Thomas Pesquet : objectif Mars

Lanzarote aux canaries quelques semaines après son retour de mission spatiale Thomas Pesquet arpente cette terre gravissez volcan. Elle est devenue un des lieux d’entraînement privilégié des agences spatiales pour former les astronautes à des missions plus lointaines à une mission vers mars. Pour Thomas Pesquet aller sur mars est l’ambition de sa vie d’astronautes ces six mois et demi dans la station spatiale internationale sont ses premiers pas pour faire partie un jour peut-être des équipages qui s’élanceront vers la planète rouge. Car dans l’ iss les astronautes en lien avec les laboratoires du monde entier oeuvre pour trouver des solutions aux limites imposées par ces missions lointaines.
Adaptation de l’homme dans l’espace recyclage et autonomie absolue propulsion robotique nouveaux matériaux li ss pav le chemin des missions futures et rend peu à peu ce voyage vers mars envisageable pendant 196 jours Thomas Pesquet la toucher du doigt alors qu’il découvrait lui même l’espace 196 jours entre la station spatiale internationale et les laboratoires terrestre pour saisir ce qu’implique un tel voyage mars est à la fois si loin et si proche 1. Novembre 2016, il fait moins 28 degrés sur le cosmodrome de baïkonour. La fusée s’avance sur son pas de tir. Rien de plus commun dans la vie spatial soyouz s’apprête à effectuer son 1900 22e vol.
Mais pour Thomas Pesquet, c’est une première, on après deux ans et demi d’entraînement intense, il va bientôt prendre place dans la petite capsule située à 40 mètres du sol ce sont ces derniers instants sur terre les moments où la préhension se réfugie derrière la concentration. Aux côtés du russe oleg nowitzki est de l’américaine peggy whitson, il part pour la station spatiale internationale, il est le novice de l’expédition 50,51 wehrli ss. Je me rappelle qu’il y avait beaucoup beaucoup de concentration des collections diffuser, c’est quand même et ça, je ne sais pas, je n’avais pas complètement intégré mais, c’est vraiment ce s’attacher un missile balistique, c’est ça ce str ap dans le soyouz, on est, on est complètement attaché de partout, il ya que les bras qui peuvent interagir avec le tableau de contrôle mais le reste, c’est vraiment la sensation d’être ligotée et on a le missile qui vibre en dessous soit et qui fument 17 novembre 2016. 21h20 exactement la fusée soyouz s’arrache du sol mille tonnes de carburant 20 millions de chevaux les huit minutes de pousser sont prodigieuses durant les cinq cent vingt secondes qui suivent le décollage tout n’est que tension et attentes ces instants là sont les plus dangereux.
Rapidement la terre s’arrondit. Les différents étages du lanceur propulser la capsule à 28 milles km heure sa vitesse orbitale. La mise en orbite est un premier soulagement en temps normal la capsule rejoint alors la station en six heures là en raison de tests techniques, elle va mettre deux jours l’appel d’un groupe mais canon 4 des vertiges mais. Bien fou.
Après trente révolutions autour de la terre 52 heures d’ennui et de courbatures lit et c’est ça paraît. Et la capsule si amar après plus de deux heures d’un proche millimétré m. L’émotion gagne le centre de contrôle de moscou où les proches vivent ces premiers instants l’ouverture du sas et l’entrée de oleg peggy et thomas accueilli par les trois astronautes arrivés un mois plus tôt. À l’autre de la scène du mal à croire que, je te parle pendant revisitation s’est passée super vite, on a eu beaucoup de boulot mais aussi pas mal dormi ce qu’on aime, on était fatigués et puis, c’est d’être avis et madame en salle n’a pas au rendez-vous et puis voilà, on n’y avait que j’ai appris à les croire – verte.
Ce qui se passe ici, c’est un film de science fiction, c’est aussi bête que ça quand, on voit le l’étoile noire dans la guerre des étoiles ou des stations spatiales comme ça des bases spatiales de, c’est exactement ça qu’on a ainsi une espèce d’immense structure qui tourne autour de la terre et puis, nous on a rejoint donc, elle était invisible pendant très longtemps pour, nous puis tout d’un coup, on l’a vu se dessiner, on s’est rapprochés, on s’est rapprochés comme ça où un tout petit soyouz et puis, on s’est rendu compte au final à quel point, elle est immense et les panneaux solaires avait l’art de ces temps vraiment sûr bas sur la longueur d’un terrain de football ce que, c’est à peu près ça et puis comment s’est accroché à ça, on s’est senti tout petit et moi, je me suis vraiment senti dans un film, je suis ça y est, on arrive dans une base spatiale, c’est incroyable ap west qui est logique qu’on fait, c’est digne des profits depuis plus de 16 ans cet immense vaisseau est occupé en permanence, c’est ici à seulement 400 km de la terre que se préparent les missions interplanétaires du futur. L’ iss est un labyrinthe de 900 mètres cubes où tout est ordonné de façon à la fois précise et complexe un labyrinthe froid technologique ou l’impesanteur aboli les notions de hauts et de bas, il faut donc rapidement apprendre à s’orienter et à y évoluer à barbouiller qui comprend pas d’un pressoir à l’estomac plat parce que tout soit 11 3 et 8 à la quête à pau à bonifier un peu mal à la tête parce que la chose qu’à ses débuts et puis ça passe carrick pas plus que ça, il ne s’agit là que de l’inconfort désormais connu des premiers jours en impesanteur mais depuis les tout premiers vols spatiaux aussi rapide soit, il la question de la physiologie de l’homme dans l’espace est centrale. À moscou à l’ombre des héros se trouve l’institut spatial pour les problèmes biomédicaux ibmp depuis 55 ans l’ibmp scrute le corps de ceux qui vont dans l’espace. Sur ses murs une figure à dakota obs callas.
Elle a travaillé sur les premiers animaux envoyer en orbite avant d’être le médecin personnel de youri gagarine et des premiers cosmonautes à 90 ans passés, elle règne encore en maître sur l’institution, c’est dans les années 40 du siècle passé que j’ai dû lire dans une revue allemande un article disant que la vie dans l’espace était impossible pour l’homme qu’il en serait toujours ainsi pourquoi parce qu en impesanteur le sens, on aurait plus de poids et le cœur ce serait de battre m et puis, il y a eu le vol de gagarine. Le vol de gagarine fut trop rapide pour mesurer les effets néfastes de l’impesanteur sur son organisme mais les suivants furent essentiel selon moody’s qu’est ce qu’on a vu que durant le vol tout allait bien mais qu une fois redescendu sur terre grille, il ne pouvait plus se tenir debout que fallait-il en déduire, je suis ravi que l’homme est fait pour marcher sur terre et que l’un pesanteur est un milieu hostile pour lui dans les stations saliou, tu es mire les cosmonautes soviétiques sont les premiers à effectuer de longs séjours dans l’espace, ils servent de cobayes, on observe leur dégradation physiologique, on développe des contre mesures comme la pratique du sport plusieurs heures par jour programme encore en vigueur dans l’ iss. Car l’homme n’est pas adapté à l’espace son anatomie son métabolisme sont façonnés par la gravité terrestre. En son absence le sens quitte la partie basse du corps gagne la partie supérieure et créer ainsi une surpression artérielle dommageable pour les organes.
