour fabriquer un vrai tunnels alpins 2030 dont, on est pas ingénieur mot nombreux lots pas raisonnable ou pas à les écouter, ils y seront, ils seront présents à l’ouverture en 2030 et il n’y a aucune raison en tout cas de ne pas croire les techniciens de ne pas croire les géologues ne pas croire le consortium qui a acquis ses engagés dans cette aventure merci beaucoup jean-paul crespy dans les coulisses d’un chantier xxl très certainement le chantier du siècle, c’est chez, nous en pays de savoie avoriaz merci beaucoup, on se retrouve très bientôt pour un prochain grand format.