Aujourd’hui ce phénomène est un frein à des séjours de très longue durée comme le sera en voyage vers mars. En France le cnes étudient cette question de près notamment le professeur arbeille qui met en place avec thomas pesquet une expérience novatrice au cœur de liesse. Depuis plusieurs années philippaerts bay dirige des programmes de recherche au sein du medef l’institut de médecine et de physiologie spatiales les volontaires sont allongés dans des baignoires rempli d’eau protégé par une toile imperméable, c’est l’immersion sèche seule technique connue pour étudier les effets de la microgravité depuis la terre, c’est un bon moyen de simuler les effets de la microgravité ce transfert liquidiens pendant les trois premières heures, on a pleinement l’image de ce qui se passe dans l’espace, on a une stagnation ou vasculaires, on a des problèmes au niveau cérébral ont des problèmes au niveau populaire partout ça montre quand même qu’il y à des phénomènes néfastes qui peuvent exister suite à la montée de des fluides vers la partie haute du corps ce qui se passe en microgravité mais entre temps, on s’est aperçu que en dehors de lui transférer qui vient, il y avait une vieillissement des parois artérielles qui se produisait en six mois, il est l’équivalent de 30 ans chez un sujet normal sur terre donc quand, on a raconté ça aux astronautes de la nasa et n’ont pas souri du tout, je sais pas des grands rigolo mais, nous on dit, c’est quand même très embêtant parce que six mois un bon, on récupère mais après au delà, on sait pas si, c’est réversible avec la mission de thomas pesquet sur l’ iss philippaerts bay et les membres du cad moss qui participent au développement d expérience en milieu spatial conte imaginé un protocole novateur pour contrôler les artères des astronautes, il le test pour la première fois. L’expérience se nomme eko eko s’inscrit dans la lignée des études cardiovasculaires monnaie par les français dans l’espace depuis 1982 mais pour la première fois l’échographie est faite en direct par le médecin et non par l’astronaute une maChine particulière a été développé les mesures sont plus précises les expertises se fait en temps réel.
Au lieu de faire lui-même son échographie tout seul, c’est à dire en mettant la sonde sur le corps en l’orientant en appuyant sur les différentes touches, il va se contenter de m la sonde à l’endroit qu’on lui valut indiqué par exemple ici ensuite ne bouge pas et nous on va commander à partir d’un clavier au sol toutes les commandes qui sont sur l’échographie si donc en premier lieu en bauges la sonde, c’est comme si, on faisait faire ça la nôtre donc voilà les mouvements sa tour et je sois une bonne image. L’open de pro fini par bay prend donc la main, il ajuste les paramètres et s’intéresse à la veine porte la thyroïde et la carotide de l’astronaute premier essai d’un programme qui sera appliqué au sein de l’ iss lors des cinq prochaines années comprendre ce vieillissement artérielle est devenu crucial. Donc, on a ce problème aigu qui n’est pas solutionné du tout parce que pour l’instant, il n’y a pas de contre mesures donc pour l’instant, on n’est pas capable d’envoyer un homme sur mars semble prendre des risques majeurs sur la paroi artérielle. Mais, il existe un moyen de s’opposer aux effets de l’impesanteur un moyen imparable aussi ancien que l’idée même d’envoyer un homme dans l’espace.
L’institut spatial des problèmes biomédicaux de moscou où, il travaille en jetons alors que faire si le système cardiovasculaire du cosmonaute liste. Si la pression hydrostatique du sang sur les artères est quasi nulle eh bien, il faut rétablir des conditions normales comment, il n’y a qu’une seule façon de le faire en créant un champ de gravitation artificielle grâce à une centrifugeuse à rayon court. Vous êtes prête, on va commencer à faire tourner dima, on y va milena kolodjay 20 dirige les travaux sur la centrifugeuse à rayon court dont les bienfaits sont étudiées par toutes les agences spatiales la force sur vos jambes dépasse légèrement 0,5 g donc la moitié de la gravité terrestre presque comme sur la lune 0,6 j’ai pédalé un peu plus voilà très bien en fonction de sa vitesse de rotation ce prototype permet de recréer une gravité artificielle plus ou moins importantes la force centrifuge ainsi généré renvoie le sang dans les membres inférieurs du corps de l’astronaute. Je d’achat la première rotation est presque terminée.
De ce type va être indispensable à bord d’un vaisseau interplanétaire ou d’une station spatiale cette force de gravitation que, nous voulons créer lors de vols de très longue durée permettra au corps humain et à ses systèmes physiologiques de ne pas se déshabituer de l’attraction terrestre. Ces exercices dans la centrifugeuse ne prendront qu’une heure par jour disons ou deux fois par semaine et donc ça ne devrait pas être trop contraignant pour les astronautes aujourd’hui les modèles existants sont trop volumineux trop lourd pour quitter le cadre du laboratoire met à l’abri des regards chaque agence spatiale développe en ce moment une centrifugeuse à rayon court pouvant rentrer dans un module de vaisseau spatial. Cela fait désormais un mois que Thomas Pesquet Peggy Whitson et Oleg Nowitzki sont à bord de l’ iss le soleil se lève toutes les 90 minutes mais le temps s’écoule au rythme d’une journée terrestre huit heures de sommeil huit heures d’activités diverses huit heures de travail sur les expériences autrement dit la routine. Merde en phase de croisière là tout bêtement donc de l’excitation du début si, je sais pas, je suis blasé maintenant, on est dans l’espace mais maintenant, on se met vraiment à plein régime pour 36 quand ça se passait donc, on arrive à être super efficace tous les jours, on parcourt augmentation se répartit entre tous les modules pour enlever les expériences européennes Japonaises américaines pas pour entretenir la station pendant claire marchés sont aussi occupés de certaines matin jusqu’à d’histoire à, nous donc ce qui éviterait aux qpc vitrine à steam mais en même temps, c’est pour ça qu’on est là et c’est pour ça, je les sens pendant sept ans.
Les expériences l’entretien et la maintenance de la station structure la vie des astronautes qui doivent vivre ensemble pendant plusieurs mois tout partagé dans cet espace restreint aseptisé froid, il faut composer avec la promiscuité les divergences d’avis les différences culturelles, il faut faire en sorte que tout se passe toujours bien que chacun se sente à l’aise, on ne se rend pas compte à terre mais une mission spatiale de longue durée est un monde en soi replié sur lui même la station ça devient notre monde en fait, il ya plus que ça qui existe quelque part, on connaît tous par cœur, c’est ce qui, nous occupe l’esprit toute la journée parce que voilà, on est là pour ça, on a une mission l’équipage ça devient les collègues aussi la famille et puis au final, il ya plus que ça qui existent mais, nous on l’a bien vécu en langues, on n’a pas eu de problème évidemment les gens ont pas les mêmes opinions sur tout mais, ils ont l’intelligence de bain de chercher plutôt les terrains de d’entendre plutôt que les terrains de discorde et ça à mon avis ça fait partie aussi du caractère ça fait partie de la sélection tout le monde n’a pas le profil pour faire des missions de longue durée les gens qui sont un peu traître est un énorme leadership qui sont par exemple un peu abrasif, je me, je me dis ça, on en a plus vraiment dans le corps des astronautes aujourd’hui parce que les missions sont de plus en plus long clairement une mission de neuf cents jours loin de la terre, il va falloir faire sacrément attention au caractère des gens qu’on sélectionne parce que le moindre petit problème peut dégénérer et ça, on n’en veut pas. En six mois dans l’ iss l’équipage a touché du doigt une problématique centrale d’un long voyage spatial. Mais qu’en pense guennadi padalka. Padalka et considéré comme un extraterrestre même par le milieu des astronautes une véritable légende un homme à part l’homme qui a vécu le plus longtemps dans l’espace en cinq missions, il cumule 879 jourdain pesanteur deux ans et demi soit la durée probable d’une mission vers mars.
L’homme pourra t-il jamais vivre et travailler dans l’espace aujourd’hui avec 50 ans de recul et une grande expérience chaque vol permet d’en apprendre un peu plus, il est à chaque fois plus facile de s’adapter alain pesanteur l’organisme a acquis une certaine résistance ce milieu agressif qu’est l’espace mais à mon avis le problème le plus important lors d’un vol spatial, c’est celui de la compatibilité psychologique des membres de l’équipage dès la fin des années 60 les soviétiques se lance dans la construction d’une station orbitale les américains ne sont restés que quelques jours sur la lune eux veulent vivre et travailler dans l’espace de façon permanente, il identifie l’incompatibilité psychologique comme le pire ennemi des équipages des vols de longue durée une expérience d’isolement l’une des plus méconnus de l’histoire spatiale l’une des plus atroces aussi les avais déjà renseignés. Comme, c’était un cauchemar. D’un stock connu que, nous les gens ne peuvent pas comprendre ce qu’est réellement l’isolément. Cette expérience eu lieu ici en 1967 andreï bosco est l un des trois cobayes.
Étaient peut-être mieux à deux mais, ils ont tranché pour une solution à trois les américains ont essayé avec deux hommes et n’ont même pas tenu six mois, il se sent littéralement cassé la gueule ça s’est terminé comme ça pendant un an andré bosco germann manoff chef et boris ou limite chef vivent dans ce cachot de 12 mètres carrés. Ils sont auscultés observé filmé en permanence volontaires sans véritable sélection rien ne les prédisposait à cette expérience, ils ont entrevu l’enfer tout encore plus dans cette pièce tous s’étaient accumulés, il n’évacuer que l’acide carbonique mais pas le méthane ni les excréments ou un individu aimait beaucoup de sécrétions jeu la pièce n’avait jamais été aérée et quand, ils y ont fait entrer les trois médecins au bout d’un an l’atmosphère était tellement irrespirable qu’ils en ont eu la nausée et qu’ils ont vomi. Comme, on était toujours ensemble, on a fini par se haïr parfois, on n’arrivait même plus à se regarder en face confie que, c’est son regard sur quelque chose pour ne pas avoir à se regarder dans les yeux moi par exemple, je regardais toujours la poignée du réfrigérateur au moins avec eux, on savait à quoi s’en tenir, on avait partagé la même galère avec ses 3 oubliés de l’histoire spatiale l’ agence russe a ainsi étudié les moyens pour maintenir un travail d’équipé coûte que coûte lors d’une longue mission spatiale. Cette problématique est toujours centrale.
Il n’y a pas, il n’y aura jamais d’équipage idéal ou deux personne idéale comme, il n’y aura jamais de cosmonaute idéal, nous ne sommes pas des robots, je ne peux pas claqué la porte décidé de s’en allait quitter le groupe pour trouver un autre job l’équipage est donc condamnés à s’entendre à tout prix le mot condamné n’est peut-être pas très joli mais, je dis bien ce qu’il veut dire. Plus de 400 astronautes ont séjourné dans les différentes stations orbitales depuis la première d’entre, elle lancé en 1971 les critères de choix d’équipage pour des vols longs se sont affinées mais aujourd’hui personne n’a de certitude sur la composition idéale d’un groupe allant vers mars. Jour 36 les six astronautes de la station se sont réunis pour fêter noël en temps normal, ils ne mangent tous ensemble qu’une seule fois par semaine. On essaie de recréer l’atmosphère un peu de noël mais, on aurait du mal parce que ben voilà, il dans la station spatiale y’a rien de tellement de noël n’y a pas de neige, il est en vacances vraiment qu’on va vraiment vie des petits détails ni par la dépouille de noël des décorations des chaussettes des choses comme ça mais, c’est vrai que j’ai pas là, c’est pas la même chose qu, on sent bien que qu’on est quand même un impôt bout du monde et puis, c’est supportable parce que parce qu’on reste proche des siens face contre les appeler parce qu’on peut leur parler parce que tant leur travail voir en vidéo, il est condamné comme ça qui font qu’une mission de six mois en Chine annonce, on sent pas si l’eau les cra si vraiment, on est complètement isolé ni l axe à bien d’ici là que qu’il faut s’endurcir musulmans parce que, on n’est pas rappelé à la réalité de temps en temps par par des shows extérieurs à notre quotidien ne s’agit pas bien, il faut de temps en temps avoir une perfection petit charlie danse ou.
Cette perspective un peu différente les astronautes viennent parfois la chercher dans la coupole à, il si vide la tête s’ils changent les idées. Si près de la terre est pourtant déjà embarqué dans des voyages plus lointain. Pour aller vers mars, il faut apprendre à vivre dans l’espace à long terme pour apprendre à vivre dans l’espace alan à long terme, on a besoin de le faire au voisinage de la terre parce que parce que, c’est plus simple donc, c’est vraiment une étape sur la route de l’exploration, c’est pas juste tiens, on va faire les ss d’un côté qu’une station purement de recherche et puis voilà et puis d’un autre côté, on veut aller sur mars qu’un truc a rien à voir, c’est la même chose, c’est un peu un passage obligé, il ya bien 50% ce qu’on fait dans l’ iss qui a comme comme but final de d’envoyer l’homme plus loin encore dans l’espace. Quand, on dit aller plus loin dans l’espace aujourd’hui tout le monde pense à mars sur terre quelques endroits présente des similitudes avec la planète rouge des années d’intense activité volcanique ont ainsi donné à l’île de lanzarote dans les canaries une géologie martienne.
Charles frankel, il vient souvent géologue spécialiste de cette planète rouge dont, il enseigne les particularités à la nasa, il est un membre incontournable de la mars society l’association rassemble des astronautes des scientifiques des ingénieurs des administrateurs du monde spatial tous militent pour un voyage vers mars. Aller sur mars bien sûr répond à notre désir profond d’exploration ça, c’est inscrit dans nos gènes, c’est pour ça que, on a découvert l’Amérique que voilà et qu’on a découvert notre planète également, on aimerait connaître un peu nos origines l’origine de la vie est ce que, c’est quelque chose de miraculeux qui s’est passé uniquement sur terre, il y avait une chance sur un milliard ça se produise ou est ce que, c’est quelque chose finalement qui se passe assez naturellement la planète la plus apte à, nous donner un élément de réponse les chasser mars parce que mars a eu des conditions dans le passé avec de l’eau liquide pendant un bon bout de temps, on a des traces de là qu, il n’y a pas de raison que la vie n’est, il soit pas paru peut-être qu’on trouvera le maillon manquant entre l’inerte la matière uniquement minérales et les premières cellules qu’est ce qui s’est passé pour arriver à ce miracle peut-être que marx, nous apportera la réponse. Mars fascine mais comment et envoyer des humains mars est une planète plus lointaine que la terre du soleil, elle orbite à 220 millions et la terrasse 150 millions et elle fait le tour du soleil et la terre aussi alors pour aller de la terre à mars bonne ligne droite, il faut suivre une courbe orbite en fait si, on calculait le nombre de km et le vent de la trajectoire great des centaines de millions de km donc mars est 200 fois plus lointaine que la lune, c’est un tout autre monde aujourd’hui les calculs les plus optimistes pour rejoindre mars et en revenir prévoit un voyage de six cent quarante jours six mois à l’est un mois sur place quinze mois au retour. Pour voyager vers mars, il faut bien sûr une fusée alors, on peut se prendre les fusées traditionnelle qu’on sait très bien faire, c’est à dire chimique où, on brûle un carburant avec de l’oxygène ça donne une très bonne poussée et avec ça, on peut être sûr mars en six mois de temps.
Tu web. Actuellement deux projets à propulsion chimique existe le premier émane de la nasa, il repose sur le sls le space launch system un lanceur lourd utilisable une seule fois pouvant mener quatre personnes et 50 tonnes vers mars. Le second vient de space x et d’elon musk toujours optimiste, il a proposé l’année 2024 pour commencer la colonisation de mars une développe un lanceur est un vaisseau réutilisables pour réduire les coûts et multiplier les lancements d’une dizaines d’astronautes à chaque fois la révolution qu’il propose est dans la réutilisation des différentes parties de la fusée mais en termes de propulsion pour conquérir d’autres planètes la révolution est ailleurs houston les ingénieurs d’adp astra rocket compagnie testent leurs moteurs. Leur projet frise la science fiction mais l’une des technologies sur laquelle, il repose est bien connu le moteur placement.
Le moteur plasma est développé depuis longtemps à la différence des moteurs conventionnels qui utilisent la combustion ici un gaz est porté à très haute température ces atomes ainsi transformés sont ensuite accéléré grâce à un champ électromagnétique. La vitesse d’éjection en sortie de tuyères atteint 180 mille km heure et assure une poussée constante et continue. Ce type de propulsion est déjà utilisée pour des sondes et quelques satellites mais, elle est très loin d’offrir la puissance pour déplacer un vaisseau spatial un homme travaille pour qu’il en soit autrement. Franklin chang diaz est physicien et astronome celui qui a fait le plus de missions dans l’espace cette fois, il a décollé avec la navette américaine la propulsion est un domaine sur lequel, il oeuvre depuis 40 ans et en 2015 d’après ses calculs, il a annoncé la possibilité d’un voyage vers mars en 39 jours.
Et ce chiffre est correct noda l’objectif est réalisable si, on déploie une puissance suffisante, c’est ça la clé et c’est là que la propulsion basé sur l’électricité nucléaire entre en jeu. Un petit réacteur nucléaire couplé au moteur plasma pour apporter la puissance électrique nécessaire voilà ce pourquoi milite franklin chang diaz moi ce qui m’intéresse, c’est de mettre au point un vaisseau spatial possédant toutes les caractéristiques des fusées à moteur plasma mais avec beaucoup plus de puissance. Il s’agit en gros de construire un moteur spatiale à haut rendement ce qui permettra de déplacer de très grosses structures d’un point à 10,1 la volonté de chang diaz est de générer l’énergie électrique pour alimenter le moteur placement avec une petite centrale nucléaire cela offrirait alors une autonomie totale que la propulsion chimique ne peut assurer. La propulsion chimique permettrait le décollage et la mise en orbite du vaisseau la propulsion plasma alimentées par énergie nucléaire prendrait le relais et économiserait un temps considérable pour aller sur mars.
Cette technologie change la donne ça modifie la conception des missions leur configuration et ça résout une bonne partie des problèmes de survie de l’homme dans l’espace notamment tout ce qui touche à la physiologie et à l’adaptation du corps humain tout devient moins compliqué mais ce l’est et compte aujourd’hui le temps est un facteur clé gagner quelques mois et c’est autant de masse de nourriture économiser ou de dégradations physiologique en moins à compenser mars deviendrait alors bien plus accessible. 62e jours à bord de l’iss s. Thomas pesquet peggy whitson shane kim bo sont dans la coupe aux leurs. Un vaisseau de ravitaillement se distingue à l’horizon thomas est responsable de sa capture avec le bras robotique de la station le Canadarm.
La pression est forte. C’est d’abord une manoeuvre délicate à effectuer et encore une fois, c’est compliqué ça a pas l’air mais, c’est compliqué d’attraper un un vaisseau, on va quand même tous les deux à 28 milles km heure donc, il on est en vol stationnaire l’un par rapport à l’autre mais quand même le bras robotique fait 17 mètres, il est même s’il est extrêmement bien contrôlé via un peu d’inertie ça bouge un peu dans tous les sens donc faire quelque chose de très fins de très précis, c’est pas si facile que ça mais une fois qu’on l’a attrapée gros soulagement et là, c’est noël parce que dedans, on a beaucoup de matériel, on a des vêtements pour, nous des trucs bêtes qui, nous permette de vivre est quand même content, c’est toujours un grand moment la manipulation se fait sans problème congratulations général un cargo représente plusieurs millions d’euros et sa perte peut mettre fin à plusieurs années de développement d’expériences scientifiques pour lesquels, il apporte le matériel local à laquelle les gens pense pas non plus et que les véhicules, il vous amène des choses et aussi, ils nous permettent d’évacuer nos déchets donc, on entasse, on entasse l’évêché pour produits et et quand un véhicule arrive vers remplissent nos déchets pour thème brûlant la transfère donc, on a une limite de déchets compactés d’envié 16. Le va et vient des cargos ponctuent la vie de liesse ce va et vient régulier cette assistance permanente de la station fait que ces séjours orbitaux ne sont pas comparables à une mission vers mars pour un jour y arriver, il faut améliorer l’autonomie dans l’espace encore une fois la grande inconnue est la grande variables qu’on essaie de résorber, c’est la durée du vol, on essaie de rendre ça le plus court possible pour avoir mes besoins de moins de logistique de moindre avitaillement donc, il faudra où, ils recyclent et encore plus que ce qu’on fait dans la station, c’est déjà pas mal ce qu’on fait la station mais, il faudra faire encore mieux, il faudra gérer ses déchets, il faudra essayer de faire pousser ses salades, il ya beaucoup beaucoup de choses sur lesquelles, il faudra faire une croix mais encore une fois mais les gens seront prêts à le faire ce sera pas un problème sera pas un problème, c’est pas ça qui, nous empêche d’aller vers mars. L’université autonome de barcelone abrite un trésor ces quelques salades sont aujourd’hui la partie la plus représentative d’un projet commencé, il ya plus de vingt ans par l’ agence spatiale européenne le projet mélissa ou comment créer un écosystème artificielle une boucle fermée pour subvenir aux besoins des hommes dans l’espace pour aller sur mars ces besoins sont estimés à 30 tonnes christophe la soeur dirige et coordonne ce programme unique au monde son objectif réduire au maximum cette masse.
Aujourd’hui la station spatiale internationale, elle est à peu près à 500 km de la terre dont, on transporte tout, on peut transporter l’oxygène, on peut transporter l’eau, on peut transporter la nourriture mais pour les missions futures qu’elles soient en orbite lunaire où qu’elle soit vers mars, c’est plus possible et les masses d’eau d’oxygène et nourriture sont trop importantes pour les lanceurs donc, il nous faut absolument recyclé donc, nous aussi dans le spatial, on va parler d’économie circulaire donc ici à barcelone, vous avez différents compartiments d’une boucle complète, on va partir des déchets, on va les transformer progressivement et on va avoir un compartiment plantes et un compartiment algues qui eux, vous êtes en charge de produire l’oxygène la nourriture et l’eau. Ce projet vise donc à reproduire les processus complexes d’un écosystème où les déchets organiques sont transformés en nutriments ou en gaz indispensables à la vie. L’idée, c’était d’essayer de s’inspirer d’un écosystèmes terrestres et plus précisément un lac, on essayait de faire voler un lac ou essayer de contrôler un lac s’est absolument pas dans notre savoir faire actuel donc que font les ingénieurs quand, ils comprennent pas un procédé, il le coupe en tranches 1 et ils se disent si, je comprends chaque tranche et ensuite, je gère les flux entre ces procédés j’ai gagné, c’est exactement le concept du projet mélissa les déchets premier compartiment les algues rouges deuxième compartiment la gestion de la zone troisième compartiment et le producteur avec une serre et des halles et ensuite, on gère tous les flux entre ces différents procédés le projet mélissa engagé une centaine de chercheurs et une quinzaine de laboratoires en Europe mais son cœur est à barcelone où française kodia essaye donc d’assemblée ses différents compartiments. Notre compartiment principal et le compartiment vie dans lequel se trouve notre équipage et nous devons lui fournir tous les éléments nécessaires pour qu’il puisse survivre.
C’était qui page dans notre laboratoire de recherche n’est pas composé d’humains. Mais de quelques gros rat de laboratoire qui peuvent simuler la respiration d’une personne en 2015 pour la première fois des êtres vivants ont été introduits dans la boucle les premières estimations en découlent. Actuellement dans ce compartiment, nous cultivons des laitues et en se basant sur les besoins en oxygène d’un être humain, nous estimons qu environ 15 mètres carrés de culture hors sol sont suffisants pour produire l’oxygène indispensable à la respiration d’une personne en revanche pour alimenter un humain, nous ne pouvons pas utiliser seulement des laitues mais un groupe d’une vingtaine de plants avec lesquels, nous pourrions créer des repas beaucoup plus équilibrée et variée ainsi les menus tous les jours aujourd’hui seuls deux des cinq compartiments sont reliés chaque connexion amplifie la complexité global de cet écosystème artificiel la boucle est encore loin d’être bouclé incident at all fait amoureuse et hugo tout bas. Quel goût avait-elle en juillet 2015 lorsque pour la première fois des astronautes manger de la salade ayant poussé dans l’espace.
Depuis plusieurs années maintenant un programme de culture de végétaux existe dans l’ iss et les membres de l’expédition 50,51 thomas oleg et surtout peggy whitson le poursuivre, il est le programme scientifique favori des astronautes à tel point que les chercheurs ont abandonné tout agenda et leur laisse le soin de s’occuper des plantes comme, ils l’entendent. Rien de faire de faire pousser ses petites salades, on était content d’avoir un coin de verdure, on l’entretenait, c’était surtout pays basque, elle c’est son truc mais mais mais, on était content, c’était un peu la mascotte salade, on l’a regardé appui après le fait qu’on l’a mangé le vendredi soir, on était, on c’est sûr que, c’était ça aussi mais, c’est vraiment la seule la seule petite parcelle de vie qu’on a et du coup ça a une importance un peu particulière. Dieye à massat dirige le programme bedji depuis le kennedy space center de la nasa un programme de porte et classique comment faire pousser des végétaux dans l’espace pour assurer un jour l’indépendance alimentaire des astronautes mégoeuil à massa et son associé traîne smith se sont vite aperçus que les bienfaits du jardinage dans l’espace ne sont pas que nutritifs. Entre 2015 et 2016 l’américain scott kelly passe plus d’un an dans l’ iss avec le russe mischa kornienko traîne smith remarque rapidement que l’astronaute de la nasa ne cesse d’envoyer des photos et des tweets de ses plantes.
Scott en s’occupant de ses fleurs se les est vraiment approprié et je peux, vous dire que ça a été très important pour lui, il y prenait énormément de plaisir voilà ce qu’il dit dans ses tweets nos plantes n’ont pas l’air très en forme ça risque de poser problème sur mars mais fleurs se refont une santé et quand, il a eu sa première fleur, il a twitté comment va votre jardin voici ma première fleur de l’espace, il l’a promené dans toute la station, il l’a même amené dans la coupole à, il l’a mise au milieu de la table lors des repas mais pour moi le plus révélateur, c’est que lorsque ce que, tu es michaud ont fêté leur 300e jour dans l’espace scott tenait sa fleur à la main, c’est dire l’importance qu’elle avait pour tous les deux richard heene ce cas. D’un point de vue psychologique pour le moral pour le bien-être et évidemment pour le plaisir de manger le fait d’avoir des aliments frais va être crucial ce lien avec la terre avec un petit bout de nature dans un environnement hostile qui comporte beaucoup de métal de plastique et de câbles ce petit morceau de terre a senti à toucher et à manger et c’est essentiel pour quand, on ira sur mars dès qu’on verra la terre s’éloigner de plus en plus ce sera d’autant plus important d’avoir à bord une petite parcelle de notre planète pour, nous rappeler l’odeur et le goût de l’endroit d’où, on vient. Se rappeler d’où l’on vient à bord de l’ iss vue de la coupole à la terre est omniprésente, elle envahit le ciel thomas ne cesse de l’observer mais imagine-t-il au cours de ces moments de contemplation qu’un jour la terre ne soit plus visible de son vaisseau spatial peut-on simplement se projeter dans une telle situation. C’est jamais arrivé dans l’histoire de l’homme de perdre de vue la terre la seule fois, c’est quand les astronautes d’apollo ont fait le tour de la lune voilà et encore, c’était pas très longtemps et puis, c’était pas très loin là une mission mars, on part et puis, on va perdre de vue la terre complètement dans loin dans la distance, on aura même plus l’impression d’avancer parce que les avis des étoiles, on aura ce sera comme suspendu ce sera compliqué au final, je me dis que la plus grosse la plus grosse inconnue à sera peut-être psychologique le zoo, on ira vers mars.
Comment l’astronaute réagira-t-il quand la terre ne sera même plus un point dans le noir de l’espace. Personne ne peut répondre avec certitude à cette question mais la vie de charles smith duke quand un peu plus que les autres. À 80 ans passés, il reste l’un des derniers à avoir vu la terre s’éloigner dans le noir du cosmos, c’était, il y à 45 ans charlie duke mission apollo 16 a posé son pied sur la lune et ils sont rares dans l’histoire de l’humanité à avoir perdu de vue la terre puis l’avoir vu 6 p tit. Quand, on a vu la terre pour la première fois à environ 30000 km, c’était une hotte est à couper le souffle bleus blanc les bruns des couleurs le noir de l’espace la lune était là bas, c’est plus la terre à petit, c’est plus la lune grossistes le guen.
Le week end après avoir fait le tour de la lune. L’émotion m’a inspiré de réflexion la première, c’était la terre est vraiment magnifique quel spectacle exceptionnel et la seconde, c’était, on est très loin de chez, nous et j’espère que cet engin réussira à, nous ramener qui prédominait, c’était vraiment la première j’ai été subjugué par la beauté de la terre suspendu dans le noir était juste là et on pouvait même la cacher avec la main. Voir la terre devenir un tout petit point bleu ce sera sûrement un moment unique donc ça ne devrait pas poser plus de problèmes que sa dette la cohésion de l’équipage et la motivation de chacun devrait l’emporter facilement sur le sentiment d’isolement. Car pendant que la terre un petit train mars grossira de plus en plus et on se dira, on s’approche de notre objectif.
Mars est dans toutes les têtes même dans celle des héros qui ne la verront jamais, c’est le défi du siècle pour le monde spatial qui depuis quelques années multiplie les simulations. L’une des plus intéressantes a eu lieu dans un grand bâtiment de moscou en 2010 l’ agence russe roskosmos et les à recréer les conditions d’une mission aller retour de 520 jours sur mars exploration comprise aleksander smolar ce qui fait partie d’un équipage international de six personnes 520 jours confinés dans cet espace 520 jours pour mener une centaine d’expériences de physiologie biologie psychologie 520 jours où l’on reproduit les conditions de communication avec vingt longues minutes de décalage entre la terre et le vaisseau 520 jours sous le regard des caméras. Ah les caméras permettait aux psychologues d’observer les membres d’équipage de voir de quelle façon, ils communiqué, il était à distance entre eux se basant sur leurs mimiques et sur leur geste, ils essayaient de détecter des menaces potentielles les symptômes de dépression dans mon lit et d’anticiper les réactions de tel ou tel astronautes. Derrière les écrans, il y avait souvent alexandre souvorov responsable scientifique de mars 500 parmi les nombreux constats 1 lui a sauté aux yeux ce château est accompagné de ce qu’on a pu observer, c’est le troisième quart du séjour qui est le plus critique cagdas et les chats est ce à ce moment là les tâches les plus importantes ont été accomplis mais, il reste encore beaucoup de temps avant le retour sur terre car l’expérience a reproduit scrupuleusement les phases d’une mission martienne.
Après 240 jours l’équipage se mette en orbite de la planète rouge et se divisent en deux groupes l’un reste dans le vaisseau l’autre se rend sur mars. Alexander est responsable de cette phase là un soulagement après plusieurs mois dans un espace confiné ce plateau même relativement petit, nous est apparu comme très grand ça a apporté une vraie diversité à notre mission les membres d’équipage qui étaient restés dans le module principal, nous en vient un peu parce que leur mode de vie n’avait pas changé. Donc, ils attendaient avec impatience nos messages raconte ans qu’on avait découvert ici. La sortie sur mars casse la routine mais, elle sert aussi à observer des comportements sur le terrain après un tel isolement à mettre en place des procédures a essayé différents prototypes de scaphandre.
Mars500 reste aujourd’hui la seule expérience à avoir reproduit une mission dans son ensemble avec le vol aller l’exploration de la planète et le vol retour avec le terrible ennuis qui s’abat. Dans le même esprit en 2015 la nasa a simulé un séjour d’un an sur mars sur les flancs du volcan mona l’eau à un dôme martien a été installée et six scientifiques ont travaillé sur la conception des habitats l’optimisation de la survie ou encore la dynamique de groupe sur mars les enseignements de ces expériences sont réels mais quelles seront leurs valeurs quand des astronautes décolleront vraiment vers mars. Je me dis que quand, on ira sur mars, il y aura l’élément motivation, il sera incroyable, tu imagines, on va vers mars, c’est plus fort que tout ce qui a été fait dans l’histoire du monde voilà terminé donc rien que ça ça va permettre d’endurer des tas de choses avec juste ce cet élément de but de motivation, c’est comme ça qui fait avancer quoi mais ça quand, tu fais mars un simple, tu là mais en beaucoup moins quand même donc voila, tu es peut-être prêts à endurer moins de choses et puis d’un autre côté, je ne sais pas quel point, ils arrivent à oublier que si jamais, ils ont un gros gros problème, on appuie sur le bouton rouge, on ouvre le sas et puis lé secours derrière, tu dois sans doute l’oublier ça, je pense sur une mission de cinq cents jours j’espère que, tu l’oubli mais mais est-ce que, tu oublie complètement, je sais pas une vraie mission mars, c’est inquiète pas ce sera présent à ton esprit tout le temps. Non 80 quatorzième jour plus de trois mois.
Les jours défilent levé 7 heures commencez toujours par la maintenance poursuivre par les expériences continuer avec le sport achevé la journée par les conférences avec les centres de contrôle thomas pki et oleg ont déjà dépassé le milieu de leur mission et vécu l’expérience la plus forte que peut vivre aujourd’hui un astronaute 13 janvier 2010 cette première sortie extravéhiculaire de thomas pesquet première sortie dans l’espace les scaphandres sont ici, on a deux qui sont tombés la configuration dans laquelle, on les a laissés celui-là, c’est le mien et il est à ma taille, il faut voir que scaphandre, c’est un véritable mini vaisseau spatial, il a tous les systèmes pour permettre une survie autonome dans le vide de l’espace les systèmes de communication, il nous isolent du vide environnants, il à la protection thermique comme, on voit avec notamment la visière en or un ordinateur de bord avec tous les contrôles sur la poitrine et tous les systèmes sont derrière dans le dans le sac à dos qu’on emmène avec, nous à l’extérieur or ses volumineux, c’est lourd, c’est difficile mais, c’est le prix à payer pour pouvoir sortir dans l’espace deux heures avant l’ouverture du sas de décompression thomas pesquet et le commandant chaîne qui mme blot sont prêts. À onze mois. Puis à 13h les écoutilles s’ouvre dès qu’ils franchissent le sas la première sensation est une impression de chaleur et de lumière, il baisse directement leurs visières doré pour se protéger des rayons du soleil les mouvements sont moins stables que dans la piscine d’entraînement pendant quelques instants, il leur faut s’habituer au contexte puis la mission commence changer les batteries solaires de la station. Les deux hommes sont plus rapide que prévu le centre de contrôle leur confie d’autres tâches pour thomas photographier des partis de la station des impacts de micro-météorites apparaissent sur les hublots.
Univ y est, c’est beaucoup de travail des gens au sol pour le préparer, on veut pas faire de bêtises encore une fois moi ma plus grosse pensée, c’était, je veux pas faire de bêtises, je veux vraiment faire attention à tout ce que, je fais pas qu’on puisse dire voilà, c’est ça a raté à cause de moi ça peut rater, c’est compliqué, c’est extrêmement compliqué mais ça ratera pas à cause de moi ça ratera pas à cause de moi donc ça, c’est vraiment un peu l’état d’esprit et puis de m’aider, c’est quand même de prendre du plaisir d’ouvrir les yeux de grappiller quelques miettes de spectacles à droite à gauche et puis de me faire des images dans la tête pour une vie entière. La position était spécial parce que j’étais sur une plateforme sur le devant en haut de la station spatiale avec la station spatiale à deux mètres dans mon dos une plateforme qui s’allongeait comme ça attachée par les pieds et là, je voyais vraiment la terre rond si, je regardais à gauche, je voyais tout au loin de au delà des personnages de la station à droite aussi et je voyais vraiment une boule ronde qui tournait comme une boule dans une boule de bowling au ralenti sous moi et ça, c’était vraiment sympa. Un endroit. Demain.
Malgré six heures d’efforts six heures d’un travail exténuant le moment de rentrer dans la station arrive trop vite et jusqu’au dernier moment, il y à l’angoissé de faire une erreur dans cet environnement le drame n’est jamais loin pendant la sortie extravéhiculaire oui moi ce qui me ce qui me préoccupait le plus, c’était de ne pas perdre mon équipement peut pas laisser échapper quelques choses ont toujours tout est toujours attaché avec des longes avec des cordes avec des petits enrouleur des choses comme ça, c’est un pas empêché de me faire peur aux geckos j’ai perdu mon sac entier avec tous les outils donc là j’ai le cœur qui monte à 250 par une minute ou deux ça, c’est pas trop eu les scénarios catastrophes, on l’est, on les connaît un, il faut, il et puis, on essaie de faire en sorte qu’ évidemment qu’ils arrivent pas, on n’y pense pas en permanence parce que sinon, on dort mal. C’est un des souvenirs qui lui est resté comme toutes les expériences exceptionnelles les sens sont en ébullition et sur le coup la mémoire a du mal à tout enregistré dans le sas peggy whitson et oleg nowitzki aide les deux astronautes à ceux des équipes et thomas pesquet vient d’achever sa première sortie dans l’espace sa peur de perdre un outil est la plus partagée par les astronautes lors d’une sortie extravéhiculaire, il faut dire que tout débris ou météorite de plus d’un centimètre de diamètre peut causer des dégâts dramatiques pour une station lancé à 28 km heure. Mais aujourd’hui ces rencontres ne sont pas ce qui préoccupe le plus les agences et les scientifiques pour un long voyage spatial le champ magnétique de la terre, nous protège au quotidien du flux de radiation provenant du fond de l’univers et des vents de particules éjectées par le soleil ces magnifiques aurores boréales ne sont rien d’autre que la rencontre entre ces particules et notre atmosphère mais dans l’espace profond, il n’y a plus de champ magnétique terrestre pour servir de bouclier et un au triste, on parle beaucoup, c’est les radiations, c’est les radiations gens du chemin alors celles qui viennent du soleil, c’est à dire les tempêtes solaires des protons qui arrive à pleine vitesse et les rayons cosmiques qui sont d’autres particules beaucoup plus énergétiques. Verismic ça, c’est plus embêtant parce qu’ils viennent de suite les directions de l’espace et il faut vraiment beaucoup plus de matériaux pour les absorber avant qu’elle frappe l’astronaute et qu’elles puissent faire des dommages à son adn par exemple donc en fait les radiations, c’est un problème mais avec des solutions, il faut pas dramatiser.
Rome agence spatiale Italienne roberto battiston la dirige, il est physicien et il coordonne un projet de bouclier cosmique destinée à protéger les astronautes des radiations les matches à fond jusqu’à présent la soie ce problème n’a jamais été abordée vraiment sérieusement la présence avait là puisque le champ magnétique qui protège la terre quand un an maintient le rayonnement sur la station spatiale à un niveau acceptable à bastad contrôle mais si, on voyage dans l’espace au fond ce rayonnement sera multiplié par trois ou quatre et ça, on le sait ça peut provoquer un risque non négligeable de tumeurs cancéreuses type susceptible de réduire la vie d’un astronaute de 5 cent quinze ans une fois revenu sur terre. Ses volières si, on voulait résoudre le problème des radiations cosmiques par une paroi isolant, il faudrait utiliser un matériau absorbant de 2 à 3 mètres d’épaisseur comme de l’eau or, c’est absolument impossible ce serait beaucoup trop lourd pour un vaisseau spatial. De cette impossibilité est né le projet sr2 s l’idée est simple créer un champ magnétique autour du vaisseau pour dévier les rayons comme le fait le bouclier magnétique terrestre l’idée est simple mais l’application complexe pour réussir, il faut concevoir des aimants supraconducteurs à la fois très puissant et très léger efficace à une température un peu au dessus du zéro absolu au cern le centre européen pour la recherche nucléaire lucho rossi et son équipe viennent peut être de trouver le matériau idéal ledit bord sûrs de magnésium la supra conduisait contenu de cette petit brun aux parfois sur un effort des rubans dans ce cas, c’est un bras et la supériorité dans ce cas, c’est des agressions des bords et donc cette matériaux, il al’avantage de ce matériau très légère à base de manioc régions cdr et c’est un matériau qui les supras en température supérieure à l’hélium liquide et donc, c’est le matériau idéal de mieux placé pour que, vous faire un aimant que dans l’espace, il peut protéger les ottOmans. Les radiations dans ce projet j’ai finalement la station et les blindés contre contre les radiations, on a une bonne couche supplémentaire les couchettes ou encore ce que, nous envoie au kg avec la clé l’entourent jamais, on a une éruption solaire par exemple quitte d’activité solaire bombardement de dieu dans sa chair dans la couchette.
Aujourd’hui un astronaute de l’ iss reçoit par jour 60% de radiation en plus qu’une personne au niveau de la mer en un an mais cette quantité de radiation est jugée bénigne. Les radiations reçues lors d’un voyage vers mars sont aujourd’hui considérées comme l’un des principaux problèmes d’une telle mission mais, il en est un autre encore plus préoccupant car si le sommeil de thomas est peuplée d’exploration futur celui des ingénieurs est parcouru de cauchemar quand, il s’agit d’envisager un atterrissage sur mars à ce jour mars est le cimetière d’une mission sur trois un des gros problèmes du vol martias et atterrir parce qu’on arrive rapidement, on arrive à 5,6 km par seconde dans l’atmosphère martienne avec un véhicule très lourd pour le moment, on a posé une tonne sur mars, on y arrive avec parachute airbags un module piloter ce sera 30 tonnes qui va arriver est censé pas faire parce qu’il faut multiplier tout le bouclier thermique d’une petite sonde, elle fait cinq mètres le diamètre pour un véhicule de 30 tonnes, elle va faire 25 mètres de diamètre, on n’est pas capable de faire un truc de 25 mètres de diamètre pour le lancer dans l’espace avec une fusée depuis la terre mais ça, c’est que le début parce que ça ça, vous freine mais ça va pas, vous freinez plus que mc2, vous arrivez quand même à 2000 km avec ce freinage, il faut un deuxième façon de déplacer les parachutes et là aussi la conseillère est tellement fine que les parachutes ont pas, vous freinez beaucoup pour freiner 30 tonnes, il faut un parachute de 80 mètres de diamètre, c’est à dire un stade de football et c’est pas tout parce que même le parachute, vous freine pas suffisamment avec le parachute déployer, vous tombez quand même comme une Pierre à 300 km heure, il là, il faut des moteurs fusées à la fin et tout ça se passe en quelques minutes, vous avez un seul problème, vous êtes mort donc tout ça ça doit être parfaitement bien agencé et en fait se poser sur mars est un jeu d’échecs, vous avez plein de solutions possibles plein de scénarios plein de stratégie que, vous pouvez façonné à votre guise, on verra laquelle, on va choisir. Une fois qu’on sera sur mars, on pense que la gravité, c’est 38 % de ce qu’il ya sur terre donc, on pèse si, on fait 100 kg sur terre en baisse 38 kg / marc censi ça, c’est une gravité suffisante pour que les muscles travaillent pour que les eaux restent forts etc mais, on n’en sait rien parce qu’on n’a jamais étudié à long terme comment un organisme s’adapte à 0,38 j’ai donc de toutes façons sur mars, il faudra faire énormément d’exercices physiques comme, on a fait dans la station alors quand, on sort pas sur le terrain, on en fera, on fera énormément de musculation de gymnastique à l’intérieur du module martien. Dans l’ iss l’exercice physique est déjà le train train quotidien de l’astronaute une activité aussi essentielle et routinière que manger ou dormir dans l’espace, on flotte toute la journée, il ya beaucoup de muscles dont, on se sert pas le muscle du dos les muscles des cuisses, on est obligé de faire deux heures et demie de sport par jour pour limiter la perte osseuse et la perte musculaire.
Pour les astronautes ces exercices sont aussi une manière de décompresser leur maChine préférée est la red une maChine spécialement conçu pour qu’ils puissent faire des exercices musculaires en impesanteur, elle a le grand avantage d’être face à la coupole à. Il ces exercices se font sous le regard permanent des équipes médicales des agences spatiales et s’ils permettent de compenser assez facilement la perte musculaire la perte osseuse interpelle davantage. Galina vassilieva et valérie novikov étudie de très près cette question lors des missions sur l’ iss ce qui, nous interpelle, c’est la déminéralisation qui intervient lors des six mois de vol ces chiffres, nous indique que les cosmonautes ont subi une perte de densité osseuse d’environ 7%. Pour, vous donner un élément de comparaison chez les femmes post ménopausées le taux moyen de perte de densité osseuse est d’environ 2% par an or là, on constate 7 % de perte en six mois chez des hommes qui ne sont généralement pas concernés par ces déminéralisation donc si les cosmonautes effectué une mission sur mars, ils devront travailler sur place en subissant des dégradations osseuse encore plus importante.
Quel sera l’état physique des astronautes lorsqu, ils poseront le pied sur mars seront, ils en mesure de supporter les efforts et le poids d’un scaphandre aujourd’hui les exercices dans la station maintiennent donc un bon niveau physique générale pour le retour sur terre et permettent d’être bien affûté pour les sorties dans l’espace. Thomas pesquet vit sa deuxième sortie extravéhiculaire avec shenkin bros, il doit inspecter un radiateur de la station et lubrifiée l’extrémité d’un bras robotiques 6h34 d’engagement physique total que le français aiment comparer à de l’ escalade avec armure ça sont mes gants à bois ou qui sont à ma taille à plus de 200 mesures qui ont été faites sur mes mains parce que les minces et des partis qui travaillent le plus à l’extérieur de la station spatiale, on se déplace avec les mains, on utilise tous nos outils avec les mains et pouvoir que le scaphandre et gonflé donc, c’est comme être à l’intérieur d’avoir un ballon chaque fois qu’on veut refermer la main sur quelque chose eh ben, c’est comme écrase une balle de tennis donc, c’est fatigant ça fait partie des choses mais plus fatigante qu’on peut faire dans l’espace. C’est difficile parce que pour bouger le scaf ans parce que, c’est lourd, il ya de l’inertie pour commencer ses mouvements arrêter ses mouvements ses 150 kilos sur le dos parce que ben, il faut se battre contre la pression du scaf ans donc, on sort de ça, on est, on est éreinté, on et courbatures etc mais encore une fois, on se prépare pour ça, c’est aussi pour ça qu’on fait beaucoup de sport, c’est sans doute la chose la plus physique qu’on fasse dans le spatial, c’est la sortie en scaphandre. Dans l’histoire spatiale les scaphandres autonomes n’ont servi que pour les sorties extravéhiculaires et les missions lunaires du programme apollo les scaphandres pesait alors 90 kg mais ce point n’avait pas grande importance.
Sur terre avec tout mon équipement, je devais plus est pas loin du 165 kg alors que sur la lune Jean pesait à peine plus de 25 en 1972 charlie duke tombe sur le sol ces mésaventures pour se redresser illustre aussi bien la faible gravité de la lune que la difficulté de se mouvoir dans un scaphandre. Nos mémoires j’ai dû tomber trois ou quatre fois donc deux ou trois fois en avant mais j’ai réussi à me relever sans trop de problèmes une fois, je suis tombé sur le dos et là, je me suis fait très peur parce que la partie arrière de ma combinaison n’était pas conçue pour encaisser les chocs mais pour moi la combinaison spatiale idéal s’apparenterait un gant si, vous maintiendrez tout le comme, vous voulez. Aucun homme aucune femme ne mettra le pied sur mars sans un nouveau scaphandre la question de son ergonomie et de son poids sont au cœur des réflexions notamment om Haïti à boston jeffrey hoffmann est allé cinq fois dans l’espace, il a réparé le célèbre télescope hubble et au sein du man vehicle l’âme qu’il dirige, il a participé au développement d’une combinaison aux principes révolutionnaires. Quand, on porte une combinaison spatiale classique, il faut apprendre à se déplacer avec parce que, c’est loin d’être naturel alors que la bio sud, c’est comme une seconde peau, elle permet de bouger aussi facilement que s’ils en étaient en manches courtes dans une combinaison classique la pression nécessaire pour protéger l’astronaute du vide spatial est produite par un gaz dans la bio soute, elle est mécanique grâce à l’élasticité du textile qui comprime le corps.
Maintenant imaginez que votre combinaison spatiale classique soit percé si, vous avez un trou ici le gaz contenu à l’intérieur va s’échapper alors que si, vous faites un trou dans une pièce où tout est élastique, elle va continuer à comprimer votre bras, il suffira de prendre un autre morceau d’élastiques d’enveloppés le trou avec pour que la fuite soit colmatée et vous pouvez y aller donc en matière de sécurité lamiaux soute présente vraiment de gros avantages par rapport à un scaphandre classique. On arrive irait simuler le moment de la jambe mais au niveau du genou, c’est plus difficile la bio soute est encore un pari sur l’avenir et le masne vehicle l’âme travail donc aussi avec la nasa sur des scaphandres de conception plus classique. Connor culinat développe ainsi la marque 3 l’un des deux modèles choisis par l’ agence spatiale américaine, il étudie leur mobilité leur facilité d’utilisation pour que les astronautes ne soit pas aussi contraint qu’aujourd’hui dans leurs scaphandres. Ici, vous pouvez voir que j’exécute des mouvements de flexion et d’extension, c’est très important de bien maîtriser ça parce que quand, on ira sur une autre planète, il faudra être extrêmement mobiles, il faudra pouvoir se déplacer facilement et se mettre à genoux pour amasser des roches.
Pour l’instant ce scaphandre et le plus avancé sur le plan de la mise en oeuvre mais, il n’y a pas de temps à perdre si, on envisage une mission sur mars autour de 2030, on a encore beaucoup de progrès à faire pour livrer une combinaison parfaitement adapté. Dans la perspective de cette échéance et des explorations futur la nasa comme les autres acteurs du monde spatial réfléchi au delà du scaphandre en lui-même et pense à la manière de l’unir à un robot car le robot est l’avenir de l’action humaine dans l’espace robonaut est le premier exemple de cette démarche. Robonaut est déjà dans les ss mais toujours en test lors de sa mission thomas l’a rencontré, il a évalué sa consommation d’énergie réparer des câbles défectueux ce robot humanoïde a été imaginée, il ya 20 ans son rôle est d’assister un jour les astronautes dans l’iss et seysses et à l’extérieur de la station dans le vide spatial. On a créé le premier robonaut dans les années 1990 depuis différentes versions ont vu le jour pour aider l’équipage à réaliser les tâches les plus dangereuses en orbite ou alors pour faire des choses qui prennent beaucoup de temps, on préfère que les astronautes se concentre sur le travail scientifique plutôt que de faire du nettoyage par exemple donc oui à l’avenir les robots joueront un grand rôle dans tout ce qu, on entreprendra.
Au sein de la nasa andré sylvester porte cette ambition robonaut est en phase de développement mais, il existe d’autres projets, je suis convaincu qu’on va continuer à explorer notre système solaire et pour ça les robots comme robonaut 2, nous serons d’une aide capital et non seulement pour travailler à bord du vaisseau spatial mais surtout pour, nous assister une fois arrivés à destination dans le cadre d’une mission sur mars, il faudra que tout le matériel les systèmes d’alimentation et les modules d’habitat soient débarqués avant que les astronautes mari. Il faudra que tout fonctionne que tout soit sécurisé et opérationnels lorsque l’équipage arrivera sur place pour effectuer sa mission. R5 ou valkyrie a été pensé pour évoluer en milieu hostile et porter assistance que ce soit sur terre ou ailleurs, il symbolise aujourd’hui le futur des explorations spatiales et d’une mission martienne un homme aidé d’un robot. Non, je suis un peu un peu triste de quitter cet environnement, je sais pas si, je retrouverais un jour et qui évidemment fantastique temps très content parce que six mois, c’est très long et j’ai hâte de revoir mes proches et de retrouver la vie la vie normale sur la terre et puis et puis mentalement moi, je sai et j’ai fait j’ai fait à peu près tout ce que, je voulais faire, il me reste du travail encore pendant les deux trois derniers jours mais mais mais les objectifs principaux de la mission était remplie puisque, je voulais faire moi de manière personnelle ça a été fait donc, je me sens prêt, je me sens prêt dans ma tête j’ai même fait j’ai même fait ma valise valise est prête pour le retour.
La mission dans les ss touche à sa fin entre nostalgie et impatience de rentrer désormais thomas pesquet s’installe une dernière fois dans la coupole a avec son appareil photo, c’est le paradoxe des missions au delà de l’atmosphère les astronautes partent explorer l’espace mais, c’est la fragilité de la terre qui les marques d’aller dans l’espace mais ça permet de prendre ce recul là et puis de le voir le voit avec tes yeux de devoir le les conséquences néfastes de l’activité humain de voir la fragilité de la terre et de se dire ah oui, c’est pas juste de la théorie en fait ça existe vraiment, on le ressent la terre au final, c’est jamais cadre au vaisseau spatial un équipage qui s’est pas choisi des ressources limitées, il faut en prendre soin. Pendant 196 jours thomas a donc documenter la terre sa beauté est ce qui frappe en premier mais le français a aussi essayé de la questionner en observant la densité urbaine et l’occupation des sols à 400 km au dessus de, nous l’astronaute a une place particulière dans la société. Je pense qu’on a un rôle de témoin, je sais pas, on aime, on n’est pas non plus photo reporter mais, je suis pas le seul à donner ce message là ce message que blatter est fragile qu’il faut s’en occuper mes photos si ça peut provoquer cette réflexion là chez les gens ben, je me dis que auquel quelque part la mission, elle aura alors a été réussi, on est partant pour aller sur mars mais là pour moi l’autre grande aventure du 21e siècle ce sera aussi de sauver la planète et ça, c’est pas gagné. 2 juin 2017 196e et derniers jours dans les ss thomas pesquet et oleg nowitzki embrasse peggy whitson, elle reste trois mois supplémentaires et devient ainsi la femme et l’astronaute de la nasa ayant le plus séjourné dans l’espace.
Thomas et oleg gagne le soyouz, il s’équipe pour le retour puis le sas se referment et la capsule se détache de la station. Dans trois heures trente, elle touche terre. Barbie. Ouais ça nous.
Le soyouz accompli ensuite deux révolutions autour de la terre pour perdre de l’altitude et atteindre les couches denses de l’atmosphère. L’entrée est toujours délicate la capsule passe de 28000 à 800 km heure en quatre minutes la température s’élève à plus de 1600 degrés, il n’ya prix des communications avec la terre quand les jets mais j’aurais dû penser à respirer plus fort mais, c’est trop tard parce que, je n’ai pas anticipé quand le parachute s’ouvre avec la capsule valdingue dans tous les sens, c’est pareil, c’était ça durait plus longtemps que ce que, je pensais, je m’attendais à 5,6 secondes en fait ça dure bien 15 20 secondes. Dans le nord du Kazakhstan une dizaine d’hélicoptères d’école aussitôt. À Paris.
Les pilotes cherchent du regard le parachute qui s’est déployée à une dizaine de km du sol. Comme toujours depuis les premiers vols habités soviétique la capsule survol longuement les immenses plaines kazakh avant de se poser au hasard du vent. Mais ça marche. Saiem serpette génériques.
Le contact avec le sol qui est vraiment un accident de voiture mais mais tout ça, je me rappelle bien, c’est peut-être parce que, c’est la fin de la mission, c’est peut-être parce que, c’est ce que, tu dynamique mais, c’est peut-être les souvenirs les plus les plus vifs que j’ai de mes six mois le spatial. Moudon. Le soyouz a rebondi et s’est couché sur le flanc. De cette position inconfortable oleg nowitzki est dégagée en premier.
Puis, c’est au tour de thomas pesquet et puis, c’est la redécouverte de la terre avec les odeurs avec les lumières, je me rappelle des gars qui sont, elles savons quand, ils ont ouvert la capsule, il sentait pas spécialement le savons, il s’était juste laver le matin mais mais, c’est l’odorat qui reprenait petit à petit son fonctionnement normal dans la station spatiale, il est un peu, il est un peu réduit. Je me rappelle du poids de mon corps que sortir de la capsule ça a l’air facile mais, c’est extrêmement difficile, on pèse énormément le scaphandre pèse énormément lever un bras, tu as l’impression de tirer sur un élastique donc donc tout ça, c’était difficile physiquement, c’est un moment, c’est un moment compliqué, on a le cœur à 200 mais, c’est compliqué. Puis ensuite petit à petit les gens reconnaît des visages, on peut appeler ses proches et puis voilà, on vient servir à la norMalité mais les premiers moments, c’est une deuxième naissance à un petit peu. Thomas pesquet est redevenu un terrien mais un terrien un peu différent qui a vu et ressenti des choses que seuls 500 personnes avant lui ont vu et ressenti.
Et pendant ses 196 jours dans l’ iss, il a touché du doigt les limites et les promesses de la plus excitante aventure du 21e siècle un voyage vers mars.